De plus en plus je me dis qu’il est temps d’instaurer des règles comportementales très strictes au sein des écoles du canton ainsi que le port d’un genre vestimentaire qui respecte des obligations bien définies.
Certes, le rôle premier de l’école est d’instruire, mais est-ce encore possible face à de telles dérives? En l’occurrence, ne faut-il pas faire preuve d’un peu d’autorité pour s’en donner les moyens?
A quand une ligne rouge au cycle d'orientation?
Je me suis cru en pleine série américaine!
De passage à Versoix, voilà que je me suis retrouvé juste au bon endroit. Là où débarquent à la fois du train régional et du bus, une grande partie des élèves qui fréquentent le Cycle d'orientation des Colombières.
Une nuée de préados ou ados qui envahit la place...
Ma curiosité attisée par le spectacle, je me suis arrêté un instant afin de bien observer.
Et un certain nombre de questions s'en est suivi.
Peut-on continuer à tolérer que tous ces jeunes, abreuvés de mauvaises séries américaines, de jeux informatiques débiles, se comportent tels les héros malsains qu'ils semblent vénérer tant le mimétisme est flagrant?
Postez-vous aux abords d'un cycle, comme je l'ai fait, à l'heure de rentrée des cours...
Vous y verrez des jeunes garçons (et quelques filles même) imitant les caïds comme on en voit au cinéma. Vous croiserez des mini gangs dont les membres se saluent selon des rites bien précis. A chaque bande son identité. Pour les uns, il s'agit de toute une danse orchestrée, de la main gauche en général, il faut bien se démarquer, qui finit par un face à face du poing fermé. Pour d'autres, on croit assister à une cérémonie initiatique de jeunes coqs qui sautillent. Ils se cognent torse contre torse ou frappent leur épaule l'une contre l'autre.
L'identification à une bande ne s'arrête pas là. La tenue vestimentaire revêt évidemment une importance énorme. Training et baskets de marque définissent l'appartenance à telle ou telle "famille"!
De même quant au choix de la casquette, l'inscription qui y figure est de la plus haute importance, surtout ne pas être ringard, du gente "I love Venise"! La manière de la porter n'est pas anodine non plus...la visière rabattue sur le côté droit, ou gauche, en arrière sur la nuque ou au contraire portée la plus haute possible sur le sommet du crâne.
Le langage également n'est pas en reste..."Yo, mon frère" semble remporter la palme.
Pour couronner le spectacle, risquez une remarque "aimable" qui pourrait bien jaillir, faites-vous peur à détailler toutes les demoiselles aux tenues et au look pour le moins discutables qui se dandinent tout autour de ces joyeux loubards.
On se demande où diable elles peuvent se rendre à cette heure? Au Cycle? Dans une école publique de l'Etat de Genève? Dans des tenues pareilles, ventre à l'air, poitrines arrogantes, jupes plus que mini...non, je n'y crois pas, elles vont ailleurs!
Alors, jusqu'où doit-on accepter ce genre de comportement? Jusqu'où ira-t-on au nom de la tolérance, du droit à je ne sais quoi?
Je les entends déjà les commentateurs qui crieront au scandale et qui me traiteront de tous les noms d'oiseaux...
A l'exemple de ce collège de Sion, n'est-il pas temps d'instaurer une ligne rouge aux limites de nos écoles obligatoires.
La question n'est pas insignifiante.
De plus en plus je me dis qu'il est temps d'instaurer des règles comportementales très strictes au sein des écoles du canton ainsi que le port d'un genre vestimentaire qui respecte des obligations bien définies.
Certes, le rôle premier de l'école est d'instruire, mais est-ce encore possible face à de telles dérives? En l'occurrence, ne faut-il pas faire preuve d'un peu d'autorité pour s'en donner les moyens?
Le natel est déjà interdit dans les établissements, tout comme une série d’autres objets….Ceci dit, ça ne change rien au fait que ce qu’ils font de l’autre côté de la ligne rouge a des conséquences nocives sur leur comportement en classe…Mais l’uniforme mérite d’être essayé en effet
Pour info, la ligne rouge du collège à Sion:
http://etsionenparlait.blog.tdg.ch/archive/2012/02/07/77f109336d399d9d3f3802311fdc4108.html
Pour le bien de nos chères petites têtes blondes, je préconise :1: le retour de l’uniforme. Pour que l’égalité vestimentaire soit de rigueur pour tous. Comme cela se fait dans beaucoup de pays. Pas d’exhibitions de vêtements de marque ou d’habits provocants pour les jeunes filles habillées parfois comme pour aller en boîte. 2. Interdiction du natel à l’intérieur de l’établissement. Certains m’ont dit “et comment les atteindre s’il y a une urgence ??”. Il y a numéro fixe de l’école vu qu’en cours ils sont censés ne pas utiliser le natel…. Mais après on se fait traité de réacs, de fossile qui ne vit pas avec sont temps et qui veulent revenir à l’école de grand papa qui ne sert à rien. En attendant à l’école de grand papa, les résultats étaient meilleurs et surtout, la discipline y était inculquée sans que cela finisse devant un juge. ABE.
Je travaille justement dans un cycle d’orientation valaisan et j’acquiesce à vos dires. Néanmoins, je ne suis pas. C’est l’accès à la télévision, à internet qu’il faut réguler. Et ça, pour l’école c’est impossible, c’est le rôle des parents. Quand je vois que l’ensemble des élèves ont un iphone à 12 ou 13 ans je trouve ça juste désolant…Mais que faire? Lorsque les parents eux-mêmes se font laver le cerveau avec les technologies de l’audiovisuel, je vois mal comment on peut leur faire comprendre que c’est nocif pour leurs enfants…
Hormis mettre sur pied des conférences visant à signaler aux parents que le surplus de télé/internet est nocif pour leur enfant, je ne vois franchement pas quoi faire…