Ne manquez pas l’éditorial d’hier 27 novembre de Thierry Meyer, le rédacteur en chef de 24 heures : « La logique d’un corps qui bat en retraite ». L’expression de la complainte des Romands qui seraient lâchés par l’armée.
Mes compatriotes vaudois – mais sont-ils vraiment mes compatriotes, cet assemblage de descendants de travailleurs venus du sud ou de l’est de l’Europe, d’expatriés anglo-saxons, français ou allemands aujourd’hui si nombreux en ce canton ? – geignent sur le fait que l’armée veut abandonner quelques casernes ici ou là. Cela fait des dizaines d’années que cette presse - 24 heures ou le Matin- accuse l’armée d’à peu près tous les maux, donne la parole à tous les imbéciles qui auraient vaguement quelque chose à reprocher quoi que ce soit se rapportant à l’armée, glorifie et donne un maximum de publicité à tous les pseudo-humoristes qui vivent de leur anti-militarisme primaire, sans que personne au niveau des autorités romandes ne réagisse. Cracher sur le militaire, cela a payé et cela paie encore.
Depuis des décennies, la gauche se bat pour la suppression de l’armée. Depuis des décennies, 24 heures fait le jeu de la gauche. Il n’y a pas besoin d’être un grand exégète pour lire entre les lignes de ses journaliste et comprendre pour qui ils se battent…
La gauche domine maintenant la plupart des exécutifs cantonaux de la Suisse romande et s’il reste des représentants de la droite, ils se manifestent surtout par leur esprit de collaborateurs – au sens français dans les années 40 – avec la gauche.
Et voilà ce magnifique éditorial, d’une hypocrisie totale, qui fait semblant de gémir et qui n’est rien d’autre que du chantage :
« L’armée bat en retraite pour réduire son train de vie. Elle n’a pas d’autre choix. Mais elle serait bien inspirée de ne pas laisser en plan des régions qui ont certes profité de sa présence, mais qui l’ont aussi servie, et en ont accepté contraintes et nuisances. Elle ne peut espérer conserver l’adhésion à ses projets de modernisation, qu’elle dit cruciaux comme l’achat de nouveaux avions de combat, sans accompagner activement la reconversion des places qu’elle délaisse. »
A ce stade-là, Thierry Meyer pourrait avoir l’honnêteté d’indiquer combien de millions il veut recevoir et sur quel compte pour cesser sa campagne contre l’armée…
Géo
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