La Suisse a toujours accueilli généreusement, mais de manière contrôlée, des travailleuses et travailleurs étrangers en leur offrant des perspectives professionnelles et personnelles. Cependant, ces dernières années, la Suisse a perdu le contrôle de l’immigration. De plus en plus de populations désireuses d’un avenir meilleur affluent dans notre pays qui ne dispose plus des instruments lui permettant de gérer et de limiter efficacement leur nombre.
L’attitude du Conseil fédéral au sujet de l’initiative contre l’immigration massive doit nous interpeller. Récemment notre nouveau Président de la Confédération a eu le toupet de rappeler à la RTS, à une heure de grande écoute, que le Conseil fédéral n’effectuait « que son devoir d’informer » et ceci en multipliant les prises de positions orientées et sans nuance contre l’initiative de l’UDC. Pour le citoyen lambda, il devient évident que le Conseil fédéral se fait le porte-parole des intérêts de l’UE en Suisse. A se demander si nos autorités fédérales ne sont pas devenues de simples baillis au service de l’ « Empire européen». Il semblerait que se battre pour obtenir des meilleures conditions en vue de mieux réguler l’immigration devrait être le but de nos sept « sages ». Manifestement, ils préfèrent dire aux Suisses qu’il faut subir et ne rien dire.
Les adversaires de cette initiative parlent, comme souvent, de xénophobie, de fermeture, d’exclusion. Ceux-ci n’ont généralement que ce mot à la bouche pour appeler à plus de « tolérance » vis-à-vis des clandestins, plus de « générosité » dans les politiques migratoires. Ce mot, comme tant d’autres, est devenu un mot piégé. Il est le symbole d’une idéologisation du débat dont les victimes sont nos compatriotes les plus pauvres et les populations légalement immigrées et désireuses de s’intégrer.
Les conséquences négatives de cette immigration sans limite sont toujours plus manifestes. En effet, nos villes sont en premières lignes face aux problèmes générés par des personnes ne s’intégrant pas, faute de qualifications professionnelles nécessaires. Les assurances sociales n’arrivent plus à gérer l’afflux de nouveaux « clients ». Il est donc grand temps que la Suisse retrouve les moyens de gérer l'immigration et de limiter l'afflux d'immigrants toujours plus nombreux. Durant les cinq ans écoulés le nombre officiel d'immigrants en Suisse a dépassé de 380 000 celui des émigrants. Ce chiffre correspond à la population de la ville de Zurich. En soixante ans seulement, la proportion d'étrangers vivant en Suisse a presque quadruplé – et cela bien que la Suisse n'ait jamais naturalisé autant d'étrangers.
La proportion d'étrangers vivant en Suisse a explosé entre 1950 et 2010 pour passer de 5,9 à 22%. L'Office fédéral de la statistique prévoit une nouvelle augmentation massive en raison de l'immigration. Selon les différents scénarii, 10 millions de personnes pourraient alors vivre en Suisse d’ici une vingtaine d’années. Notre Conseil fédéral et les défenseurs de la libre circulation feraient bien de faire sienne les sages paroles de Charles de Gaulle qui rappelait dans les années soixante que: « pour pouvoir aboutir à des solutions valables, il faut tenir compte de la réalité ». En effet, il semble qu’ils en soient complètement déconnectés.
En attendant, les conséquences de cette immigration incontrôlée ne se font pas attendre: routes et trains bondés, explosion des loyers et des prix des terrains, dumping salarial, travailleurs détachés et entreprises UE faisant une concurrence déloyale à nos entrepreneurs. Qu’en est-il de la criminalité étrangère, de la crise sociale et économique que l’on risque d’importer chez nous ? Aucune réponse crédible. Ne nous avait-on pas promis des mesures d’accompagnement lors de l’acceptation des bilatérales ? Devant l’inactivité et le manque de courage l’UDC a au moins le mérite de proposer une solution.
Le 9 février glissons un OUI dans l’urne pour soutenir une initiative qui, bien que peut-être imparfaite, apporte au moins une solution à une problématique qui ne prendra que plus d’importance à l’avenir.
Alexandre Cipolla,
A la une de la principale vitrine d’actualités en Pologne, on peut lire en titre : “La Suisse, nouveau paradis des travailleurs polonais”. Ce que peu de gens semble savoir, c’est de l’ouverture totale des frontières et du marché du travail en Suisse, le 1er mai 2014, pour les polonais et les 7 autres pays de l’Est.
L’article est une éloge à l’émigration et “invite” les polonais, principal foyer d’émigration en Europe, à venir s’installer et travailler en Suisse. Aucunement, il n’est fait mention des effets négatifs de cette immigration pourrait avoir pour les suisses, bien au contraire, tout est rose, d’après eux, au “paradis sur terre”. L’article commence par faire miroiter les impressionnants salaires “de plus de 5000 euros par mois” (plus de 10X supérieur aux salaires polonais), passant par “l’équivalence des diplômes”, suit “la très forte offre d’emplois” (alors que le chômage dépasse 15% en Pologne), se concluant par “bonnes conditions de travail” et “généreux système de prestations sociales”, bref tout est génial et superlatif ici. Alors pourquoi donc rester en Pologne, avec des emplois précaires et des salaires misérables (il suffit de lire les commentaires plus bas), quand on a “le paradis” à portée de chez soi ? Après avoir lu de telles âneries écrites et propagées, comment ne pas s’étonner d’être “envahis” par des centaines de milliers d’immigrés et du dumping à tous les niveaux ?
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