Le Conseil fédéral ne veut pas d'une Caisse publique unique, tartinent les journaux.
On s'en doute bien, qu'il n'en veut pas. Il passe son temps à dire non à toutes le initiatives. Une fois qu'elles sont acceptées, il passe son temps à nous dire qu'elles sont inapplicables, et que le souverain a mal voté.
Que le Conseil fédéral veuille ou non de la Caisse publique unique, que les Chambres en veuillent ou non, n'a aucune importance. Ils passent leur temps à se boucher le nez, de dégoût, face à tout message venu du peuple. Tout signal tellurique surgi d'en-bas. Et là, avec une initiative ou un référendum, nous sommes bien dans l'ordre du démos, dûment prévu dans notre ordre juridique, et non dans la doxa des sondages d'opinion, ou de café du commerce.
Ce qui compte, c'est ce que décideront le peuple et les cantons, le dimanche 28 septembre.
Une initiative est une affaire du peuple avec le peuple. Elle n'est pas prioritairement l'affaire du petit monde de la molasse bernoise.
Pascal Décaillet, Sur le vif, lundi 16.06.14
Et vous, qu'en pensez vous ?