Les Neinsager, aurait-on pu lire partout s'ils avaient été UDC, se bricolent un refuge à leur mesure, prenant excuse, on aura tout vu, du "patriotisme"
«J'en avais marre de lire tout et n'importe quoi sur la Suisse. Je ne suis pas patriote, mais quand même!» A la suite du «oui» à l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse, Julien de Preux, 32 ans, n'en pouvait plus de voir son pays traité de tous les noms, ici comme à l'étranger.
Or, aussi curieux que cela puisse paraître, même la RTS a pu observer l'impact éminemment positif de la votation en terme d'image pour notre pays dans toute l'Europe. Il n'y a que cette petite pensée collabobo qui juge utile de simuler le contraire. Que l'on imagine une seconde la réaction des médias si les perdants de la votation sur le remboursement de l'avortement exigeaient de revoter, se réclamant de leur 30% et des conséquences catastrophiques de cette votation en terme d'image. Contre mauvaise fortune bon coeur, adaptez-vous ou disparaissez.
Le site s'appelle theotherhalf, l'autre moitié.
The other half est surtout le nom d'un bon vieux groupe de Rock psyché, autrement plus sympa, issu de l'époque où la génération qui pleurniche, flanqués des quelques descendants hipsterisés que la nature lui a concédés, s'exprimait avec autrement plus de talent sur ce qu'il convenait de changer. On vous le met ici, ça vous occupera.
Et pour les réfugiés du “oui” ?
Je propose un petit coin pour déposer nos crottes, censurée par sa moitié honteuse.
Voici ce que j’avais écrit, hier soir, sur le site de Temps Présent, au sujet du reportage sur Ueli Maurer, dans la partie “vos message à Temps Présent”. Il y avait d’ailleurs deux autres messages qui allaient dans le même sens que le mien, et quelques instants plus tard, tout avait disparu…
“Ça commence par une musique pour film comique, un commentaire au ton léger, puis sarcastique où l’on sent poindre une pointe d’amertume.
Quoi ? un paysan de basse extraction toiser un journaliste ? (entendez, caste supérieure et intellectuelle) Toujours le vieux Sonderbund qui revient par les fenêtres !
Quoi, il y a encore des gens simples qui préfèrent la spontanéité, la simplicité, alors qu’il est de meilleur goût, c’est notoire, de se pâmer devant ce qui brille, devant le grand oeuvre des Shaddok ?
Et j’en passe….
Après Toni Brunner, le joyeux innocent des cimes immaculées, Blocher l’intrigant, voici Ueli Maurer et lui, il ose rire de ce qui vous motive.
Depuis quelques temps, à force de vous entendre, j’ai appris à apprécier les suisses allemands, à les admirer pour leur indépendance d’esprit.
Même si l’on est pas UDC, ni de droite, d’ailleurs, on ne peut qu’être choqué par cet esprit de division qui anime la télévision suisse romande.
Et c’est les mêmes qui divisent, qui accuse de discours de haine quiconque évoque un tant soi peu l’amour de la patrie.
C’est chaleureux à mon cœur de le lire en italien, en allemand et en romanche!