C'est parti pour l'immense machine de propagande contre l'initiative de l'UDC "contre l'immigration de masse", soumise au peuple et aux cantons le 9 février 2014. Au moment où j'écris ces lignes, trois conseillers fédéraux sont en train de nous dire, à Berne, à quel point cette initiative est mauvaise. Cette conférence de presse, pour d'étranges raisons, est retransmise en direct sur le site de certains journaux, comme la Tribune de Genève. On en a fait autant lorsque l'UDC a lancé son initiative, ou même lorsqu'elle l'a déposée ?
Dans cette campagne, les initiants, on ne les entend quasiment jamais. Mais alors, l'armée des opposants, c'est à dire toute la classe politique, toute la Sainte Alliance des autres partis, le Conseil fédéral, la majorité des Chambres fédérales, bref le pouvoir en place, on n'entend qu'eux. Et cela va durer jusqu'au 9 février. Dans le "service public", ce sera avec l'altière bénédiction de Roger de Weck, l'homme qui a fait du combat contre l'UDC un enjeu personnel. Vous appelez cela "équilibre"?
Pascal Décaillet Sur le vif - Lundi 25.11.13
Propagande, éhontée ou non, dans un sens n’absout pas de devoir convaincre. Pour toutes les parties en lice cela reste à voir.
Si j’ai bien compris il s’agit de dire oui ou non à une initiative populaire, pas de hurler avec les moutons ou bêler avec les loups, ni de savoir qui est qui. Surtout pas de se faire croire la victime et de placer le débat sur ce terrain-là, la ficelle serait un peu grosse.
Le triple non de dimanche dernier n’est pas le fruit d’une manipulation de l’opinion, c’est l’opinion officiellement exprimée des votants. Ce sera aussi le cas le 9 février. Il ne faut pas dès le départ réduire le citoyen à un imbécile flottant entre les eaux troubles de la comm. Comme tout le monde il sait faire la part des choses, et se trompe aussi parfois.
Encore une fois, je m’en appelle aux journalistes indépendants et aux Parlementaires que méritent encore le P majuscule, pour que la redevance Radio Télévision soit soustraite au monopole d’une seule entreprise.
Le service public doit en être un.
Non, bien sûr que non, ce n’est pas l'”équilibre”.
Cela fait plusieurs années que tous les débats sont faussés, les arguments biaisés, les vérités tordues et nous tous, pauvre peuble, pris pour de sombres crétins.
Malheureusement – et ils le savent bien – le fait de répéter, rabâcher, vacciner et revacciner, finit par imprégner les cerveaux et il devient de plus en plus difficile de raisonner au lieu de simplement résonner. On appelle cela “la méthode Coué”.
… le pire ?