Je ne comprends pas. Ce n’est pas possible. Qu’est-ce que je vais devenir sans les droits de l’homme et sans Caroline ? Vais-je rester toute ma vie un esclave ? Sous la pluie ?
Je sors pour faire une belle promenade. Il pleut et je n'ai pas de parapluie. Qu'est-ce que je dois faire ? Je voulais prendre un parapluie et je l'ai oublié. Comment se fait-il que je n'arrive pas à faire ce que je veux faire ? Et qui a décidé de faire pleuvoir ? Qui m'a fait oublier mon parapluie ? Il y a quelqu'un qui me pourrit la vie. Qui détourne ma volonté d'homme libre ? Il faudra que je m'adresse à la commission des droits de l'homme. C'est pas normal qu'un citoyen d'une démocratie comme moi ne puisse pas faire ce qu'il veut. Nous sommes nés libres, bon sang !
Déjà mouillé par cette pluie impertinente, je rentre chez moi et j'allume la télévision. Immédiatement je me sens coupable. Je ne devrais pas regarder le petit écran. On dit que ça abrutit. Mais qui a dit ça ? Ne suis-je pas libre de faire ce que veux ? N'ai-je pas enclenché la télévision librement ? Pas tout à fait, puisque je me sens coupable ! Ah là là, comme c'est fatigant de penser !
Pour m'arrêter de penser, je me mets à regarder intensément la télévision. Ça tombe bien, parce qu'il y a justement une émission sur les droits de l'homme avec Caroline Fourest, une grande militante. D'un perchoir, elle jette un œil d'aigle sur le monde et y détecte tous les manquements à ces droits. Je n'aimerais pas avoir affaire à elle. Avec sa petite bouche agressive, elle dénonce les inégalités, l'intolérance, affirme et réaffirme le droit de chacun à faire ce qu'il veut, même à changer de sexe. Heureusement qu'elle est là, parmi nous, pour empêcher les hommes de bafouer ces droits sacrés. Je vais lui parler de la pluie et de mon parapluie. Je suis sûr qu'elle va repérer cette horrible instance qui m'empêche de faire ce que je veux, qui fait pleuvoir quand je ne veux pas qu'il pleuve, qui me fait oublier mon parapluie. Il y a tout de même bien quelqu'un qui est responsable de mon manque de liberté !
Quelqu'un, donc, qui ne respecte pas les droits de l'homme. Avec Caroline, je vais amener ce monstre au tribunal, et là, elle va me défendre. Je me réjouis. Je vais enfin devenir un homme libre et sortir dans la rue avec ou sans mon parapluie. Comme je voudrai. Quant à la pluie, elle n'aura qu'à bien se tenir face aux droits de l'homme. On va bien voir qui est le maître ici
Le lendemain, j'appelle Caroline au téléphone et lui parle doucement, vu qu'elle me fait peur. Elle me dit de parler plus fort. Comment ça, parler plus fort, hurlai-je dans l'appareil ? Vous êtes qui, vous, pour me donner des ordres ? Silence au bout du fil. A-t-elle raccroché ? J'insiste, mais le téléphone est comme mort. J'appelle le service des dérangements et donne le numéro de Caroline. On me répond que ce numéro n'existe pas.
Je ne comprends pas. Ce n'est pas possible. Qu'est-ce que je vais devenir sans les droits de l'homme et sans Caroline ? Vais-je rester toute ma vie un esclave ? Sous la pluie ?
Jan Marejko, 27 janvier 2014
Votre problème de gouttes de pluie serait soluble dans un déluge.
Dans l’eau on ne sent plus la pluie.
Bien entendu il faudra sauver les animaux et pour cela construire une arche.
Un mâle et une femelle de chaque espèce, hum, hem?
Euh finalement non, mauvaise idée, j’entends déjà le kangourou transsexuel réclamer une place dans l’arche, le loup transgenre hurler à la discrimination, un couple de pinsons homos présenter leur certificat de mariage et tous se plaindre de l’humidité ambiante, de la qualité de la literie et du manque d’espaces de loisirs sur cette croisière.
Retrouvez plutôt votre parapluie.
Cher Monsieur Marejko, de quoi diable vous plaignez-vous ? Genève fourmille de Carolines,
elle en est même une pépinière. Et cela ne date pas d’hier ! Les Carolines grenouillent dans une caste qui masque leurs impuissances, le vide existentiel qui, au fond, est inhérent à chacun. Elles ont leurs pendants mâles, mais ici les quotas sont peut-être ici inversés.
Caroline débusque des droits au fur et à mesure qu’elles constate leur violation. Violations qu’elle traque sans doute sans merci, jusque dans les chiottes ?
Le mot « race” est banni ! Tant mieux, car depuis un certain temps je ne connais que des engeances. Comment nommer, en effet, cette maîtresse d’école qui m’a fait part de son indignation car j’avais dit de moi que j’étais « dur d’oreille” au lieu de malentendant! Et comment nommer cette caste scolaire qui était du même tabac ? Je vous assure que j’ai vu des choses absolument délirantes! Pour ne pas dire grotesques! C’était pourtant il y a plus de 20 ans. Et déjà les Caroline sévissaient. Bienveillantes Carolines…
Caroline Fourest ne parle et n’écrit que pour elle-même, en France, elle est très peu suivi dans ses analyses. C’est une carriériste qui vit de subventions du contribuable (mag. Prochoix), d’allégeances aux puissants et aux médias mais surtout de ses innombrables mensonges et arrangement avec la vérité. Exemple parmi d’autres : elle soutient les Femens qui viennent de l’extrême droite ukrainienne et se veut la combattante de toute forme de racisme etc etc. Heureusement, tout cela est de + en + visible car bcp de personnes lui apportent la contradiction voire même la désavoue preuve à l’appui. Enfin, n’oubliez pas que tout ça se passe à Paris, entre-soi, dans le déni de réalité comme toujours dans ces milieux clos et viciés.