PHILIPPE BARRAUD
Champ-Dollon n’est pas Abou Graïb. Et n’en déplaise à une cour suprême suprêmement bien-pensante, les autorités genevoises ont le devoir de continuer dans la ligne qu’elles se sont données: protéger la population.
Qu’il y ait des choses à corriger rapidement dans les prisons genevoises, cela tombe sous le sens: l’inadéquation entre le nombre de places disponibles et celui des délinquants incarcérés est évidente, et trahit, incontestablement, un défaut d’anticipation chronique. Voire une tendance à laisser pourrir un dossier impopulaire entre tous pour un politicien: promettre de construire des prisons n’est pas très porteur.
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Le citoyen helvétique, contribuable au premier chef dans tous les domaines où se déploie la générosité de l’Etat, a-t-il oui ou non le droit de savoir et en détail: combien lui coûtent les immigrés inutiles et massifs ? Combien lui coûtent les interventions répétées du corps de police pour calmer, rechercher, sanctionner les immigrés-taulards ? Combien coûte à la justice l’occupation d’avocats, juges et procureurs seulement au service des immigrés-taulards? Au nom de quel droit supérieur immanent le peuple suisse devrait-il admettre ce qu’aucun Etat n’admettrait sur son territoire? On voudrait voir comment seraient traité ces braves gens dans les paradis que la gôôôche a si longtemps exaltés, Corée du Nord, Viet-nam, laos, Chine, Cuba, sans parler de l’Algérie, Maroc, Arabie, Soudan, RDC, etc. mais que son extrême pudeur sur ces questions l’a obligée à mettre sous le boisseau, depuis la chute brutale , soudaine, silencieuse du grand-frère ? Ce qu’une loi peut faire une autre loi peutle défaire; alléguer ‘ad nauseam’ l’incompatibilité avec des lois que nous Suisses n’avons jamais votées est une pirouette dialectique à l’usage seuls des socialos maso-européens; ces lois sont mauvaises, elles doivent être abrogées, d’autres lois doivent être votées: rien de ce que décide le Parlement européen n’est inscrit dans le marbre, je pense. Voter des crédits dispendieux et contraires à l’intérêt du citoyen est sans doute facile aux députés, pourvu qu’ils n’y ne soient pas de leur poche:pas belle la démocratie ?
Pour être plus précis, c’est l’Europe et Schengen qui devraient payer pour ces invasions de criminels, faute d’avoir pu assurer le contrat de surveillance de leurs propres frontières.