Christophe Blocher et Didier Burkhalter à l’Albisguetli 17.1.2014

Christophe Blocher : les bilatérales sont un pas vers l’adhésion.
Le projet de rattachement institutionnel de la Suisse à l’UE est «un contrat de type colonial», a dénoncé vendredi Christoph Blocher lors de la traditionnelle fête de l’Albisgüetli à Zurich.

Extraits : 20Minutes, 17 janvier 2014

"Christoph Blocher a appelé les Suisses «à ne pas se laisser leurrer».

Le projet de rattachement à l'UE est «un coup porté à l'indépendance et la liberté de la Suisse», a déclaré Christoph Blocher. Il a appelé les Suisses «à ne pas se laisser leurrer», car «les associations économiques et les managers» et «la classe politique» sont «de très mauvais conseillers».

Si la Suisse se porte bien aujourd'hui et qu'elle est considérée comme une «île de prospérité», c'est parce que le peuple suisse a refusé l'adhésion à l'EEE en 1992, selon le conseiller national zurichois. L'UE est «une erreur de construction intellectuelle» et y adhérer serait «abandonner notre indépendance et notre liberté».

Lettre à l'UE

Le vice-président de l'UDC a remis à Didier Burkhalter un exemple de lettre que le Conseil fédéral devrait envoyer au président de la Commission européenne José Manuel Barroso pour lui signifier que la Suisse «ne peut pas répondre positivement à vos exigences concernant un rattachement institutionnel». Il ne reste plus qu'à la signer, a lancé Christoph Blocher au président de la Confédération.

L'UE menace d'abandonner les accords bilatéraux si la Suisse accepte l'initiative contre l'immigration de masse. La Suisse «n'a plus besoin d'accords», car l'UE est dans la position de demandeur et non pas la Suisse, a encore déclaré le tribun zurichois. Le renouvellement des bilatérales est «en réalité un grand pas vers l'adhésion de la Suisse à l'UE».

Seule option

La voie bilatérale est la seule option politique soutenue majoritairement par les Suisses et il n'y a pas d'autre plan, a déclaré le président de la Confédération, invité pour la deuxième fois à l'Albisgüetli. La Suisse n'est pas membre de l'UE et elle ne veut pas le devenir, a-t-il ajouté.

Les négociations en vue d'élargir les bilatérales n'ont pas encore commencé. Il est donc trop tôt pour spéculer sur le résultat. La Suisse est en position de force et n'a pas le dos au mur. «Nous n'avons pas besoin à tout prix d'un résultat»... "

Source : 20 Minutes, 18 janvier 2014

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2 commentaires

  1. Posté par Andrea le

    Après le oui le 9 février (qui est déja sur mon bulletin de vote, enveloppe affranchie!), il faudra s’atteler à introduire explicitement dans l’article 140 de la Constitution Fédérale en matière de référendum obligatoire tout accord visant la soumission de la Suisse à un quelconque droit d’organisme étranger!

  2. Posté par Le pragmatique le

    Entièrement d’accord avec Blocher. Il ne saurait être question d’abandonner notre souveraineté et de rentrer a part entière dans cette dictature UE.
    Clairement oui le 9.2.. Il n’y a de toute façon pas que l’argent quoi que puisse en penser Économie suisse et cts. Notre qualité de vie n’est pas moins importante.

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