"L’ancien secrétaire d’Etat Jean-Daniel Gerber. Dans une interview à la Neue Zürcher Zeitung, il évoque trois possibilités pour faire obstacle à un trop grand nombre d’initiatives populaires.
Premièrement, faire passer le nombre de signatures de 100'000 à 200'000.
Deuxièmement, diviser par deux le délai pour la récolte des signatures en le faisant passer de 18 à 9 mois.
Troisièmement, un quorum au Parlement: seules devraient être soumises au peuple les initiatives qui ont préalablement convaincu un certain pourcentage de parlementaires."
Ou comment arracher le pouvoir au peuple pour le réserver au Parlement.
Entièrement d’accord JeanDa, les élus sont de plus en plus dérangés par leurs électeurs. A se demander si nous n’avons pas à faire à un putsch.
Vivement le printemps européen.
Le pire, rétrospectivement, c’est de se rendre compte que notre Etat a confié des responsabilités à un tel personnage et l’a grassement rémunéré avec nos impôts.
Vite, une initiative pour réduire la retraite des anciens secrétaires d’Etat.
Et comment ce “génie” pense-t-il faire passer ces changements ? S’imagine-t-il une seule seconde que le peuple acceptera ?
Je crois que toutes les systèmes politiques sont victimes du même syndrome : leurs dirigeant cherchent par tous les moyens à faire disparaître tout ce qui pourrait ressembler à de la démocratie.
La démocratie a éventuellement été bonne pour les élire, mais passé ce cap, ça dérange ! Ça empêche de se légiférer parmi en rond. Donc il se fixent comme but de la museler, et tous les moyens sont bons !