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raramente ho incontrato un imbecille del genere!
Dommage que Giuseppe Genna, illustre “crétin transalpin”, n’ait pas mieux connu ses nombreux cousins heureux de trouver en Suisse, à toute époque, un lieu où le travail, s’il ne réservait pas que du bonheur, était du moins proposé sans rechigner à tous ceux qui en voulaient bien. Ce journaliste au petit esprit n’a en rien saisi l’abyssal gouffre entre les institutions fédérales et celles du parlementarisme incontrôlable de sa péninsule. Combien de ces braves Italiens n’entend-on pas dire aux Suisses que nous sommes “Fortunati voi, che non siete nell’Europa…” ça sonne comme un programme de gouvernement à leurs oreilles, lasses déjà des rodomontades de la Commission européenne, ce concile de satrapes absolus. Les Suisses ont montré, par-dessus les chimériques admonestations de la Putzfrau Reding, leur volonté de faire comme chez eux : est-ce trop exiger d’un peuple libre ?