Le ministre italien de l'intégration Cécile Kyenge sur la RTS:
Le ministre (dès 03:00) veut prêcher les "valeurs de l'Europe" dans les écoles.
Dès 09:11
"Nous sommes en train de construire une société multiculturelle, puisque l'Italie, c'est un pays qui a commencé il n'y a pas longtemps avec une immigration de masse."
Dès 09:36
"Je crois que l'Italie doit chercher un modèle qui doit s'adapter à l'immigration que nous sommes en train d'observer."
Dès 12:00, le ministre dit vouloir renégocier Schengen-Dublin pour que la frontière de Lampedusa ne soit plus considérée exclusivement comme une frontière italienne mais européenne. Comprendre que l'on pourra entrer, En France, en Grande-Bretagne, en Suisse, rien qu'en passant la frontière maritime italienne... Le dernier avantage théorique des accords de Schengen tombe à l'eau.
Dès 18:00 évocation de loi d'exception pour intégrer encore plus d'immigration.
RTS Journal du matin 17.12.2013
Je me souviens des sous recoltés à chaque carême quand nous étions enfants. Les petits dons fait à de diverses organisations pour soutenir les “petits africains”, les images que l’on soumettait ponctuellement à nos sentiments de culpabilité pour qu’ils “puissent avoir leurs chances”. Je me rappelle un slogan d’une association d’aide à l’Afrique: “Tu es mon avenir, je suis ton avenir”.
Je me rends compte à quel point ceci était prémonitoire…
Cette dame, pourtant ministre de son pays d’adoption, ne parle pas en faveur de l’Italie, mais bien pour sa première patrie et ses frères restés au pays :j’y vois déjà un conflit de fidélité; elle oublie que l’Italie n’a fait qu’accueillir des immigrants de ces pays qui jusque-là ignoraient l’existence même de l’Europe, tant qu’elle se contentait de leur verser régulièrement l’équivalent de 35 plans Marshall, entre 1950 et 1980. Les milliards ont fondu, ils n’ont pas permis le “décollage” de l’Afrique, qui continue à demander comme d’habitude aide et secours extérieurs; mais pourquoi le Japon, bien moins loti en ressources naturelles que l’Afrique n’a eu besoin de personne après l’aide américaine qui a suivi la guerre ? Et ses voisins asiatiques, qui les a jamais aidés comme on a aidé toujours l’Afrique ? Personne ; et ils sont devenus exportateurs dans le monde entier sans quémander ni aide, ni moyens: ils travaillent et ignorent la corruption comme on la connaît en Afrique. Mme Kyenge doit revenir aux réalités: l’Afrique, avec toutes ses indécentes richesses, doit s’aider d’abord elle-même en mettant fin aux conflits tribaux et confessionnels qui la déchirent depuis toujours, bien avant la colonisation.