A l’école du genre

Jean Romain
Jean Romain
Ecrivain, philosophe, député PLR GC Genève

« Si parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu’où il vous est permis d’aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous tenir : avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment, car ce que vous allez communiquer à l’enfant, ce n’est pas votre propre sagesse, c’est la sagesse du genre humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité. » Jules Ferry, circulaire du 17 novembre 1883

Depuis des décennies, un fait a été mis en lumière par les sciences humaines : tout n’est pas génétique, donc naturel, mais toutes les sociétés sont le fruit d’une culture qui lui est propre. Nous sommes issus du travail de l’histoire jusque dans nos manières de voir, de comprendre et de sentir le monde qui nous entoure. L’enfant qui vient au monde est l’héritier, qu’il le veuille ou non, d’une conception du monde préalable, et pas plus qu’il ne choisit sa langue maternelle, il ne choisit la vision du monde. Les théoriciens du genre s’appuient sur cette découverte des sciences humaines pour radicaliser leur proposition : réduire la part biologique de la réalité humaine ; nous sommes les enfants d’une culture, et donc de préjugés et de stéréotypes. Le sexe l’est à part entière.

Le travail, dès lors, des théoriciens du genre sera de déconstruire le passé et de reconstruire une nouvelle réalité selon laquelle chaque individu pourra se choisir, choisir ses préférences, ses options identitaires. Le petit garçon ou la petite fille ne naît pas masculin ou féminin, cet individu neutre est le fruit d’une éducation qui le pousse à se masculiniser ou à se féminiser, et cette dimension générique purement historique doit être déconstruite. L’identité sexuelle est uniquement culturelle, arbitraire, et donc elle est remodelable. C’est un rôle dans lequel nous nous coulons en fonction de nos souhaits : dans le grand supermarché d’intensités, nous choisissons celle qui nous convient.

Cette théorie, dans son essence, est une théorie de l’affranchissement de ce qui est prétendument naturel, un peu dans la suite d’un Sartre ou d’une Simone de Beauvoir. On ne naît pas homme ou femme, on le devient en choisissant ses actions. Nous sommes donc dans le constructivisme. Le LGBT (L’acronyme LGBT signifie : Lesbienne-Gay-Bisexuel/le-Transgenre) est le programme politique le plus actif sur le sujet.

Plus grave : cette théorie entre à l’école. Non pas comme une possibilité existante, parmi d’autres théories philosophiques à étudier, mais comme un modèle d’éducation à l’égalité. Or l’éducation à l’égalité et donc à la tolérance est une fort bonne chose, mais aujourd’hui nous sommes entrés dans l’éducation à l’équivalence ; et la théorie du genre est l’arme utilisée pour y parvenir. D’où la citation de Jules Ferry : demandez-vous, instituteurs, si un seul honnête homme puisse être froissé par ce que vous allez dire !

A Genève, la socialiste nouvellement élue à la tête du Département de l’Instruction publique, n’est pas fermée aux thèses du LGBT. Elle a signé, en mai 2008, avec bien d’autres députés, une résolution (R 563) qui flirte avec les idées de la théorie du genre. Surtout, elle a participé en octobre 2013, avec d’autres candidats au Conseil d’Etat, a un débat sous l’égide du LGBT, qui affirme que l’actuelle présidente du DIP est favorable à ses thèses… Est-ce vrai ?

Certes, le temps a passé depuis 2008 ; certes, le mois d’octobre fut celui de la pêche aux voix, mais l’école est une caisse de résonance sensible de toute une société. Il est hors de question d’y valoriser certaines théories dans l’air du temps. Ce qu’il faut transmettre à l’élève ne sont pas les élucubrations de la théorie du genre sur l’air de « du passé faire table rase », ce qui faut lui transmettre ce sont « ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité. » Car dans cet héritage, on trouve largement de quoi fonder le respect des autres, le refus les exclusions diverses, et la leçon de l’égalité.
Jean Romain

 

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10 commentaires

  1. Posté par Denis Calomens le

    “le travail, dés lors, des théoriciens du genre sera de déconstruire le passé et de reconstruire une nouvelle réalité selon laquelle chaque individu pourra se choisir, choisir ses références, ses options identitaires”… Des mots sages et pertinents ! Cependant, il n’y pas que les tenants de la “sexualité alternative” qui procèdent ainsi. Prenez le cas des vegans et autres animalistes : c’est exactement ce qu’ils font en niant la condition naturelle et le métabolisme OMNIvore de l’être humain, afin de le façonner selon leurs conception “alternative” de l’humain et de la société. Mais comme le morceau est un peu gros à faire avaler en une seule fois, d’abord on s’attaque à la fourrure (produit “bio” et “renouvelable” si il en est !) ensuite, on passe à la chasse et à la pêche, pour finir avec les consommateurs de viande. Le combat s’arrêtera lorsque le dernier être “humain” (mais peut-on encore parler d’humain ?) broutera de l’herbe ou consommera des graines tout en ayant une sexualité interchangeable. Tout un programme ! Ne riez pas, il s’agit du même cheminement de pensée, et c’est pour cela que l’on retrouve souvent les mêmes individus dans les manifs des animalistes ou des associations du style LGBT. Les dérives de la catastrophe sociétale et identitaire qu’à été mai 68…. Elle est belle la société que certains rêvent pour demain. Bref, le mariage entre Frankenstein et Orwell, avec Bambi comme témoin.

  2. Posté par Laura le

    Monsieur Romain,
    Merci pour votre réponse qui me permet de mieux comprendre votre position. Si je demeure en désaccord avec vous sur la question de la théorie du genre et du mariage homosexuel, nous partageons en revanche le même avis sur la pénalisation des clients de prostituées, qui me paraît être une aberration voulue par quelques extrémistes qui placent leur idéologie au-dessus de la sécurité et des conditions de travail des prostituées. Comme quoi un “réac” et une “bobo” peuvent trouver des terrains d’entente!
    Merci pour cet échange, meilleures salutations

  3. Posté par Jean Romain le

    Non, chère Laura, je ne suis pas dans la caricature ni dans la désinformation. Je peste contre cette tendance lourde qu’on retrouve à bien des tournants : on prend une thématique ; on en isole un aspect ; on le pousse à l’extrême ; et on ajuste la flèche sur ce qu’on veut détruire.
    Prenons, l’exemple de cette loi socialiste qui entend prohiber ceux qui paient les services des prostituées. C’est vrai que bien des femmes sont exploitées et martyrisée par la prostitution. Alors on légifère dans un déni de réalité confondant. Par exemple, en Norvège, la loi de 2009 sur la prostitution punit les clients, qui encourent jusqu’à six mois de prison et une amende. Inspirée de la réglementation de la Suède voisine, la philosophie de cette loi est de reconnaître que les femmes sont victimes d’un trafic. Or un rapport montre que c’est le contraire qui se passe ! La loi norvégienne favorise la violence des clients envers les prostituées, le commerce du sexe se déplaçant vers la clandestinité. La Norvège est sur le point de faire marche arrière. Mais les socialistes Français, qui se claquemurent dans leur habituel déni de réalité et leur conception naïve du monde réel, n’entendent simplement pas.
    La théorie du genre fonctionne de la même manière. On prend un aspect de la découverte des sciences humaines, et on le radicalise. (Cf. mon papier initial de ce post)
    Un concept opératoire est bien au fondement d’une théorie. En effet, si le concept de « genre » permet de montrer que certains comportements sociaux – que la biologie n’est en mesure d’expliquer – deviennent plus clairs, et si on utilise ce concept de classification des comportements masculins et féminins pour en faire le socle d’une explication politique (par exemple le mariage pour tous), on se trouve bien en présence d’une théorie.
    En outre, remarquer que les standards du comportement mâle ou féminin ont été modifiés à travers l’histoire, pas besoin d’être très attentif pour l’affirmer, mais utiliser cela pour en faire la charpente d’une construction « hors sol » afin de justifier une visée politique, non seulement on est en présence d’une théorie mais encore d’une élucubration.
    Bien à vous-

  4. Posté par Laura le

    Cher Monsieur Romain,

    Vous me reprochez de vous avoir “fait dire ce que vous ne disiez pas”. Je suppose que cela fait référence à ma supposition selon laquelle vous trouveriez sûrement la source d’information que je proposais “gauchiste” et “bobo”. Je vous présente mes excuses si cette hypothèse (notez l’emploi du conditionnel) s’avère erronée. A la lecture de votre dernier commentaire (où il est question de la “calamité” que serait la “gauche bobo”…), je ne pense toutefois pas avoir trahi vos positions par cette supposition bien innocente.

    Je n’ai jamais eu l’intention de vous faire la “morale”. Au contraire, il n’est ici nullement question de principes moraux, mais de rigueur intellectuelle. Je n’ai fait qu’attirer votre attention sur le fait que le genre est un concept et non une théorie. Il s’agissait là de ma principale critique à votre endroit, et vous avez choisi de ne pas y répondre.

    Je partage votre avis quant à l’individualisme de la société et son alimentation par l’école. Dans une certaine mesure, je souscris également à ce que vous dites sur la culpabilisation et sur l’obsession liée à intolérance et au racisme, la première ayant beaucoup à voir avec la seconde.
    En revanche, je suis convaincue que ce n’est pas par la caricature et la désinformation que l’on pourra lutter efficacement contre ces évolutions néfastes, mais bien en rendant à la raison la place qui devrait être la sienne, dans la société comme à l’école.
    En relayant le mythe de “la” théorie du genre, vous entrez dans la même logique émotive et irrationnelle que celle des féministes intégristes ou des antiracistes totalitaires. Une vraie critique des études de genre, argumentée et éclairée, vous honorerait et montrerait que vous n’êtes pas “dans l’air du temps” – à savoir dans l’anathème (“élucubrations”), dans la pensée binaire (les résistants à la destruction de la civilisation contre les bobos-gauchos) et dans le rabâchage de syntagmes à la mode (ici, c’est “la théorie du genre”; chez vos adversaires, c’est “le mariage pour tous”; tous deux sont des manipulations sémantiques).

    Avec mes meilleures salutations.

  5. Posté par Jean Romain le

    Parfaitement d’accord avec vous, Mme Oberson.
    Cette gauche bobo est une calamité pour la France, mais aussi pour notre pays où elle agite les mêmes rêves de changer la nature humaine.
    Mais le peuple ne s’y trompe pas : elle est en recule. Il faut ne plus lui donner le pouvoir maintenant.

  6. Posté par Marie-France Oberson le

    A propos de ” genre,” le gouvernement français s’est-il rendu compte qu’il a fait une grossière erreur avec la loi sur le “mariage pour tous” ?
    En effet avec cette loi, devaient disparaître du vocabulaire officiel les mots “père” et “mère”..
    Or il semblerait que le dit gouvernement ait “oublié” de plublier les Ordonnances y relatives..
    Le délai était au 18 novembre..
    Le président Hollande a fait le forcing pour faire passer cette loi scélérate pour satisfaire les milieux gay qui l’ont soutenu dans sa campagne électorale; les conséquences de cette loi menée tambours battants n’ont pas été étudiées..et , 6 mois à peine après la promulgation de la loi, les apprentis sorciers réalisent qu’effacer des mots aussi importants et significatifs que “père” et “mère” est très compliqué sinon impossible..
    Juridiquement, on est dans l’impasse…et dans la mélasse…
    ” Tout ceci témoigne de l’improvisation de ce gouvernement.On n’a pas mesuré l’étendue de cette réforme de civilisation et de ses conséquences sémantiques et terminologiques” dixit un professeur français de droit public.
    Et oui, quand on veut changer la Nature on se heurte à certaines réalités. Ce n’est qu’un début..

  7. Posté par Jean Romain le

    Chère Laura,
    Le problème n’est pas de faire lire ou non l’Emile ou Le Deuxième Sexe. Lisons-les, c’est évident. Je dis d’ailleurs que nous devons nous intéresser dans les cours de philosophie à tout ce qui agite les hommes lorsqu’ils pensent et écrivent.
    Le problème est tout ailleurs : il réside non pas dans un court débat sociétal, mais plus profondément, mais dans une vision de l’être humain, vision que je ne partage pas le moins du monde. Mais il est assez sidérant de me faire dire ce que je ne dis pas !
    Quant à votre mise en garde pour « éviter l’effet de poncifs », vous irez tenir à d’autres une morale de maîtresse d’école.
    Maintenant l’essentiel : l’école est le champ d’exercice de toutes les théories les plus ubuesques qui soient. Ces théories ne sont pas présentées comme un quelconque objet de critique, mais c’est dès l’école primaire qu’on les distille comme allant de soi. Ce n’est d’ailleurs pas seulement la théorie du genre qui est présentée comme allant de soi, mais bien d’autres conceptions se fondant toutes sur des structures à peu près identiques :
    – La culpabilisation ;
    – L’émotion ;
    – L’individualisation extrême où l’élève est mis au centre de tout ;
    – L’appel incessant à la menace de racisme, d’intolérance, etc.

  8. Posté par Laura le

    Cher M. Romain,

    Je ne doute pas que vous êtes réfractaire à des médias tels que Rue89, que vous qualifieriez peut-être de “bobo” et de “gauchiste”; il n’empêche que l’article intitulé “Au risque de radoter, « la théorie du genre » n’existe pas” pourrait vous permettre d’éviter les poncifs de ceux qui crient à la catastrophe sans jamais s’être donnés la peine de s’intéresser au sujet. Si je doute que cet article vous fera changer d’avis, il pourra au moins, espérons-le, élever un peu la qualité du débat.
    http://www.rue89.com/2013/06/29/risque-radoter-theorie-genre-nexiste-243298

    Par ailleurs, je salue votre réflexion quant aux limites que doit savoir s’imposer un professeur dans l’exercice de sa fonction. De mon point de vue, il est évident qu’aucune matière, aucun champs d’étude, aucune théorie, aucun concept (le genre étant à ranger dans cette dernière catégorie, et non dans l’avant-dernière) ne saurait être introduit à l’école sans qu’il ne soit l’objet d’un point de vue critique, laissant la place à des interprétations et à des sensibilités différentes.
    Pourquoi ne pas faire lire à ses étudiants aussi bien L’Emile que Simone de Beauvoir? Le simple fait de les inciter à réfléchir au rapport entre les sexes, et au genre, serait-il en soi une mauvaise chose?

  9. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Bravo à monsieur Romain, et merci! Un texte, bien connu, vient s’inscrire dans les propos de monsieur Bertez. Lequel rappelle que ” le père c’est la Loi”! Voici donc le deuxième article du décalogue. Tu honoreras ton père et ta mère afin que tu vives longtemps dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne”. Je cite de mémoire. Çe texte à fondé en partie le pouvoir de la pédagogie noire, voir Alice Miller dans “c’est pour ton bien”.
    À son propos j’aimerai dire que réduire père et mère à la petite famille est pour le moins, réducteur.
    Mais le verbe honorer, lui et en hébreu, ouvre un espace de réflexion. Car il indique une valeur très forte: la gloire! Rien de moins. Mais aussi le poids. Je pourrais donc dire, accordé du poids à tes racines. Ce qui confirme votre propos. Je vais même jusqu’à dire que si la notion de gloire semble l’exclure, il est avantageux d’accorder poids, même s’il est léger, ou négatif. On ne chois ni ses parents ni le lieu de sa naissance. Un autre détail me semble significatif. “Le pays que l’Eternel te donne”, à toi, n’est pas une relation de cause à effet avec la qualité des pères. Ce qui rejoint le propos d’un autre auteur, récemment publié dans les Observateurs. Lequel mettais en évidence la part du mystère. D’un autre en moi.
    Donc, d’un côté on a tendance à statufier les parents. Et de l’autre, à les discréditer. Honorer, donner du poids, n’est pas cela.
    Je n’ai jamais pu encaisser ni Sartre ni Beauvoir, même quand j’étais un véroleux. Il est pourtant vrai que l’on devient, que l’on se détermine par ses choix. Si tant est qu’ils ne sont pas induits par séduction (éducative en particulier). Mais de la a dire que l’on va choisir son genre au supermarché, il y a un abîme. Notez que j’ai rencontré des gens qui, dans l’angoisse de ne pas ressembler aux idoles (je me cherche, je ne sais pas qui je suis) vont chercher des identités au supermarché des méditations diverses, des gourous, du soufisme. De la défense des opprimés, des victimes, des animaux et autres démarches louables.
    Bref! À Jules Ferry j’accorde un bon poids. Un poids chaleureux. Plein de sagesse et de pertinence. Merci Monsieur Romain, Monsieur le Professeur. Vous me donnez envie de retourner à l’école. D’ailleurs j’y suis! Dans les rues de Bangkok. Et je suis fier comme Artaban! Chaque jour je progresse d’un mot ou deux, d’une phrase construite, d’une voyelle. Ah… Les voyelles thaïes. Avant, après, au dessus, au dessous, avant et après… Aie! Un défi! Je vous en parle car juste à avant de lire l’article de Bruno Bertez je venais de penser à l’infantilisation des gens… Au cours d’une méditation inspirée par la vue des gens et de la ville.

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