Les parents au turbin, les enfants dans les écoles d’Etat. Après avoir grillé l’idée de déduction, le PS va tenter de faire passer son modèle de redistribution.
Dépêche:
"Au lendemain du rejet par le peuple de l'initiative sur les familles de l'UDC, le Parti socialiste (PS) envisage à son tour de tenter sa chance. Au coeur de sa proposition, l'équilibre entre maternité et carrière.
"Nous pensons nous aussi à lancer une initiative qui se concentre sur la compatibilité" entre travail et enfants, a déclaré lundi soir la conseillère nationale Jacqueline Fehr (PS/ZH) à l'émission "10vor10" de la télévision alémanique SRF."
Une martingale fracturant le modèle traditionnel pour entériner la situation précaire voulant que deux parents laissent leurs enfants à la garde de l'Etat pour aller gagner de quoi payer leurs impôts.
Au vu des interventions passées, l'on peut déjà vous dire de quoi sera faite cette initiative:
1. L'initiative PS luttera contre "un certain modèle de famille":
En focalisant sur le "congé parental, l'augmentation des allocations familiales ou la subvention aux cantons pour la création de places en garderie", l'initiative ignorera totalement les familles ayant fait le choix de garder leurs enfants à la maison, ne concentrant ses efforts que sur celles représentant un rapport fiscal rentable; ce que le PS appelle benoîtement une "solution moderne" (source: Manuel Tornare, Le Temps, 11.11.2013).
En fait, pour le PS, le modèle "traditionnel" est mort depuis longtemps:
"La société et le législateur continuent de se baser sur un modèle familial qui n'est plus en phase avec la réalité." (source: Programme du parti socialiste suisse de 2010).
Le résultat des dernières votations montre toute de même que ce n'est pas l'avis de 41.5% de la population...
2. Les "nantis" de la famille traditionnelle n'auront rien:
"L’épouse de la famille traditionnelle ayant toute la semaine pour s’affranchir des obligations ménagères, le week-end est généralement libre pour tous ses membres." (source: Maria (Roth-)Bernasconi 16.10.2013).
3. Il n'y aura pas d'égalité de traitement:
"En voulant traiter ces deux couples, dont la situation est fondamentalement différente, de manière égale, l’[on] ne supprime pas une inégalité mais en crée une nouvelle." (source: Maria (Roth-)Bernasconi 16.10.2013).
4. Le débat servira le propos socialiste et sa vision étriquée de la guerre des sexes:
"Concilier famille et travail reste d'abord le problème des mères : les femmes gagnent toujours nettement moins que les hommes, perdent plus facilement leur emploi et sont davantage menacées par la précarité. Même si elles disposent plus souvent que les hommes d'un diplôme de maturité, elles demeurent nettement sous-représentées dans les branches qui présentent les perspectives professionnelles les plus intéressantes. Les femmes n'ont toujours pas, et de loin, les mêmes chances de décrocher un poste à responsabilité, de toucher un salaire égal pour un travail de valeur égale et de gagner assez pour vivre. La charge du travail ménager et de la garde des enfants est mal répartie. Les hommes salariés qui veulent ou doivent travailler à plein temps y participent peu." (source: Programme du parti socialiste suisse de 2010).
Le travail des mères sera même dûment dévalorisé et combattu... parce qu'il est gratuit (et, par conséquent, ne ramène rien aux impôts):
"Du point de vue économique, aussi longtemps que les femmes investiront une part beaucoup plus importante de leur force de travail dans le travail non-payé pour la famille ou pour les enfants, elles resteront exclues de la compétition pour les positions supérieures. Nous assistons aujourd'hui à une féminisation du travail peu ou pas du tout rétribué. La féminisation du travail s'accompagne d'une féminisation de la pauvreté. La politique économique et sociale compte toujours sur le travail non rémunéré des femmes: les mesures d'économies budgétaires, par exemple dans le domaine des soins, entraînent une hausse des services rendus par les particuliers, c'est-à-dire du travail féminin, fourni gratuitement. Cela mine les chances des femmes de participer à égalité à la vie économique." (source: Programme du parti socialiste suisse de 2010).
5. La famille sera isolée et coupée du reste de la société:
"Sur la structuration de la société en un secteur familles et un secteur nonfamilial avec des attentes très différentes envers l’Etat social." (source: Programme du parti socialiste suisse de 2010).
6. Le PS militera pour que la garde des enfants revienne systématiquement à l'Etat:
"Nous voulons supprimer les obstacles liés à la structure sociale qui s’opposent à l’égalité des chances dans le domaine de la formation, en développant la garde extrafamiliale des enfants, les offres préscolaires et parascolaires, les écoles à horaire continu, un système scolaire intégratif [...]". (source: Programme du parti socialiste suisse de 2010). Voir encore à ce propos « On fait tout pour laisser les enfants à l’Etat ».
7. Dans la perspective récurrente de guerre des sexes, la seule "nouveauté" portera sur un congé paternité, pour permettre aux femmes de retourner au plus vite à la "compétition" pour l' "égalité" de la "vie économique" et, ainsi, améliorer leur rendement fiscal:
"Créer une véritable compatibilité entre vie professionnelle et vie familiale, ce n'est pas seulement l'affaire des femmes. Grâce à un réseau de garde extrafamiliale des enfants qui s'étend à tout le territoire, à un congé paternité payé et une réduction générale du temps de travail, tous les membres de la famille pourront contribuer au travail de garde et aux soins, et prendre ainsi leurs responsabilités. Personne ne doit en être réduit à ne fonctionner que comme un-e salarié-e ou que comme une personne travaillant à la maison." (source: Programme du parti socialiste suisse de 2010).
Et tout le monde doit pouvoir accéder au bonheur de payer des impôts et de financer la politique du parti socialiste.
En gros, un bricolage sociologique sur les horaires qui ne profitera qu'au modèle rentable pour l'Etat, ignorera totalement les besoins des familles vues comme "traditionnelles" - accentuant même une vision sociale méprisante -, et fera main basse sur l'éducation des enfants de 4 à 18 ans. Ajouter à cela une concession minime sur les allocations, qui arrosera indistinctement riches et pauvres et servira essentiellement à salarier la clientèle fonctionnaire du parti socialiste. Bref, une vision exclusivement matérialiste où les citoyens devront abandonner leurs responsabilités parentales pour s'en aller gagner le droit de survivre et d'enrichir l'Etat à grands coups de recette fiscale.
La vraie question est:
comment mettre en avant les familles qui font l’effort de ne vivre plus que sur un salaire lors de l’arrivée des enfants?
par des déductions d’impôts?
un “salaire” de maman?
Ce qui est passionnant de nos jours c’est de voir les rangs Socialistes s’épaissir de jeunes qui engrange de l’argent sans se fatiguer .Les mêmes qui ensuite chercheront à taxer toujours plus le bon peuple ou cherchera à lui mettre des bâtons dans les roues.Et ce sont ceux-là aussi qui pleurent on aura pas d’argent pour notre AVS.Comme réponse on leur dira apprenez à jouer aux fourmis plutôt qu’aux cigales d’opérette
Le PS nous a reproché une solution “arrosoir” avec “l’initiative pour la famille” que dire de l’augmentation des allocations familiales si ce n’est que c’est un véritable arrosoir, l’argent ainsi reçu par les parents sera utilisé selon leur bon vouloir. Les entreprises, les patrons de PME se réjouissent déjà de l’augmentation des charges sociales que l’augmentation des allocations familiales engendrera. Voici pour le côté pratique. Quant au programme du PS 2010, il fait tout simplement froid dans le dos. Les propos tenus par Madame Maria (Roth) Bernasconi confirme son idéologie d’extrème gauche, elle dessert les femmes en politique, mais elle est le “chouchou” de médias. Ceci est normal, les médias, soit la presse écrite, la radio et la télévision étant de gauche. Nous serons présents sur la scène politique avec 41,5% en faveur de notre initiative .
Une nouvelle forme de kolkhose se met en place, Staline avez donc raison. Vous remplacez les paysans par des fonctionnaires, des chef de services et nous y voilà! La machine est en place, les paradies artificiels que la gauche nous promet.
La place du PS est dans l’ex URSSS ! Totalitaire !