"Au delà de la théorie du genre, qui trouve son application en primaire avec les ABCD de l’égalité, c’est aussi la prétention de l’Etat (et de l’Europe) à intervenir jusque dans la sphère privée qui est refusée par les opposants au gouvernement. Car il existe une volonté politique de soustraire l’enfant à ses parents, afin de l’élever dans l’idéologie "républicaine" du moment. Ce mercredi, Le Canard Enchaîné dénonce la "citation travestie" prêtée à la sénatrice socialiste, Laurence Rossignol : "Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents. Ils appartiennent à l’Etat". L’hebdomadaire démontre, de manière convaincante d’ailleurs, que la deuxième phrase n’est pas d’elle. Mais cela ne change rien au désir de déposséder les familles de leurs responsabilités éducatives, selon le vieux procédé totalitaire destiné à construire "l’homme nouveau". Il suffit de lire Vincent Peillon. Voici ce que le ministre de l’Education écrit, dans "La Révolution française n’est pas terminée" (Seuil) (pages 17-18) : "C’est à elle (l’école) qu’il revient (…) d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains (…). L’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi", etc."
Si seulement nous étions seulement au stade de la” tentation “! Comment peut-on écrire des propos d’une telle fadeur alors que des enfants sont entrain d’être utilisés au titre de “l’expérimentation” par les apprentis sorciers aux ordres du Sinistre . Ainsi dans ce Meilleur des e-monde l’homme est-il devenu , de sa conception à sa mort, un objet d’expérimentation diverses et avariées, un matériau au service de la science sans conscience .N’est-il pas pas “plus tard que tu ne penses”, Ivan Rouffiol ?
Autonomie du sujet après avoir arraché tous les déterminismes…?
Il reste quoi ensuite comme repères? Rien, le néant, le chaos.
Que monsieur Peillon réalise d’abord son apocalypse personnelle et il verra ensuite s’il souhaite déclencher l’apocalypse générale.
Et d’où sort-il tout son fourbis de transsubstantiation, liturgie, clergé et nouvelles tables de la Loi?
Qu’il expose au grand jour son catéchisme, sa doctrine.
Après la salutaire séparation de l’Eglise et de l’état, au nom de quoi devrait-on maintenant subir un état qui s’institue en Eglise dont par dessus le marché (ou par dessous) l’idéologie demeure inconnue?
Pire que le nazisme, pire que le communisme, un totalitarisme qui tient secrète sa doctrine.
Comment lutter dans ce cas?
Roufiol dont la référence politique est … Nicolas Sarkozy : :-))