Brunschwig-Graf: racisme, en finir avec l’indignation

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Dans une interview au Journal du Matin de la RTS, la présidente de la Commission fédérale contre le racisme dit vouloir mieux contrôler les partis politiques ainsi que les débats relatifs aux question de l'immigration.

Elle semble marquer une légère évolution de stratégie pédagogique devant l'agacement évident des masses confrontées au prône anti-raciste (dès 02:20) :

"Je pense qu'on ne peut pas faire avec la culpabilisation ou la moralisation. On doit trouver vraiment des chemins, parce que le racisme est une tentation qui peut être en chacun d'entre nous, quelque part sans qu'on le sache, ou le rejet de l'autre, je dirais."

Passons sur l'oxymore, dépasser la culpabilisation parce qu'elle sommeille par principe au tréfonds de chacun de nous.

La fin est mieux:

"Et je pense qu'il faut travailler un petit peu là-dessus et essayer de faire en sorte que les gens dépassent ces sentiments-là et connaissent l'autre. Et ça c'est un combat qui est beaucoup plus difficile et long à mener que de l'indignation périodique dans la rue."

A propos d'indignation périodique populiste inutile, moraliste et culpabilisante et, par conséquent, forcément sans effet, chère Martine Brunschwig-Graf, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

 

RTS Journal du Matin 17.12.2013

4 commentaires

  1. Posté par Pascal le

    + 1.

    C’est quand même fou. Aujourd’hui, on n’a plus le droit de penser ce que l’on a envie. Il faudrait penser comme les politiciens veulent que l’on pense. Et bien non. Si je ne veux pas avoir d’ami d’ailleurs, c’est encore mon droit, non ? Ou n’ai-je que des devoirs envers l’ailleurs ?

    J’emmerde les gens comme MBG qui veulent nous renier le droit de mener notre vie comme bon nous semble.

  2. Posté par G. Vuilliomenet le

    Je vais en parler à mon chien. Je pense que les critiques de MBG lui feront aussi chaud au coeur qu’à moi. 😉

    Je partage tout-à-fait l’avis de Martine va dans le mur.

    Au nom au droit à l’autodétermination des Peuples, je revendique le droit de choisir les populations avec lesquelles je peux vivre, ou ce droit ne serait valable que pour les populations non européennes?

    Sérieusement, j’en ai marre de ces malfaisants de la bienpensance qui veulent castrer les Européens.

  3. Posté par Martine va dans le mur le

    C’est mon droit de refuser “l’autre”, de ne pas être intéressé par “l’autre”, de ne rien en avoir à cirer de “l’autre”, surtout si “l’autre” s’est généralement imposé, n’a jamais été invité, tente de m’imposer sa culture qui n’a rien à voir avec MON pays, MES traditions, MA culture, MON groupe ethnique. Si bluewin.ch veux goûter à l’exotisme, je pars 3 semaines en vacances. Et généralement je suis heureux de rentrer CHEZ MOI. La définition du racisme de Martine est bien étrange. On m’impose des populations provenant de cultures arriérées et en plus je devrais faire des efforts pour les aimer, admirer leur culture qui me fait vomir et les comprendre. Bref, m’adapter.
    C’est non, Martine, et cela n’a rien à voir avec le racisme mais simplement à voir avec l’héritage que j’ai reçu et que je transmets à mes enfants: celui qui dit que Mozart et supérieur au tam-tam africain.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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