Le mois d'octobre dernier, la rédactrice en chef du Matin accusait l'UDC de « dérapages joliment pétainistes ». En cause, l'initiative de ce même parti sur les déductions fiscales à accorder aux familles élevant elles-mêmes leurs enfants; initiative qui, selon Ariane Dayer,

« Encourage les femmes à rester à la maison et s’accompagne d’un ravissant dessin : un papa, une maman, deux enfants, un chien et un ballon rouge à croix blanche. Maréchal, nous voilà. » (source)

Aujourd'hui, le même journal trouve à reprocher l'exact inverse au même parti. En cause, l'opposition du conseiller national UDC Jean-François Rime, président de l’USAM, à des pauses d'allaitement d'une heure et demie par journée de sept heures; le tout au frais des patrons cela va de soi.

Commentaire de l'auteur de la pige:

"Décidément, les femmes font rien qu’à embêter les patrons. Déjà qu’ils doivent supporter financièrement – eh oui,beaucoup le perçoivent encore ainsi–les congés maternité de leurs employées.

[...] La suite logique sera-t-elle une initiative soutenue par le président de l’USAM et conseiller national (UDC/FR), Jean-François Rime, baptisée «Enfanter ou travailler, il faut choisir»?" (Le Matin, p. 2, 20.01.2014)

Entendre l'UDC, du côté des patrons sans la moindre considération pour les femmes qu'ils emploient, veut empêcher les femmes de vivre leur maternité ou de travailler.

On récapitule: vous cherchez à favoriser le temps partiel des mères et l'interruption temporaire de travail le temps de la maternité en offrant des déductions, vous avez la gauche, le PLR et la classe patronale sur le dos, vous êtes pétainiste. Vous trouvez que 20% de la journée de travail, en sus du congé maternité, au frais de l'employeur, pour allaiter, c'est trop, vous êtes un salaud de patron. de toute évidence, quoi que vous fassiez...