Une nouvelle étude scientifique vient de paraître sur les effets du cannabis sur le cerveau, et elle ne va pas plaire aux consommateurs récréatifs. S'il faut souligner que l'étude, effectuée par des chercheurs de la Northwestern University aux Etats-Unis et publiée dans le Journal of neuroscience, porte sur un nombre limité de volontaires (20 fumeurs et 20 non-fumeurs âgés de 18 ans à 25 ans), ses résultats apportent un nouvel éclairage sur les dangers potentiels de la consommation de cannabis. Il s'agit d'une des premières études à s'intéresser aux effets sur le cerveau chez les fumeurs récréatifs, a déclaré le directeur de l'Institut national sur l'abus de drogue américain à Associated Press. Dans un communiqué publié par l'univeristé de Northwestern, le co-auteur Hans Breiter explique les résultats: «Les gens pensent qu'une consommation récréative ne devrait pas poser de problème tant que la personne s'en sort dans son travail ou ses études. Nos données montrent clairement que ce n'est pas le cas. [...] Cette étude remet en question de manière importante l'idée selon laquelle une consommation occasionnelle de cannabis n'a pas de conséquences néfastes.»
L'étude a demandé aux volontaires d'estimer leur consommation de cannabis au cours des trois derniers mois, et montre que même ceux qui ne fumaient qu'une ou deux fois par semaine montraient des signes d'anomalies dans deux régions du cerveau, l'amygdale et le noyau accumbens, impl ... Lire la suite
Extrait de: Source et auteur
Ah, encore une étude épidémiologique, c’est la grande mode depuis un certain temps. C’est un moyen facile pour obtenir des bourses ou un financement et pour justifier sa fonction au sein d’une université.
“This preliminary study has several caveats. First, the sample size does not provide power to examine complex interactions such as sex differences. Because this is a cross-sectional study, causation cannot be determined, although marijuana exposure parametrically correlated with structural differences, which suggests the possibility of causation. Longitudinal studies are needed to determine whether marijuana exposure explicitly leads to the differences observed in this study.”
Et si la structure du cerveau était la cause de la tendance à consommer le marijuana?