Nos lecteurs nous écrivent.
Tel est le titre de l'émission "La Marche de l'Histoire" du mardi 25 février 2014 à 13 h 30 sur une radio française : France Inter
Ayant entendu le mot "Blocher" d'une oreille distraite à l'annonce de l'émission une heure plus tôt, j'ai eu à cœur de me mettre à l'écoute à l'heure dite... Blocher invité sur une radio française Ouah... Mais fallait pas rêver, j'aurais dû me méfier.
En lieu et place de Blocher, l' interviewé, en l’occurrence l'interviewée, une journaliste, Joëlle Kuntz de "l'excellent journal suisse Le Temps que malheureusement on ne trouve pas en France" (dixit l'animateur de l'émission).
Le "oui" à l'initiative l'a emporté, mais France Inter est allé chercher dans le camp des perdants.
Voici en gros ce que j’ai retenu de l'émission au travers de la voix douce et mielleuse de la démolisseuse de service:
- L'attitude de Blocher, à la fois dehors (il fait du fric avec l'étranger) et dedans (il veut garder sa Suisse du passé, ses beaux paysages qu'il veut bien montrer aux étrangers mais pas les partager avec eux) relèverait de la schizophrénie selon l'animateur, ce que Mme Kuntz ne dément pas.
-Blocher a une vision nostalgique et passéiste de la Suisse éloignée des remou , de la violence du monde, mais il est un milliardaire (fallait pas oublier de le dire) ne s’interdisant pas de créer des dizaines d’entreprises à l’étranger dont en Chine.
-Son passéisme, sa ringardise se traduisent dans les choix des tableaux qui ornent les murs de sa maison à Zurich : Anker, Adler, alors que la vraie Suisse d'aujourd’hui, ouverte moderne c’est Pipilotti Rist.
-Gloire à Delamuraz qui avait une véritable vision d’avenir pour la Suisse ouverte etc., etc. Parole est donc donnée à feu Delamuraz qui pourtant pensait au lendemain du fameux dimanche noir que la Suisse allait sombrer. Comme visionnaire, il y a mieux me semble-t-il.
-On nous passe un extrait sonore d' une scène du fameux film sur Blocher « L’expérience Blocher » dans laquelle on entend ce dernier chanter à cappella devant son public une chanson en suisse allemand et dans laquelle, selon la traductrice Kuntz, il dit à Dieu qu’il veut prendre sa place (?).
-Il est ensuite question bien évidemment du vote sur les minarets et l’affiche du mouton noir où l’on nous fait entendre une courte intervention – très courte, on n’est pas là pour la défense du schizophrène – d'Yvan Perrin s’exprimant sur cette affiche à l'époque de cette votation.
-Il est bien entendu question de l'éjection de Blocher du CF : quand on est dans un gouvernement on se doit d'être collégial et d'accepter les décisions prises par celui-ci. Normal qu'il soit écarté de ce gouvernement vu son comportement trop individualiste. Ce qu'approuve l'animateur ; ce qui est tout de même assez cocasse au vu de ce qu'il se passe au gouvernement français avec la Verte Duflot...
En réalité, Mme Kuntz, comme nombre de journalistes – surtout genevois – a besoin d'un auditoire, d'un public plus élargi. La Suisse est trop petite et surtout les Suisses trop ringards, trop ignares... Ils ne lisent pas – ou peu – ses livres, peu – ou trop peu – Le Temps.
L'émission est aujourd'hui en ligne; je vous laisse juger par vous-même...
Marie-France Oberson
Indéniablement, jamais encore la Suisse n’aura compté en son sein autant de traîtres (-esses) à la patrie comme cela se constate actuellement.
Cette catégorie de néo-collaborationistes majoritairement composée d’ultra-libéraux-progressistes (gauchistes bobo à la sauce libérale) n’a d’égale en félonie que cet acharnement à vouloir dissoudre leur pays dans ce magma gluant et non miscible, concocté depuis Bruxelles par des alchimistes aveugles et délirants, à l’image du bouffon de service D. Cohn-Bendit ou, pire encore, de la non moins grotesque Astrid Lulling.
Cependant, nous possèdons l’antidote envié par la majorité des habitants de cette planète, il se nomme “élixir de la démocratie directe”.
Nous serions bien avisé d’en divulguer la recette aux pays alentours le moment venu.
Le Temps est à vendre comme la pensée unique, ne cherchons pas plus loin la cause. Si j’étais acheteur, je me méfierais sérieusement de sa valeur. En grattant un peu, j’ai remarqué qu’il y avait une grande quantité de titres de presse à vendre depuis la disparition de Presseurop. Cette officine n’était-elle pas suffisamment totalitaire pour déplaire à ce point aux donneurs d’ordres? A moins que les tenants de la Pravda aient jugé qu’il était inutile de s’opposer à quelques naïfs qui avaient cru à une Europe réellement démocratique. Remplacés au pied levé par les journalistes des principaux médias à la botte, en quête de reconnaissance, prêt à sauter sur une promotion de futurs rédacteurs en chef adjoints voilà un généreux programme pour imposer la pensée unique…
Pourtant en grattant un peu plus, j’ai commencé à percevoir des pipelines qui reliaient toute cette presse à la botte. Entre le Monde et bien d’autres dont Courrier International et le Temps, il y avait quelques alliances qui m’ont interpellé. Connaissant les mécanismes de la corruption, j’ai imaginé que l’Europe avait créé une agence de propagande Presseurop qui était chargée de vendre des articles de propagande en sous-traitance et par cascades multiples à travers les relais susmentionnés. Factures aux prix forts et ristournes sur un compte dans le Delaware. Et pourquoi le Monde n’aurait-il pas pris le relais de cette mécanique bien huilée ? Plaire à l’Europe et à ses milliards n’est-ce pas une tentation pour monnayer la bonne parole de la désinformation. Et en la matière le Monde a déjà été gratifié de plusieurs ouvrages forts critiques. Soyons bon prince, il ne s’agit que d’illusion bien sûr !
Il est toujours façile de critiquer quelqun quand il n’est pas présent pour défendre ses arguments. Il faudrait inviter cette dame dans l’émission arena ou infrarouge et la placer face à Blocher ou Freysinger ce serait plus drôle 🙂
Depuis l’arrive de *val* à la tête de cette “ex bonne radio”, je me suis déplacé et installé sur France culture! Qui est aussi très manipulée par *les longues langues de bois*, mais la radio suisse, franchement je n’arrive pas, en dehors “d’histoire vivante”, qui est un peu trop souvent *en mode dramatique*! Sur France Culture aussi on critique sans savoir, sauf dans l’émission “Terre à Terre” le samedi matin à 7 heures! Enfin grâce aux archives on peut réécouter! Toutes les émissions sont passionnantes et surtout très peu “politiquement correcte”! Raoul Marc Jennar le 18 janvier, parlait de la politique européenne en matière d’environnement face aux …….USA! OUF! Pas un seul suisse ayant voté NON n’avait écouté cette émission, ça c’est sûr!