Reconnaître l’islam et l’enseigner : deux erreurs helvétiques en vue

Mireille Vallette
journaliste
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De la reconnaissance officielle de l’islam par les cantons à un enseignement universitaire sous conditions islamiques, l’habituelle cécité des sphères politiques se renforce.

 

Les communautés musulmanes souhaitent une reconnaissance officielle des cantons (c’est leur prérogative). La revendication est sur le point d’être acceptée à Bâle-Ville et bientôt dans le canton de Vaud. Pas de problème à reconnaître une religion qui nous a apporté des nouveautés super sympa : la ségrégation des sexes (dans ses groupes et dans nos sociétés), les mariages forcés, les niqabs, les foulards des dames et de petites filles, les exigences de prières dans les universités et les entreprises, le refus de serrer la main des femmes ou qu’une femme soit soignée par un homme, l’apparition de centaines de candidats au djihad… Sans compter les liens obscurs de tant de ces mouvements avec les Frères musulmans ou avec des frères turcs tout aussi fanatiques.

Ces revendications sont d’ailleurs souvent des tentatives d’imposition. Ces « agités du porte-plainte » adorent la démocratie quand elle leur permet de revendiquer de nouvelles libertés devant les tribunaux. Et cela se produit par des requérants parfois à peine arrivés, comme l’illustre l’exemple des deux écolières somaliennes de Saint-Gall qui tiennent à leur foulard comme à leur prophète. Enfin, en tout cas leurs parents.

Comme le montre l’Union vaudoise des associations musulmane, qui réclame aussi cette reconnaissance (acceptée sur le principe : une loi est en préparation), les centres et associations ont compris ce qui choque. Ils avancent donc couverts. C’est Christophe Monnot, chercheur et grand islamophile devant l’Eternel, qui malgré lui, vend la mèche. L’UVAM, nous dit-il, avance des revendications «dans des termes socialement et médiatiquement acceptables.», formule « des besoins qui paraissent politiquement légitimes ». Elle utilise une parure de pragmatisme qui «semble découler d’un meilleur vivre ensemble».

 

Tariq du Qatar renforce les liens

 

En 2012, le fondamentaliste et enseignant au Qatar, Tariq Ramadan a été invité pour renforcer les liens entre les membres de l’association. Succès ! Tiens, à propos : on vient d’apprendre par IslamWeb, site officiel de l'islam du Qatar, qu’à l’exemple du prophète, les relations sexuelles sont autorisées dès qu’une fille a 9 ans. Mais le but des associations musulmanes parties à la conquête de nos institutions est plus large, nous dit le même Monnot : nous cheminons «vers un paisible bouleversement des valeurs» L’action d’une association de femmes genevoise encourage «la montée d’actes « rituels » et « cérémoniels», transforme «ostensiblement l’ordre social et politique» et «brouille (...) le privé et le public». Un exemple à suivre, et déjà bien suivi, selon notre chercheur en islamophobie.

Que demandera tel canton à cette religion pour la reconnaitre ? Le respect de nos lois, dont l’égalité entre hommes et femmes. Mais il ne viendra à l’idée de personne de demander des preuves ou de nommer par là tous les comportements aujourd’hui contraires à cette « exigence ».

Et tout se passera aussi hypocritement qu’aujourd’hui, avec toute notre reconnaissance…

 

Fribourg veut de l’islam à l’université

 

La deuxième actualité nous vient de Fribourg. Comme depuis une dizaine d’années, les pays européens rêvent… d’un islam de France, d’Allemagne, de Suisse, etc. Fribourg plein d’audace se lance, malgré un premier raté : une formation proposée il y a deux ans n’avait intéressé personne. Mais le canton est opiniâtre. Cette fois, il compte créer un «Centre suisse pour l’islam et la société» à l’université.

Le recteur de l’Université Guido Vergauwen défend cette noble cause. Il affirme dans une interview : « L’intégration académique d’une religion et la rationalisation des connaissances constituent la meilleure défense contre le fondamentalisme. » Et dans un même souffle : « Un discours totalement distancé sur la religion est quelque chose d’absolument étranger pour un musulman. » On prendra en compte, c’est promis. On imagine qu’il ne sera pas question par exemple, que des historiens contredisent le récit religieux, notamment à propos du Coran (seul sujet d’étude cité).

Il est certain en tout cas, que cet enseignement malgré ses limites annoncées pourrait être déjà très utile sur place. L’Association des musulmans de Fribourg (AMF) indique sur son site que sa référence religieuse est le Conseil Européen de Fatwa et de la Recherche, frérot des Frères musulmans, resté célèbre pour avoir concocté un « Recueil de fatwas » pas piqué des vers : Refus de la liberté religieuse et misogynie hystérique, entre autres. Le préfacier en était Tariq Ramadan et le président Youssef Al-Qaradawi. L’AMF renvoie par ailleurs au site de ce dernier. Le cheik est partisan de l’exécution des apostats, des homosexuels, de l’extermination des juifs, des mutilations pour vol et de multiples autres bénéfices du Coran et de la charia.

Et si l’on croit que l’AMF est une exception, mon premier livre entre autres, témoigne qu’hélas ce genre d’enseignement est fort répandu.

Mais qui s’en soucie ?

Mireille Vallette, 15 mars 2014

 

 

 

17 commentaires

  1. Posté par Eric le

    Merci Mme Vallette, vous êtes très courageuse et vous voyez juste. Hélas grâce à des gens tel que ce M. Matthias les horreurs sur terre ne seront pas finies. En effet lorsque la tolérance de ces gens ”rêveurs et tolérants” sera piétinée par ce radicalisme qu’est une partie de l’islam, alors il faudra de nouveau se battre pour avoir droit à la liberté. Cela à en général un coût humain ! Hélas ce ne sera peut-être plus lui qui se battra mais ses enfants et cela c’est lâche!

  2. Posté par dominique degoumois le

    Toute forme de documentation est bonne et intéressante à consulter, pour vu qu’elle soit exacte! La page *islam en malaisie* sur wikipédia, est très intéressante, elle nous donne plusieurs clefs de lectures, pour mieux comprendre comment l’islam fait pour *colonisé* les pays! Les premiers commerçants arabes s’installent au VII sc. Pendant pplus de 500 ans, les musulmans n’ont représenté que le 10% de la population, mais à partir du XIII sc. un nombre croissant d’arabes sont venus s’installés dans le pays, se maillant à la population autochtone, la malaisie et l’indonésie devinrent des états musulmans au XIV et XV sc.! Voire toute cette page lourde d’enseignements!

  3. Posté par dominique degoumois le

    J’espère pour eux que l’avion de la malaysia airlines, n’aura pas fini en missile de croisière, sur une centrale nucléaire israélienne, avant septembre, sans ça pour parle de cette belle religion de paix, y’aura du travail! Le pilote de l’avion, zahari ahmad shah est décrit par ses proches comme équilibré!!!! Je crains le pire donc!

  4. Posté par Alain Favre le

    L’islam et l’Occident sont incompatibles, et ceci depuis 1400 ans. Et le seront pour toujours.
    Il y en a eu des guerres, des batailles, des invasions, des victoires et des défaites, mais l’Occident a toujours réussi à les repousser. Et ce n’est pas fini…
    Tout le reste n’est que littérature !

  5. Posté par JeanDa le

    @Mireille Valette : Madame vous avez toute mon estime. Votre clairvoyance, votre refus total de la bien-pensance et votre courage vous honorent. Cette “religion de tolérance, d’amour et de paix” n’est rien d’autre qu’une épouvantable gangrène mondiale. J’espère bien que vous poursuivrez longtemps votre action tellement nécessaire.

  6. Posté par G. Vuilliomenet le

    Même si Mireille pense que cinquante livre ne suffiraient pas à Matthias pour avoir une idée de ce qu’est l’islam, je ne peux m’empêcher de lui conseiller la lecture de “Swislam” de Mark A. Gabriel qui est un complément du premier essai de Madame Vallette, “Islamophobie ou légitime défiance”, je dis complément car s’il présente l’actualité musulmane en Suisse, il montre les liens entre certaines demandes, voire exigences des musulmans ainsi que de certaines de leurs attitudes et le contenu de leurs écrits sacrés.

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2013/11/24/swislam-lislam-en-suisse-menace-ou-opportunite/

    Monsieur Alain Jean-Mairet étant modeste, je vais donc faire de la pub pour son blog fouillé

    http://precaution.ch/wp/?page_id=342

    sans oublier la traduction de l’ouvrage de Robert Spencer, islamologue et islamo-lucide, “The Truth About Muhammad”

    http://www.gpii.precaution.ch/?page_id=2

    Nous sommes en principe suffisamment outillés pour montrer que si l’islam est une pseudo religion, il est pire que cela, un système idéologique totalitaire, et je trouve que la réaction des représentants de l’islam en Suisse, je pense entre autres au très modéré islamiste Hafid Ouardiri dont on a pu lire une intervention sur ce blog, au résultat de la votation sur l’initiative interdisant la construction des minarets aurait du mettre la puce à l’oreille des vrais démocrates, ou ceux qui se voient ainsi, là je pense à de nombreux représentants de la gauche, il suffit de chercher sur le net pour avoir leurs noms, ce qui ne semble ne pas avoir été le cas et ne peut que susciter des questionnements quant à leurs buts inavouables (puit électoral potentiel de cette population, volonté de grand remplacement du peuple actuel, corruption, …), allez savoir!

  7. Posté par dominique degoumois le

    Chère Madame Vallette pour ma part, je n’ai aucune confiance en qui que ce soit, en ce domaine, la fourberie, la vanité et l’arrogance sont très mauvaises conseillères!

  8. Posté par dominique degoumois le

    Cher *Matthias*, vous pouvez reprendre 30 ans de Charlie Hebdo, Hara-Kiri, et Fluide Glaciale, vous trouverez des milliers d’histoires très drôles contre les cathos! Des histoires monstrueuses, qui n’ont jamais coûté la vie à qui que ce soit! Faites la même chose avec l’islam et on voit le résultat! Je vous rappelle que le coran est tombé du ciel, que l’islam, contrairement à la science, à réponse à tout! Les propos de Madame Vallette sont juste et vrai! Moi j’ai peur de l’islam et je le dis haut et fort! Ecoutez *anjem choudary* et *shahid malik* sur youtube! Pendant plus de 4 milliards d’années, la Terre n’y eu besoin d’aucune religion!

  9. Posté par Alain Jean-Mairet le

    “quelles sont les pistes à suivre ?”

    Compte tenu du risque que fait courir cette religion à la démocratie, je pense qu’elle ne devrait pas pouvoir obtenir une “reconnaissance” en Suisse par des cantons. Il faut d’abord que la population se prononce sur le principe, en votation nationale.

    Notre système constitutionnel et légal a été conçu, à cet égard, pour gérer des situations problématiques liées à la religion chrétienne. Mais l’islam présente des différences majeures, qu’il s’agit d’examiner et d’analyser convenablement, avant de le traiter comme une sorte de nouveau protestantisme.

    La votation doit donc s’accompagner, préalablement, d’une enquête approfondie portant notamment sur les incitations concrètes qui émanent de la pratique la plus normalisée de la religion musulmane (contenu des prières, interprétations classiques et actuelles dans les ouvrages les plus répandus, incitations issues de la pratique du prophète telle qu’elle ressort des livres les mieux vendus sur le sujet, contenus clairs du coran, consensus durables des juristes musulmans, etc.). Il faut tirer au clair les raisons pour lesquelles l’extrémisme fleurit si aisément au sein des populations musulmanes, sans admettre les poncifs sociologiques servant ordinairement d’excuses, puis mettre en place des solutions éprouvées pour éviter ce genre d’issues.

    S’il n’existe pas de solutions éprouvées, je pense que le mieux est de renoncer très ostensiblement à toute reconnaissance de la religion musulmane, sous toutes ses formes, jusqu’à ce que de telles solutions aient été mises au point et testées dans l’islam. Nous n’avons pas à imposer à notre population un pari d’une telle dangerosité.

    Bien sûr, ce serait un choc. Mais par ailleurs, si un pays parmi les plus démocratiques de la planète en arrive à refuser officiellement la religion musulmane, sur la base d’une vaste enquête et d’une votation populaire, le problème que pose objectivement l’islam aura aussi de meilleures chances d’être reconnu comme tel et enfin traité.

    Quant aux “traitements” possibles, je propose pour ma part de faire subir à l’islam une cure intensive de mise en perspective historique. Il y a en effet de bonnes raisons de penser qu’un grand nombre de ses dogmes les moins savoureux perdraient beaucoup de leur toxicité s’ils s’avéraient a-historiques.

  10. Posté par conrad hausmann le

    De memoire: L’Islam est un boulet pour l’humanité. C’est de Ernest Renan penseur français des Lumières.

  11. Posté par Mireille Vallette le

    @ Mathieu et M. de Rougemont
    Les musulmans qui vivent en Suisse pourraient être des citoyens comme les autres s’ils n’étaient comme les autres formés par des leaders religieux parfaitement intégristes et littéralistes. Je vous renvoie à mon premier livre et d’ailleurs au second aussi : je ne fais pas d’idéologie, j’informe. Jusqu’ici, personne n’a mis en cause ces informations (hors les personnes démasquées), même si tout le monde n’en fait pas les mêmes déductions.

    Les musulmans de Suisse ont comme livre saint le même Coran que les autres. Il comprend un nombre considérable de préceptes discriminatoires, misogynes et violents, d’autres inhumains. Je m’en ficherais comme de ma première chemise si les leaders en question le reconnaissaient et nous disaient qu’ils sont obsolètes (comme le font les autres religions pour leurs textes). De même, je ne crois pas à Mahomet et à ses Hadiths (parfois inhumains eux aussi), mais je n’empêcherais personne d’y croire si ses disciples ne cessaient en son nom et en celui du Coran de renforcera leur emprise religieuse et régressive sur nos sociétés séculières par un nombre infini d’exigences. C’est pourquoi former des imams nationaux n’a aucune chance de réussir. La demande des groupes de musulmans sera de n’enseigner que l’islam traditionnel. Mais même là-dessus, je doute fort qu’ils se mettent d’accord (hélas ni les uns, ni les autres avec une demande d’exégèse).

    De très nombreux musulmans et musulmanes d’Occident luttent au nom des mêmes valeurs que moi contre cet obscurantisme qui recouvre tout le monde islamique. Et de très nombreux autres, quoique fort minoritaires, dans les pays musulmans… où l’on ose s’exprimer dans certains médias de manière plus radicale qu’on ne le tolèrerait sous nos latitudes. C’est ce que font observer entre autres Hamid Zanas et Kacem El-Ghazzali.

    Je précise par ailleurs que je ne pense pas que les femmes qui portent le foulard sont «obligées», elles acceptent avec soumission (à Allah) ce signe de discrimination et l’utilisent comme instrument de prosélytisme. Mais il me faudrait un nouveau livre pour vous expliquer ce qui se passe et même 50 livres ne vous convaincraient pas. Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    Je revendique en revanche pleinement ma liberté d’expression afin de poursuivre mon combat contre l’archaïsme, pour les droits humains et l’égalité entre hommes et femmes.

    Islamophobie ou légitime défiance ? Ed. Favre ; Boulevard de l’islamisme, éd. Xénia.

  12. Posté par Vivi le

    À voir !!! Et à méditer !
    Nous somme une société de lâches !
    http://youtu.be/5Z38qqSZZEc

  13. Posté par G. Vuilliomenet le

    Matthias ou l’expression de la bienpensance malfaisante dont la maxime est “vous ne pensez pas comme moi, alors vous devriez être interdite de parole!”

    En fait, des méthodes dignes des pires régimes démocratiques dont un nom me vient directement à l’esprit. la Corée du nord.

  14. Posté par Michel de Rougemont le

    Il n’empêche qu’il y a environ 400’000 personnes en Suisse originaires de pays de religion musulmane. Tous ne sont pas nécessairement des adeptes de cette religion mais on peut croire qu’une grande partie l’est.
    Ce n’est pas peu et mérite considération lorsqu’il s’agit de savoir comment ces gens s’intègrent ou non dans le pays.
    À mon sens il est préférable que l’étude de cette religion et la formation des imams ait lieu dans notre pays plutôt que là où l’extrémisme domine.
    La question de la “reconnaissance” d’une confession religieuse ne se pose que dans les cantons où la séparation entre église et état n’est pas complète (p. ex. BS, VD). Ailleurs cette question est sans objet. S’offusquer de la prétention de certains musulmans d’obtenir un statut officiel dans ces cantons revient d’une part à entériner le fait de la non séparation et d’autre part à continuer de vouloir ignorer que cette religion existe aussi chez nous.

    Au delà de l’indignation: quelles sont les pistes à suivre ?

  15. Posté par Matthias le

    Message à l’équipe de rédaction:
    Cet article est profondément insultant envers l’Islam, il véhicule un nombre insensé de stéréotypes dégradant sur les musulmans qui vivent en Suisse et qui sont des citoyens comme les autres.
    Je regrette que vous donniez une tribune à Mireille Vallette, qui ne fait que dénigrer une religion, l’Islam, pour sois-disant émanciper les femmes voilées, qui seraient toutes sous la tutelle de leurs maris. Je trouve cette caricature fallacieuse et en dehors de toute réalité politique et sociale.

  16. Posté par Aain Jean-Mairet le

    Nous n’avons aucun exemple historique d’un islam «juridique» (c’est-à-dire ayant fait loi) pacifique et tolérant. Ces gens qui passent pour des intellectuels occidentaux avertis (recteur d’université et autres théologiens et sociologues des religions) et qui s’activent pour favoriser l’intégration de la religion musulmane en Suisse nous mentent sans honte ou font preuve d’une irresponsabilité coupable, ou les deux, lorsqu’ils affirment ou laissent entendre qu’il est possible d’instaurer un tel islam. En fait, personne ne le sait et les populations concernées font office de cochons d’Inde.

    Et ce n’est pas vraiment étonnant: depuis des décennies, il est extrêmement difficile de gagner du galon dans le domaine, disons, religieux, sans accepter certaines règles du jeu, sans renoncer notamment à critiquer le manque d’historicité de la fable de Mahomet et à mettre en évidence ses caractéristiques criminogènes.

    Ceux qui s’y essaient tout de même sont rapidement discrédités par ceux qui se plient à la doxa ambiante, de sorte que les personnes qui, aujourd’hui, sont censées faire autorité, dans les enceintes universitaires, politiques et médiatiques, sont, dans leur écrasante majorité, plus ou moins vendues, plus ou moins sciemment et volontairement, à une certaine vision des choses, à un certain niveau de mensonge, au moins par omission.

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