La vente des Tiger F-5 de la Suisse intéresse plusieurs acheteurs

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La vente des Tiger F-5 de la Confédération intéresse divers repreneurs notamment le département de la défense des Etats-Unis. Un tiers de ces avions pourraient être cédé cette année.

Si le peuple se prononce le 18 mai pour l'achat des 22 Gripen Suédois, les anciens avions de combat devront faire place. La Confédération a déjà reçu des offres pour le tiers de ses Tiger F-5, assure Christian Catrina, responsable au Département fédéral de la défense (DDPS), interrogé par la "Nordwestschweiz".

"Les premiers 18 appareils pourraient être vendus encore en 2014", précise le chef de la section Politique de sécurité du DDPS dans une interview parue samedi dans les colonnes du quotidien alémanique. Les 36 autres devraient être mis hors service d'ici au plus tard mi-2016, ajoute-t-il.

Au premier plan des acheteurs potentiels, la Marine américaine. "Une partie des Tiger pourraient aussi être revendus à des sociétés privées américaines, qui souhaitent utiliser les avions de combat à des fins de formation", explique Christian Catrina. La Confédération peut tirer environ un demi-million de francs par appareil.

D'après le chef de la section Politique de sécurité, "il est improbable de ne trouver aucun acheteur". Dans ce cas toutefois, les avions seraient détruits en Suisse.

Répartition importante

Si la Suisse acquiert vraiment le Gripen, le fabricant suédois Saab s'est engagé à conclure des contrats avec des firmes suisses pour plus de 2,5 milliards de francs. Le contrat d'achat des 22 Gripen se monte à 3,1 milliards de francs.

Christian Catrina s'est aussi exprimé sur la clé de répartition régionale de ces affaires compensatoires. Saab avait promis que 30% des 2,5 milliards toucheraient l'industrie romande. "Il est sacro-saint" que des firmes de toutes les régions du pays soumettent des offres concurrentielles.

"Pour mieux imposer là où des investissements devraient affluer, nous réfléchissons actuellement à considérer différemment certaines affaires", souligne en outre le responsable du DDPS.

"Disons que l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich reçoit un mandat pour 20 millions de francs: au lieu de l'estimer à 20 millions, nous pourrions le coter à 30 ou à 40, s'il s'agit d'un mandat qui rapporte beaucoup", explique-t-il. "En retour, le total des affaires compensatoires baisserait."

 

Extrait de: Source et auteur

 

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