Erasmus+ : fermer un onéreux service

NDR. L’UDC communique suite à la décision du Conseil fédéral de débloquer 23 millions pour le programme Erasmus gelé par l’UE.

"Le Conseil fédéral a présenté aujourd'hui une solution de transition et alternative permettant l'association complète de la Suisse au programme de formation UE "Erasmus pour tous" (Erasmus+). Il montre ainsi qu'il est parfaitement possible d'encourager de manière ciblée l'échange d'étudiants et de connaissances. Jusqu'ici, un tiers seulement de l'argent, que les contribuables suisses versaient à ce programme de formation UE, allait véritablement à l'échange d'étudiants. Le reste était absorbé par un libre-service scandaleux et coûtant des sommes énormes pour soutenir une série de projets douteux allant du Forum Pinocchio à des cours de cirque et de yoga, en passant par des campagnes pour le végétarisme. Partant de ce constat, l'UDC demande que Conseil fédéral renonce à l'avenir à une association complète au programme Erasmus+. De plus, le mandat donné à l'agence nationale chargée de l'application doit être retiré et les mesures d'accompagnement doivent être réduites.

Le Conseil fédéral et le Parlement veulent gaspiller plus de 80 millions de francs d'ici à 2020 dans la structure de l'agence nationale et les "mesures d'accompagnement" concernant le programme Erasmus+. Le Parlement avait ouvert un crédit de 185 millions de francs portant sur les années 2014 à 2020 pour la participation au programme effectif. Selon les déclarations du conseiller fédéral Schneider-Amman, l'UE avait par la suite réclamé un multiple de cette somme avant que les négociations n'échouent en février dernier pour des raisons toujours opaques.

Ce fut en réalité une chance, car il s'avère aujourd'hui que le Parlement a été proprement leurré l'an passé. Personne n'avait compris que la majeure partie de cet argent des contribuables, que le Conseil national et le Conseil des Etats entendaient affecter à l'échange d'étudiants, aurait passé dans des "projets de formation" plus que douteux prévus au programme précédent Erasmus+. En fait, diverses organisations et particuliers sans gêne, et même des entreprises fédérales, auraient profité de cette manne pour se faire une vie confortable. On a rarement révélé en Suisse un programme de redistribution international et centralisé aussi absurde.

Pour l'UDC, il est évident que l'échange d'étudiants doit viser des objectifs de formation et encourager les talents. Il faut aussi rappeler à ce sujet que ces échanges d'étudiants et de connaissances se faisaient déjà bien avant les programmes Erasmus. La réalité est que ces programmes UE ont suscité en Suisse aussi des vocations d'assistés.

La Suisse doit stopper dans les plus brefs délais sa participation à des programmes aussi insensés. La solution de transition présentée aujourd'hui par le Conseil fédéral prouve que les deniers publics peuvent parfaitement être ciblés sur des objectifs de formation souhaitables et la mobilité des étudiants. Il faut poursuivre sur cette voie. En revanche, une association complète au programme Erasmus+ n'est pas nécessaire et même inacceptable."

Communiqué UDC, Berne, le 16 avril 2014

 

3 commentaires

  1. Posté par aldo le

    @Ricardo le 27 mars 2016 à 13h18, et maintenant une calamité de plus, le Coran0virus…

  2. Posté par Ricardo le

    AVEC ERASMUS LE SIDA VOUS L’AURIEZ DEJA…

    Voilà un slogan qui ne dépare pas la réalité, puisque vous êtes soumis aux accidents inutiles, aux viols, aux meurtres, à la drogue, à l’alcool et à … l’orgasme. Ci-dessous la réalité reconstituée grâce à l’amalgame “psycho-analytique” méthode efficace et pourtant tant décriée.

    Malgré la volonté de mettre fin à ces millions CHF dilapidés pour d’autres objectifs qu’Erasmus, il s’est trouvé un C.F. complaisant pour remettre de l’argent au profit des étudiants qui voulaient profiter des “bienfaits” de cet organisme de propagande internationaliste visant à fabriquer des élites dépravées, alcooliques et droguées et donc responsables de notre futur…

    Statistiquement la partie noire de cet alibis estudiantin semble nettement au-dessus de la moyenne et constitue bien un risque à éviter. On a pas trouvé dans tamedia-pravda un article vantant les mérites de l’UDC ayant limités la casse, alors qu’elle avait pourtant été faussement accusée d’être l’initiatrice de l’arrêt de ces versements. Comme quoi tamedia-pravda est bien au courant des ses bobards volontaires.

    http://lesobservateurs.ch/2014/03/06/dominik-feusi-seuls-20-derasmus-servaient-aux-echanges-universitaires-audio/
    http://www.lacote.ch/articles/monde/espagne-14-morts-dans-un-accident-de-car-transportant-des-etudiants-erasmus-514956
    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/italie-un-chauffeur-equatorien-accuse-du-viol-d-une-etudiante-belge-7770830585
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/18/drogue-a-berlin-ils-parlent-tous-beaucoup-prennent-250028
    Contenu intéressant, mais à trier. Déjà le titre tout un programme…
    http://www.jetdencre.ch/erasmus-orgasmus-une-aop-en-voie-de-disparition-5988

  3. Posté par Ben Palmer le

    “Il est facile de dépenser l’argent des autres”
    Quand on investit de telles sommes dans des projets, la moindre des choses serait de s’assurer que l’argent est utilisé à bon escient et pour le but initialement fixe. Ce n’était visiblement pas le cas. Notre gouvernement a tout simplement mis l’argent dans le grand chapeau de l’UE. Et l’UE, contente de disposer d’énormes moyens pour un “grand” projet, n’a pas su en faire autre chose que de dilapider cet argent. On dirait que l’UE voulait surtout rendre heureux des “étudiants” pour les gagner pour sa cause. Le grand bienfaiteur pour toute l’Union … grâce à l’argent des citoyens de l’Union.

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