Décidément, les médias ont fait coup double : ils ont illustré d’une autre manière encore le fossé entre eux et la population et leur accointance avec les milieux culturels de gauche, constamment favorisés, sauf en cas de scandale payant en termes médiatiques, et ensuite montré leur parti pris inconditionnel et systématique et leur manque total d’objectivité. Le but étant bien sûr aussi d’inciter à la condamnation de ces « déviants », alors qu’aux vrais déviants on cherche toujours des excuses.
Alain Delon, un révélateur privilégié de ces phénomènes connus mais qu’il est bon de pouvoir illustrer concrètement de temps en temps puisque constamment déniés.
Arrivés à un certain stade de notoriété, nombre de célébrités se sentent obligées de s’exprimer de temps en temps sur la politique, dans la mesure où l’on ne vient pas les interroger avant qu’elles n’aient pu le faire elles-mêmes, par exemple lors d’émissions dans les quelles elles sont invitées, à un moment ou à un autre, à passer au « chapitre politique ».
Lors d’élections importantes, présidentielles par exemple, on les invite à soutenir l’un ou l’autre candidat. Il va pour ainsi dire de soi que ces célébrités choisiront un candidat de gauche. Voyons ! La culture, le monde du spectacle, s’ils existent c’est grâce à la gauche. Ainsi vont les représentations sociales et surtout politiques et même les préjugés. Mais il y a toujours des exceptions et elles semblent insupportables pour ce monde-là. En plus, les médias sont donc très largement de gauche et de connivence. Mes excuses pour ce pléonasme.
Mais attention aux exceptions ! A celles et ceux qui auraient le malheur de pencher à droite... Ceux-là ont droit à toutes les critiques, dénigrements ou, plus pervers, à certaines chausse-trappes qu’ils n’ont pas toujours le temps de voir venir.
On pense tout de suite à des personnalités comme Johny Halliday, par exemple. En ce moment c’est Alain Delon, un grand parmi les grands. Son cas n’en est que plus grave. Pensez donc, il a osé être en dissonance avec la mode qui est au soutien massif au tout LGTB, à l’adoption, PMA, GPA pour les homosexuels, et aux autres nécessités absolues de changer notre civilisation; et il l'affirme sans gêne aucune, en l’assumant totalement. On a bien sûr déformé, exagéré ses propos. L’homosexualité ? Ils font ce qu’ils veulent mais il est "contre l’adoption" par ces derniers, car elle est "contre-nature", un enfant ayant droit à une mère et un père selon lui. Il n'est pas le seul à le penser!
Pire, il a tenu des propos positifs sur le Front national et le MCG genevois en donnant même une explication : si ces mouvements populistes progressent c’est parce que les gens en ont marre, raz-le-bol qu’on leur parle comme on le fait, et qu’ils veulent autre chose, ils veulent de l’action. Je cite de mémoire.
Quel scandale de tenir de tels propos ! Imaginez un instant s’il avait parlé de l’urgente nécessité d’un « Front républicain » ( qui dimanche passé, à Brignoles, n’a justement servi à rien) ou d’un « cordon sanitaire » contre ces mouvements. Cela aurait donné lieu à des applaudissements du tonnerre.
Ben non, et il a récidivé à la TSR, invité avec sa fille Anouchka. Inviter les deux à la fois c’était évidemment un grand coup médiatique, mais aussi… l’occasion de mettre en opposition le père et sa fille, cette dernière se contentant de dire qu’elle n’avait pas forcément les mêmes idées que son père, contrairement à son fils Anthony qui a cru bon de lui reprocher de ne pas rester simplement un grand du cinéma. Ah, ça ! Réussir à opposer parents et enfants, cela ne vous rappelle rien ?
Rester simplement un grand acteur, comme Clint Eastwood, ajout l’Anthony. Mais voilà ce fils manque un peu d’information puisque cet autre grand a aussi pris des positions politiques, notamment pour Mitt Romney, le candidat républicain, et donc contre Obama, lors de la dernière présidentielle américaine; cet Obama représenté par Eastwood, dans son intervention, par une chaise vide. Excellent ? Mais non, voyons! De très mauvais goût!
Décidément, les médias ont fait coup double : ils ont illustré d’une autre manière encore le fossé entre eux et la population et leur accointance avec les milieux culturels de gauche, constamment favorisés, sauf en cas de scandale payant en termes médiatiques, et ensuite ils ont montré leur parti pris inconditionnel et systématique et leur manque total d’objectivité. Le but étant bien sûr aussi d’inciter à la condamnation de ces « déviants », alors qu’aux vrais déviants on cherche toujours des excuses.
Alain Delon, un révélateur privilégié de ces phénomènes connus mais qu’il est bon de pouvoir illustrer concrètement de temps en temps puisque constamment déniés.
Je profite d’ajouter la brève analyse déjà publiée sur Clint Eastwood lors de la performance susmentionnée, pas seulement à l'intention du sous-informé Anthony, revenu à la surface, médiatique seulement, pour quelques secondes, grâce à la dénonciation de son père. En attendant de le voir en… on ne sait pas encore en quoi.
Autre article sur le sujet: Clint Eastwood serait devenu schizophrène, Lesobservateurs.ch, 01.09.2012
Uli Windisch
Ce fut la même chose avec Brigitte Bardot … Comme argument, on mis l’accent sur sa beauté flétrie… Si elle avait été de gauche on aurait applaudi son courage de s’accepter vieillir et ne pas avoir recours à des artifices…
Il paraît “superfétatoire” de commenter l’imbécillité consubstantielle des socialistes. Laissons les crétins déblatérer.