Ample et majestueux comme un fleuve russe, ce premier livre puissant évoque avec grâce et talent la mémoire et l'oubli.
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"La limite de l'oubli", par Sergueï Lebedev, Editions Verdier, 352 pages.Un premier livre peut être la première pierre d'une oeuvre. Et en matière de pierres, quand on est comme Sergueï Lebedev, géologue de formation, quel que soit le chemin choisi, on devine qu'il sera semé de cailloux. Des noirs plutôt que des blancs, car ils conduisent à cette "Limite de l'oubli", cet horizon au-delà duquel l'auteur-narrateur-héros bascule et manque de se perdre dans une recherche grandiose.
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