Démocratie directe = xénophobie = antisémitisme =…

Monument scolaire de construction idéologique abracadabrante pour ronger l'image des libertés populaires. Savoir reconnaître les oriflammes quand ils claquent au vent, la presse suisse ne cesse de hisser la tête de mort de notre démocratie.

 

Frédéric Burnand, de swissinfo.ch, revient sur l'arlésienne du développement "populiste" de la démocratie populaire et pond un modèle d'amalgame flagrant. Ou comment des initiatives écolo contre l'abattage rituel des animaux ou la surpopulation se retrouvent mêlées à l'initiative Schwarzenbach, pourtant bien refusée par le peuple, dans une sorte de maëlstrom où viendraient aboutir toutes les idées que notre époque juge amorales et que la gauche, au dépens de l'histoire, cherche à attribuer à tous ses adversaires.

Le but de la manoeuvre ? La démoralisation des masses par la crainte servile du nouveau péché de société, le crime de la pensée. Tant que vous ne serez pas totalement soumis, vous serez traités de fachos.

S'inquiéter du nombre d'initiatives, c'est s'inquiéter de la démocratie. S'inquiéter du contenu de ces initiatives, c'est se défier du peuple. Se défier du peuple, c'est le premier réflexe des dictatures.

2 commentaires

  1. Posté par Le pragmatique le

    Et si les initiatives deviennent de plus en plus nombreuses, il faudrait que ces journaleux graveleux se posent la question du pourquoi. Je suis sûr que la réponse est fort intéressante. Mais on ne fait pas boire des ânes qui n’ont pas soif.

  2. Posté par Normann le

    Je ne me rappelle plus le nom du gauchiste dans Infrarouge qui disait en substance:” Dans les années 70, il y avait moins d’initiatives et c’était mieux ainsi!”.
    Ce pauvre type n’a pas songé un instant que la situation en 2014 n’a rien à voir avec l
    celles des années 70 ou les 30 glorieuses ??
    Il n’y avait peu de chômage, peu d’insécurité publique (violence gratuite, délits en tout genre), sans parler das bals musettes ou lorsque les coups partaient, souvent cela se terminaient non pas à l’hôpital mais devant une bière à se raconter sa vie, peu de problème d’immigration vu que celle-ci était contrôlée.
    Ces mêmes politiciens qui ont laissé le boxon, permettez-moi l’expression, s’installer et qui voudraient que seul l’Etat puisse régir son peuple comme un brave troupeau de moutons !
    Les nostalgiques de l’époque de Staline à la SSR et leurs acolytes politiciens et journalistes du Temps, de l’Hebdo et des chefs-d’oeuvres littéraires comme le Matin.ch ou le 20 minutes, doivent savoir qu’à présent ils ne parlent plus à des gens qui n’avaient pas droit à l’éducation et n’étaient souvent que de pauvres bougres sans le sous à qui l’on promettait monts et merveilles.
    Internet n’a pas que du bon, mais par contre, les jeunes générations pourront s’informer avant d’avaler tout ce que débitent les pseudo-journalistes rose/verts si enclins à revenir du temps des goulags.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.