"Colportée par l'UDC" qui plus est.
Les médias sont-ils critiquables ? Dominique von Burg, président du Conseil suisse de la presse, s'interroge, non sans un brin de "populisme" à l'adresse des institutions judiciaires.
Un morceau d'anthologie, la RTS se pose en victime face à la justice, tout en trouvant à reprocher à d'autres de faire... exactement la même chose.
Dès 23:46
"Mélenchon, Maurer, même combat. Tant l'UDC en Suisse que le Front de gauche en France, ça fait partie de leur arsenal de se poser en victime des médias [...] Je suis désolé, je crois qu'il faut rester un peu philosophe et puis un peu calme. Je veux dire, les outrances d'un Mélenchon ou les interventions d'un Maurer qui, franchement, ne sont pas très adaptées et pas très "Staatsmenschlich" [propres à l'homme d'Etat, ndlr], pour parler français, moi ça me fait sourire.
Ca fait partie d'une manière de ces partis de se positionner en victimes, ils pensent que ça leur amène des voix, peut-être que ça le fait C'est comme toute cette légende qu'on colporte depuis un certain nombre d'années, notamment par l'UDC, que les médias suisses seraient complètement infestés les gauchistes. Je veux dire, faut un peu regarder les choses de près, c'est une plaisanterie."
M. von Burg ne vit apparemment pas dans la même dimension que le reste du commun des mortels. Regardons les choses de près, puisque nous y sommes invités: En deux ans d'existence, la seule unique mention des Observateurs.ch aura été pour présenter un conseiller national socialiste genevois, Carlo Sommaruga, pour ne pas le citer, en... victime des médias sur internet et autres réseaux sociaux...
Ce qui est permis d'un côté est refusé de l'autre. A part publier des commentaires victimisants, internet ne fait ni de dit rien de relevant: point barre. Que certaines révélations essentielles aient pu peser dans la campagne ne compte pour rien. Les médias concurrents de l'hydre numérique n'existent que s'il faut peindre le diable populiste sur la muraille du média de papa. Ou comment reprocher à autrui tout de ce qu'on lui a appris
De toute évidence, l'autocritique de la SSR n'est pas pour demain. Le verrouillage de la position dominante du média d'Etat est total, il n'y a même pas assez d'esprit critique à domicile pour comprendre ce qu'ils font subir à la démocratie. Ils ne sont pas coupables... ils ne sont même pas conscients.
Bref, Suzette Sandoz royale, à son habitude, la seule à admettre le pouvoir considérable du média public en Suisse: "la voix du quatrième pouvoir est la voix du quatrième pouvoir" et non du peuple, certainement pas du peuple.
RTS En Ligne Directe 23.05.2014
On vous colle l'extrait - quasi biblique - à apprendre par coeur. On ramasse les copies.
https://www.youtube.com/watch?v=qfkjr6V1eJY
Voir encore
Médias : qui fait du « médias bashing » (lynchage des médias)?
Petite étude comparée du traitement médiatique de l’UDC [Vidéo]
https://www.youtube.com/watch?v=1xeDC_F6Mug
La RTS en campagne pour la démission d’Ueli Maurer ? [Vidéo]
https://www.youtube.com/watch?v=roqUeDNrUbw
Allez consulter la liste des publications Tamedia-Pravda qui doit bien couvrir le 90% du mental des éponges médiatiques à manipuler. Et ce 20minutes qui à chaque nouvelle relative à l’armée la qualifie de grande muette, pourquoi le DMF ne demande pas que ce “journaliste” retourne exercer ses talents dans son pays d’origine avec ses valeurs et son verbiage.
Non ce n’est pas une plaisanterie! La preuve, vous ne remarquez même plus l’unité de doctrine ambiante! Pas de secondes opinions, d’opinions divergentes. Connaissez-vous un commentateur, un journaliste politique, économique, artistiques ou encore un humoriste non gauchiste salarié de nos medias d’état? Nous ne connaissons qu’un journalisme à sens unique.