Le conseiller communal le plus célèbre de la Chaux-de-fond se lâche sur lesobservateurs. Interview exclusive.
L'affaire Legrix continue de défrayer la chronique. Le principal intéressé explique cela par le profond "traumatisme" qu'aurait représenté l'arrivée de la droite, celle que la gauche ne peut tolérer, sur les hauts du canton de Neuchâtel.
Selon Jean-Charles Legrix, le conseil communal aurait voulu lui faire signer un chèque en blanc, il s'y est tout simplement refusé.
"J'ai dérangé certaines habitudes, certains copinages."
Il se dit encore "absolument certain" que sa condition d'UDC explique, pour une bonne part, la nature de sa situation. On lui aurait proposé la démission comme solde de tout compte, il a refusé... Il faut dire que Jean-Charles Legrix est du genre contrariant. "Je ne veux pas être sous tutelle", martèle-t-il, fort du soutien de ses électeurs.
A propos des cantiques de Noël, il dit hésiter à se rendre aux repas de fin d'année des différents service qu'il a dû diriger:
"Si on doit être sérieux comme des pompes à juste manger son assiette, moi je préfère cent fois mieux boire un bon verre avec ma femme à la maison et puis passer une soirée agréable plutôt que de se dire qu'on est épié et qu'on ne peut pas bouger un petit doigt."
Bref, rigolard et bon vivant, même s'il accuse le coup, à mille lieues du profil type de l'évangéliste grimaçant monté en neige dans les médias; un homme à (re)découvrir.
Détails inédits, langage fleuri inimitable, Jean-Charles Legrix dit tout et plus encore:
Interview lesobservateurs.ch Jean-Charles Legrix 13.12.2013
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