En 1998, au moment des négociations pour son entrée dans l’Union, Chypre dépénalisait enfin l’homosexualité. L’Etat est tout de même en queue du peloton européen au regard de la reconnaissance des droits LGBT.
Quand soudain, le pays fait un bond en avant! Le comité chargé des affaires légales veut introduire une loi pénalisant les «comportements homophobes». Et la sentence peut être lourde pour les contrevenants: 5000 euros d’amende et jusqu’à 3 ans de prison.
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Comportement! Je retiens ce mot! Il induit en moi un réflexe quasi pavlovien. Depuis que j’ai vu et entendu Sa Sainteté José Manuel Barroso, interviewé par une journaliste de France 24. Il dit: « ce genre de comportement, « inacceptable”, doit être sanctionné. Ce n’est pas la sanction pour la sanction, mais pour que… » Bref, il ne veut pas la mort du pêcheur mais sa conversion. Les mots sans l’image sont amputés, il faut le voir. Il parle comme d’un mauvais garnement dans une classe d’école enfantine. Au coin! Mais ce fauteur de trouble est un grand pays, avec à sa tête Vladimir Poutine. Ce cancre! Barroso s’exprime comme un maître d’école. Ce qui n’a rien pour surprendre! Car le niveau de formatage a atteint des sommets dans l’échelle de Pisa! En douteriez-vous? Voyez donc la presse! Qui fustige les « mauvais élèves » de l’Europe et encense les « bons ». Je ne suis pas loin de conclure que les pros ( pas « professionnels », mais pro Europe) veulent être les chouchous de la maîtresse. Ceci dit, j’ignore si le « comportement » de Vladimir est homophobe, mais, en cherchant bien… Car, en vertu de « qui n’est pas avec nous est contre nous » seule l’homophonie claironnée est « acceptable ».