De manière compréhensible, les mères de famille qui, plutôt que d’exercer une activité lucrative, choisissent de sacrifier leur carrière professionnelle pour se consacrer à leurs enfants se sentent parfois dévalorisées par rapport aux femmes qui « travaillent », comme on dit (car chacun sait qu’une femme au foyer ne travaille pas…).
Alors la question vient, immanquablement : mais que faites-vous pour revaloriser ce travail si peu rémunérateur et pourtant si utile à notre société ?
Eh bien justement, le 24 novembre, nous aurons l’occasion, en votant sur l’initiative de l’UDC pour les familles, de marquer notre estime et notre reconnaissance à toutes ces femmes dont l’honneur est ou a été de se consacrer à leurs enfants.
Qu’est-ce que cette initiative demande donc de si scandaleux ?
Tout simplement de cesser de favoriser un modèle que d’aucuns croient « moderne » d’organisation familiale, celui qui demande la mise en place et l’extension constante – et coûteuse – de crèches dont le personnel doit pallier l’absence des mères qui exercent une activité lucrative.
Les mères au foyer ne gagnent rien et coûtent moins cher à l’Etat. Est-il donc équitable que seules celles qui sollicitent largement – et pas toujours par nécessité, loin s’en faut – ces structures onéreuses gagnent en quelque sorte sur les deux tableaux, en touchant un salaire et en déduisant leurs frais de crèche ?
La déduction équivalente que demande l’initiative, ce n’est donc qu’une manière de rétablir l’équité. Ni plus ni moins.
Que répondre, enfin, à ceux qui nous accusent de favoriser la famille traditionnelle, cette structure si précieuse qui a fait ses preuves depuis la nuit des temps ? Eh bien c’est tout simple: c’est exactement ce que nous voulons !
Les mères au foyer le méritent bien. Nos enfants aussi. Ils méritent que nous disions OUI à l’initiative pour les familles.
Jean-Luc Addor
“Les mères au foyer ne gagnent rien et coûtent moins cher à l’Etat”
Exact, quand on sait combien coûtent à la collectivité les crèches et les infrastructures extra scolaire .
Mais la volonté de pousser les femmes à travailler n’est pas innocente…
Très bonne analyse ! Les mères au foyer méritent soutien et valorisation… Les enfants en sont les premiers gagnants et les enseignants pourraient faire leur travail sans devoir faire , en plus, l’éducation des enfants…..