Mireille Vallette dans Le Temps du jour.
"Nul n’ignore que le niqab est le symbole de l’asservissement absolu des femmes en islam. Nul n’ignore que celles qui sont obligées de le porter là-bas sont victimes des pires violences. L’abaya en Arabie saoudite, la burqa en Afghanistan, le tchador en Iran, le niqab dans d’autres pays…
Nul n’ignore que tout groupe islamiste qui prend le pouvoir a pour priorité de voiler de pied en cap les femmes, châtiments inhumains à la clé. En France, les provocations incessantes de femmes en niqab lors de contrôles témoignent aussi que niqab et islam radical vont de pair. Pas de surprise donc que la première promotion de ce vêtement vienne d’une alliée de Nicolas Blancho (président du Conseil central islamique suisse).
C’est ce symbole de misogynie et de radicalisme que défendent tant de compagnes et compagnons de route de l’intégrisme, pas encore lassés des revendications rétrogrades auxquelles ils sont confrontés. Après l’expansion des foulards, après les demandes de dispense de gym, de natation, de camps scolaires, la réclamation de certificats de virginité, de port du burkini, quelles autres exigences à l’avenir? Le niqab dans les lieux de travail? Le vêtement qui dissimule aussi les yeux? Les appartements séparés en parties hommes et femmes (on en trouve déjà en France)? Une partie de la charia introduite dans notre droit (suggestion d’un professeur d’université dans un bulletin de la Commission fédérale contre le racisme)?"
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Outre l’asservissement de la femme, j’y vois encore les mâles, marquer leur territoire en Occident, tout comme les chiens lèvent la patte.
Le sac poubelle est un magnifique instrument: asservissement de la femme et de l’Occident, le all-in-one.
Devant de telles évidences, on ne peut que s’étonner que le port de la bâche avec écran 16:9 soit encore un sujet de discussion.
Qu’on ne se plaigne pas que les comportements patriotes pour certains, d’extrême droite pour d’autres s’affirment. Devant le cauchemar que nous offre l’Europe et nos politiciens en général, l’UDC et le FN ont de beaux jours en perspective.
Qu’elle a de beaux yeux cette dame, n’est-ce pas?
Au fond, au chapitre du respect de la femme, celle-ci ne me donne pas envie d’aller à sa rencontre. Pas plus, en effet, qu’une quelconque gourde en bikini assise sur le capot d’une voiture pour en vanter les qualités que je suis sensé y projeter.
Au niveau de la liberation de la femme, dans les deux cas, je crois que l’on est bien loin d’un idéal vers lequel on voudrait voir évoluer nos filles.
Maintenant, ce qui me fait sourire c’est qu’il y a quarante ans on a fait du bikini , de la minijupe et de la pillule les symboles de l’émancipation féminine jusqu’à rendre l’ostentation de comportement sexuels jadis considérés comme immoraux, la cage même dans laquelle la féminité de certaines est condannée à croupir.
Aujourd’hui, comme retour de balancier, on se trouve dans la situation ooù des femmes, pour révendiquer leur choix de féminité révendiquent niqab, bourquas et autres accessoirs assortis d’orientation réligieuse en guise de prétèxte.
Je nous épargne ici le gyron de ceux et celles qui se sont enfermés dans cet ultime cachot identitaire qu’ils se sont imposés par un désir même éphémère de goûter à la saveur du même sexe, s’exprimant publiquement et de façon paradoxale par : “Coming Out”.
Je crains qu’à force de trop vouloir s’ouvrir à tout va, on ait fini par s’enfermer dehors.