A l’étranger la démocratie directe suisse suscite toujours autant d’intérêt.
L’UDC (parti de droite nationale suisse) ne manque jamais une occasion d’exploiter le goût prononcé des citoyens helvétiques pour le référendum. Le 9 février prochain, à l’initiative de l’UDC, les Suisses sont donc invités à se prononcer pour stopper l’immigration massive.
Si les Suisses, dans leur majorité, trouvaient au fond d’eux-mêmes l’audace de dire oui à la proposition de l’UDC, cela entraînerait la fin du droit au séjour à durée indéfinie pour les immigrés, la fin du regroupement familial et la fin des aides sociales accordées aux immigrés.
L’immigration tolérée par la Suisse serait strictement tributaire de ses besoins économiques réels.
L’UDC mène campagne en mettant l’accent sur ce que l’immigration coûte à la Suisse. Chaque année, l’immigration nécessite la construction de 35.000 nouveaux logements, l’embauche de 500 enseignants supplémentaires, l’ouverture de 70 écoles de plus, l’ajout de 380 lits d’hôpitaux,…
L’UDC souligne les conséquences pour l’empreinte écologique et démontre que cette immigration entraîne également chaque année la mise en circulation de 42.000 voitures supplémentaires. L’immigration massive, précise l’UDC, provoque chaque année la disparition de terre cultivable suisse pour construire de nouvelles cités où loger des immigrés.
Et l’UDC, se référant à une récente étude de l’Institut de recherches conjoncturelles de l’Ecole polytechnique de Zurich, proclame que, non, l’immigration ne crée pas de richesses suffisantes pour couvrir tout ce qu’elle coûte aux contribuables suisses !
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Oui il faut non seulement stopper l’immigration, mais il faudra bien revoir un jour, plus en détail toutes les naturalisations de ces dix dernières années.