Souvenez-vous, en 2005, pour faire passer la libre circulation, le Conseil fédéral la jouait bonhomme, promettant plus de sécurité, moins de requérants d'asile et moins de frais liés à l'immigration. Mais, surtout, la Suisse gardait le plein contrôle et pouvait refuser une à une les nouvelles règles imposées par l'Union européenne, même si la dénonciation des accords de Schengen devait en être la conséquence. La chose était présentée comme la preuve de la flexibilité de la mesure et du respect de la souveraineté helvétique. Rien, absolument rien, ne devait laisser présager de la dramaturgie sur fond de moralisme exacerbé que nous vivons aujourd'hui. En 2005, boucler la libre circulation était possible, dénoncer les accords de Schengen, c'était cool; mais ça, c'était avant !
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Merci pour ce rappel. Qui n’en est pas un en ce qui me concerne, puisque j’étais ignorant. Comme le capitaine Escartefigue qui était le seul à ignorer qu’il était cocu. Un plus serait de donner les références de la citation.
[La Rédaction: Il suffit pour cela de se donner la peine de cliquer sur le lien…]