«La Théorie du Genre» : Paranoïa, enfumage ou destruction de la famille?

Un résumé intéressant:

"La « théorie du genre »est au cœur du débat médiatique et politique depuis ce début 2014.

Quelle est à sa définition ? Son But ? Qui la Promeut et qui la combat ?

Autant de questions ouvertes auxquelles il est primordial de répondre de manière factuelle, sans passion ni positionnement politique."

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2 commentaires

  1. Posté par Jean-Pierre Canot le

    Jean-Pierre CANOT BERGERAC le 4 février 2014

    Lettre ouverte à :
    Madame Najat VALLAUD-BELKACEM
    Ministère des Droits des Femmes
    35, rue Saint-Dominique

    75007 PARIS

    .

    Madame le Ministre,

    « La théorie du genre, qui explique “ l’identité sexuelle ” des individus autant par le contexte socioculturel que par la biologie a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets ».
    C’est vous-même qui faisiez cette déclaration le 31 aout 2011, un an avant la pitrerie qui se déroula à la crèche de Bourdarias.
    Je dois vous avouer que nonobstant mon modeste niveau bac+5, je n’ai pas compris grand-chose à ce que vous déclariez, mettons cela sur le fait que je suis sans doute retombé en enfance, à moins, ce qui me consolerait, que je réponde non à la question « Parlez-vous le socialiste ? » posée par Michel Schneider dans le Point du 30 janvier.

    Mais voilà que vous déclarez le 3 juin 2013 : « La “théorie du genre” n’existe pas. Ça n’existe pas. En tout cas je ne l’ai jamais rencontrée. Quand on parle de genre, ce qui existe, c’est les “études de genre”. […] Vous avez en effet des chercheurs qui s’intéressent à la façon dont la société organise une relation d’inégalité entre les hommes et les femmes. […] Je soutiens les études qui portent sur ces sujets. En revanche, de théorie du genre, je ne connais pas. » !
    Cette apparente volte-face pourrait apporter de l’eau au moulin de ceux qui voudraient démontrer que, ne comprenant rien à la question, vous êtes amenée à faire n’importe quoi lorsque vous traitez des problèmes liés au genre, c’est-à-dire aux caractères sexuels acquis qui ont une influence sur le comportement en société.

    Votre position changeante, si l’on peut dire, toute étude sérieuse conduisant à une théorie, est d’ailleurs à rapprocher de la nécessité affirmée par Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale de lutter contre les « stéréotypes de genre », ou des termes de ce rapport « snuipp » en mai 2013 : « le genre ennemi principal de l’égalité » ou « déconstruire la complémentarité des sexes ».

    Le terme « stéréotype » revient de façon récurrente à propos de ce genre qui selon vous ne relèverait plus d’une théorie, ce qui m’a amené ignorant que je suis à en rechercher la définition dans le Larousse.

    1. Expression ou opinion toute faite, cliché.
    2. Situation, comportement, attitude de type répétitif sans aucune originalité.
    .
    Il apparaît curieusement que les véritables stéréotypes en la matière seraient en fait des éléments du langage socialiste quant aux expressions, opinion toute faite ou cliché que vous et les vôtres ressassez sans arrêt. Ceci traduirait bien chez vous une situation, un comportement ou une attitude de type répétitif dont la sinistre originalité serait la remise en cause :

    – de lois fondamentales de la biologie, et de leurs conséquences sur le comportement des Hommes – au sens êtres humains du terme-,

    – de l’indispensable équilibre entre matérialisme et spiritualité, cette dernière devant disparaître dans l’acharnement socialiste à instaurer un matérialisme athée, ce qui est favorisé par la mondialisation et le multiculturalisme.

    La dialectique chère à l’intelligentsia socialiste, et que vous pratiquez à merveille, tend à faire accroire à un interlocuteur ou a un public que l’on a raison quel que soit le détenteur de la vérité.
    Quel outil merveilleux cette dialectique chère à certain système totalitaire de sinistre mémoire, qui permet notamment dans l’activité politique et de codification des lois, de décider que la vérité indiscutable est la vôtre, celle du moment, même si elle est différente de celle de l’instant qui précède !

    Tout ceci conduit de la part du pouvoir et donc de vous-même, à déplorer avec un charmant sourire et une délicieuse compassion touchant à l’insulte, que des centaines de milliers de manifestants naïfs, se soient laissés prendre au piège que leur auraient tendu de dangereux provocateurs, extrémistes de droite bien entendu.
    La chose est d’autant plus grave que ces pauvres inconscients, prenaient le risque que, les provocateurs aidant, la manifestation ne tourne au drame avec les risques que cela pouvait avoir sur des familles, des vraies, venues au grand complet.

    Ces pauvres gens se sont donc trompés, sans doute de date, en ne comprenant pas que votre vérité du moment n’était plus celle du jour où ils avaient décidé de manifester.

    Il faut pourtant bien reconnaître que tous ces sujets d’une grave actualité qui inquiètent à juste titre la masse de vilains, à vos yeux, conservateurs, sont que vous le vouliez ou non rattachés à la notion de genre, qu’il s’agisse de théorie, d’études ou de tout ce que l’on voudra.

    Axel Kahn dont on ne saurait contester la connaissance de ces problèmes, indiquait il y a peu :
    « Pour résumer on peut dire que le sexe c’est l’inné. Et le genre c’est l’acquis : l’éducation, l’environnement, les normes sociales ».

    La démarche du pouvoir en place touchant aux problèmes de genre, concerne directement les trois ministères de la Famille, de l’Education nationale et des Droits de la femme, ce qui permet au passage de pratiquer le « c’est pas moi c’est l’autre », ce que vous faisiez de façon délicieuse, avec encore là, votre charmant sourire, dimanche soir.

    Il s’agit en effet pour le pouvoir socialiste de corriger les « stéréotypes » pouvant avoir une incidence sur l’égalité entre les sexes, ou sur le comportement vis-à-vis de minorités ayant un comportement sexuel différent de la grande majorité.

    Sur l’égalité entre les sexes, il faut sans discussion possible arriver à une égalité de traitement que vous avez le tort, et on est là au cœur du problème, de confondre avec l’égalité de comportement.

    Sur les minorités ayant un comportement sexuel différent de la majorité, il est essentiel qu’elles soient respectées en tant que personnes, ce qui ne signifie pas que l’exception doive devenir la règle comme vous entendez que ce soit le cas, mais qu’elle la confirme tout simplement.

    Il faut donc prendre les dispositions voulues pour que ces corrections interviennent dès l’enfance, et vous et les vôtres entendez que ce soit l’École et non les familles qui fassent ce nécessaire.

    Votre confusion de l’égalité de traitement avec l’égalité de comportement, ne peut que conduire à des incohérences, qui laissent à penser que vous entendez, au-delà du genre c’est-à-dire de l’acquis, intervenir sur le sexe, c’est-à-dire l’inné.

    On ne peut que rire si l’on est inconscient, mais plus raisonnablement qu’être terrorisé lorsqu’on vous voit participer dans les écoles à des expériences où l’on entend banaliser les sexes obligeant les garçons à jouer à la poupée et les filles avec des voitures.
    Cela entend-on dire doit permettre à l’âge adulte que les femmes ne soient pas condamnée à être femmes de ménage alors que les hommes dirigent les entreprises.

    Au-delà du caractère infamant que vous entendez donner à la femme de ménage et à travers elle à la femme au foyer, il y a chez vous dans ce comportement la certitude absolue que dans la société moderne, ne doive être prise en compte que l’aspect matériel des choses toute notion de spiritualité étant rejetée.

    Contrairement à ce qui est affirmé dans les études sur le genre, la société n’est pas à l’origine des stéréotypes que vous entendez détruire selon lesquels elle conduirait les filles à ne s’intéresser qu’aux poupées et les garçons qu’aux voitures avec les conséquences que cela aurait sur le respect de l’égalité dans les seuls aspects matériels de l’existence, notamment la vie professionnelle.

    C’est la fonction indicible de maternité, caractère inné sur lequel les lois de hommes ne sauraient revenir qui donne à la femme ce comportement acquis dès l’enfance, que vous n’avez ni le pouvoir ni le droit de détruire, relevant plus, sans qu’elle soit exclusive, de la spiritualité que de la matérialité.

    Les stéréotypes que vous dénoncez font que l’homme acquiert quant à lui dès l’enfance un comportement que vous n’avez ni le droit ni le pouvoir de détruire, relevant plus, sans qu’il soit exclusif, de la matérialité que de la spiritualité.

    Les caractères innés du sexe, sur lesquels vous ne pouvez rien encore une fois, se retrouvent chez toutes les espèces animales présentant un dimorphisme sexuel où la femelle joue plus à la poupée, et le male plus aux voitures.
    Ah je vous vois venir ! Mais nous ne sommes pas des bêtes direz vous. Certes ! Il reste que l’acquis ne saurait l’emporter totalement sur l’inné, et que la complémentarité des sexes ne saurait être sans risques transformée en égalité.

    Je sais, et c’est sans doute sur cela que vous vous appuyez en partie, que la théorie de Darwin notamment des caractères acquis, longtemps contestée voire rejetée est remise à l’honneur en ce début du vingt et unième siècle.
    Des chercheurs sérieux auraient en effet démontré que notre vie est influencée par le mode de vie de nos grands-parents.
    Nous y voila donc, il suffit de modifier le comportement sexuel de nos petits, pour que le nouveau genre, l’acquis, soit transmis aux générations futures, l’égalité des sexes dans le comportement serait ainsi définitivement assurée.

    Le drame est cependant double.

    Le comportement sexuel, tend de plus en plus à dissocier les plaisirs tirés des activités du sexe, de la fonction de procréation qui tend elle-même à ne plus relever de ces activités dont elle était le but exclusif.
    Il est sans doute trop tôt pour l’affirmer, mais ce comportement n’aura-t-il pas une influence sur la sexualité des descendants de ceux qui l’adoptent ?
    La stérilité observée de façon de plus en plus fréquente ne serait-elle pas un caractère acquis par un comportement de limitation des naissances chez les générations précédentes ?

    L’égalité absolue est synonyme d’équilibre parfait, or la vie n’existe que par des déséquilibres, « la marche est la répétition d’une chute évitée. », la complémentarité, qui n’est pas l’égalité, est une forme de déséquilibre, elle est donc une des conditions de la vie du couple.

    Il est dans votre démarche pour l’égalité de graves incohérences, telle cette recherche de la parité dans un monde où les deus sexes seraient égaux.

    Si les femmes et les hommes sont égaux au sens où vous l’entendez, cela signifie qu’une fonction quelle qu’elle soit peut être indifféremment occupée par des personnes de l’un des sexes sans pour autant nuire à l’autre.
    La parité est donc une ineptie si égalité il y a telle que vous la concevez.

    Si vous entendez appliquer la parité au nom de l’égalité, pourquoi n’est-elle pas systématiquement appliquée au sein du couple depuis la réforme de la loi sur le mariage ?
    Mais répondrez-vous, là : « c’est pas moi c’est l’autre ! ».

    L’autre confirme que la parité est une ineptie dès l’instant où il y a égalité, et que l’application de cette égalité à des couples d’un même sexe qui ne sont donc pas appariables entraine l’accès au mariage dans la perspective de fonder une famille.

    Et c’est là que les choses se compliquent.
    Les études du genre, puisque l’on en est encore dites vous aux études, sans pouvoir déboucher sur une théorie, n’ont pas à ce jour abouti à la possibilité que se reproduisent deux personnes de même sexe, à moins peut être que l’on envisage de faire des boutures, de « cloniquer » dirons-nous, si vous voulez bien pardonner la vulgarité.

    Les Socialistes refusant au nom de l’égalité que les homosexuels fassent exception à la règle, doivent donc trouver une solution pour que la procréation soit possible au sein de couples du même sexe.
    Les voilà donc enfourchant allègrement les dadas de la Gestation Pour Autrui, et de la Procréation Médicalement Assistée où les enfants finiraient par être produits dans des éprouvettes selon un processus digne du « Meilleur des Mondes ».
    Ceci permettrait de respecter le sacro-saint droit du couple à l’enfant, alors qu’il est d’ailleurs proclamé dans une nouvelle contradiction que cet enfant ne saurait appartenir à la famille.

    L’importance des réactions de ceux qualifiés de réactionnaires, extrémistes rétrogrades, conduit pourtant le Gouvernement à différer l’examen de la loi sur la famille.
    Ce ne peut pourtant être que partie remise, le mariage étant acte fondateur de la famille, on ne saurait admettre que famille il y ait sans possibilité d’enfants.
    Les partisans de l’éprouvette ne sont d’ailleurs pas inquiets quant aux conséquences du report, ou même du retrait de ce projet de loi, puisque les règles de libre circulation dans notre merveilleuse Europe, permettent de passer des frontières, qui n’existent plus, pour aller acheter ailleurs des enfants en toute légalité et sans droits de douane.

    Il fallait pour que la mascarade fut complète que l’on décidât de faire en sorte que les stéréotypes du comportement acquis – le genre – fussent définitivement effacés et remplacés par des règles de comportement nouvelles permettant, au-delà de l’égalité des sexes et du respect conséquent des droits de la femme, de déboucher sur la production industrielle d’enfants en éprouvettes.

    Cela ne pouvait de toute évidence être fait qu’au sein de l’École, et tout étant joué à trois ans en matière d’éducation, il était nécessaire que les enfants fussent très jeunes enlevés à l’influence de la famille.
    « Arracher l’enfant à tous les déterminismes », le premier étant celui de la famille, clamait haut et fort le Ministre de l’Éducation nationale lors de sa prise de fonctions.
    La morale dite laïque enseignée, avant même d’apprendre aux petits à parler à lire et à écrire, doit définir les règles du comportement dans cette nouvelle société, avec notamment les outils poupée et voitures, et remplacer, sans discussion possible, la morale traditionnelle exécrée fondée sur les lois de la nature, qui régissent notamment les règles de perpétuation de l’espèce au sein de la famille.

    On peut hélas craindre, même si des manifestations pacifiques de masse réfrènent les ardeurs des excités du genre, que ceux-ci n’abandonneront jamais l’espoir de codifier les lois de la nature – les mêmes n’espèrent-ils pas modifier le climat ?- .

    Ils ont en cela la conviction qu’en modifiant le genre donc l’acquis, ce dernier deviendra l’inné des générations futures.

    Mais non ceci n’est pas idiot et correspond bien au souhait des inconséquents socialistes d’intervenir sur la loi biologique !
    Je me permets d’ailleurs en conclusion, à titre de démonstration et sans trop forcer le trait, d’envisager ce qui pourrait advenir si ces apprentis-sorciers arrivent à leurs fins dans leurs dangereuses manipulations.

    Savez-vous Madame le Ministre qu’il existe en matière d’élevage bovin la technique dite de progeny testing –test de descendance- qui permet de sélectionner les taureaux en fonction de leurs capacités laitières c’est-à-dire de leur aptitude à générer des vaches ayant une forte production ?
    La semence des meilleurs est conservée sous azote liquide pour un temps illimité, et l’insémination peut donc intervenir bien après que le géniteur potentiel ait disparu.

    Appliquons donc cela à l’Homme.
    La semence émise par un seul homme durant sa vie peut féconder des milliards d’ovules.
    On pourrait donc avec un brin d’eugénisme, sélectionner un, ou à la rigueur quelques males dont on aurait vérifié qu’ils n’engendrent que des femelles, conserver leur semence sous azote liquide, ce qui permettrait d’assurer la descendance pendant des millénaires, sauf panne de courant.
    On passerait ainsi d’une situation de patriarcat, où la prédominance matérielle de l’homme est insupportable, à un avènement du matriarcat, règne de nouvelles Amazones où la poupée serait le seul outil d’éducation, et où le respect de l’égalité n’impliquerait plus que l’on ait recours à la parité.
    Les genre et sexe male n’existant plus, leurs seuls vestiges seraient dans ce processus de « cryogénèse », le Gaméto-congélateur mondial de la descendance, et les paillettes de semence y conservées.

    Je vous prie d’agréer Madame le Ministre l’expression de sentiments très attristés, teintés du tout petit espoir que mes remarques puissent vous aider à vous référer à des vérités et valeurs constantes, et non à des inepties éphémères relevant d’un effet de mode.
    Jean-Pierre Canot

  2. Posté par Sancenay le

    Plus grave que cela : la tentative brutale et cynique de mise en place d’une dictature totale par la perversion de l’ordre naturel débouchant sur l’instauration d’un chaos social très difficilement réversible. Même les abominables Hitler ,Satline et Mao n’y avaient pas pensé . Il faut lire et entendre cette excellente recension d’Agora Vox pour appréhender la violence abjecte et cynique contenue dans cette agression contre notre civilisation.

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