Parlons donc des activistes LGTB (lesbiens, gays, transsexuels, bisexuels ; pourquoi pas aussi tri ou quadrisexuels, etc. ?). Remarquez que nous avons à l’instant même repris leur marque de fabrique, leur identité-slogan qu’ils ont réussi à nous imposer. De la même manière, ils tentent de s’infiltrer partout pour répandre explicitement ou insidieusement leur idéologie visant en premier lieu à détruire la famille traditionnelle et à imposer leur vision genrée de leur « famille », partout et par tous les moyens, souvent avec une violence, et pas seulement verbale.
Non contents de vouloir imposer leur vision dévoyée de la société, ils agressent aussi systématiquement et violemment ceux qui défendent la famille traditionnelle, perturbant leurs réunions pacifiques et exemplairement dignes. Passons sur l’attitude, en France, de la police et du gouvernement socialiste qui préfèrent arrêter les militants pacifiques venus défendre la famille traditionnelle et relâcher les vrais criminels.
Nous ne nions nullement le droit des minorités sexuelles à vivre leur vie ; c’est leur militantisme, surtout auprès des jeunes et dans les écoles, qui nous parait inacceptable, là où ils cherchent à créer le doute sur l’identité de jeunes en phase de construction et cela en insistant auprès d’eux pour qu’ils s’interrogent à partir des questions et inquiétudes, propres à leur âge, sur les diverses dimensions de leur identité, et pas seulement sexuelle. Tout cela au nom du fait que leur moindre question serait un signe avant-coureur d’une forme de sexualité différente.
Une fois dénaturées et dénigrées, la famille et la sexualité traditionnelles, ces LGTB revendiquent tout de même de pouvoir créer une famille, différente bien sûr mais qui serait égale et tout aussi légitime. D’une pierre deux coups : délégitimer la famille traditionnelle tout en tentant d’imposer un autre sens au mot famille.
Une famille comportant en principe des enfants, on revendiquera aussi le droit d’avoir des enfants, entre individus du même sexe ou en prenant appui, notamment, sur les techniques médicales utilisées par les couples traditionnels dont l’un des membres est stérile.Tout se vaut et réciproquement. Donc, les couples homosexuels doivent eux aussi pouvoir avoir recours à toutes ces techniques permettant d’avoir des enfants, même artificiellement, et bien sûr aussi en les faisant, si nécessaire, porter par d’autres femmes. Pourquoi pas le droit de ramener un enfant dans le caddy du supermarché avec les autres marchandises ? Une célèbre personnalité homosexuelle français, grand propriétaire de plusieurs médias importants, a tenu des propos proches de cela.
On parlera de PMA (procréation médicalement assistée) et de GPA (Gestation pour autrui) comme des évidences, devant le devenir « pour tous », donc aussi et surtout pour les homosexuels.
Ces activistes ont compris qu’ils avaient en ce moment un allié de poids dans la France socialiste et auprès d’un Président de la République non marié et qui fait entretenir sa maîtresse aux- grands- frais de l’Etat, malgré les protestations massives et insistantes. S’il lui arrive parfois d’hésiter, il peut toujours se défausser sur des Comités d’éthique ou autres ! Surtout lorsque la chute dans les sondages devient vertigineuse, unique même dans l’histoire récente.
L’avortement va bien sûr aussi de soi pour ces LGTB. On doit pouvoir se débarrasser d’un être en gestation comme d’un autre objet de trop dans le confort quotidien. Autrement dit on peut jouer avec la vie elle-même. Mais voilà qu’un changement profond et progressif est en cours : l’avortement n’est plus un automatisme propre aux anciennes idéologies libératrices qui permettaient tout sans responsabilité aucune, et même de supprimer la vie si cette dernière devenait encombrante pour le confort quotidien.
De destruction en destruction on en arrive à s’en prendre aux fondements de notre civilisation, pour en fonder enfin une meilleure, cela va de soi.
Un formidable égoïsme et autisme est évidemment présent dans ces comportements minoritaires, sectaires et intolérants. On ne se soucie guère de ce que va devenir l’enfant avec deux « parents » du même sexe, ou alors on nous sert rapidement un exemple de couple homosexuel avec un enfant qui se dit tout heureux, exemple que les médias, toujours à la recherche de cas spectaculaires, se feront un plaisir de relayer et de médiatiser au maximum, comme s’il s’agissait d’une loi générale. Jamais on nous présentera les résultats d’études faites à grande échelle sur ce que sont devenus ces enfants élevés par deux individus du même sexe. Les avertissements, pour ne pas dire les cris d’alarme de psychanalystes reconnus, comptent pour beurre, tout au plus sont-ils qualifiés de traditionalistes dépassés d’une autre sorte.
Avons-nous affaire à une société devenue folle qui tourne en roue libre et dont on ne sait quel brutal réveil l’attend ? Il est en tout cas certain que nombreuses seront les victimes qui paieront le prix de ces expérimentations présentées comme un simple progrès naturel et un gage d’égalité supplémentaire.
Les expérimentations de ces minorités doivent être acceptées, quel qu’en soit le prix, et si elles ne passent pas dans un pays on ira dans un autre qui les autorise : « il existe toujours un moyen de contourner un interdit absurde »(Caroline Fourest, La PMA sans tabous, revue Marie Claire, juin 2013, version petit format pour jeunes filles et jeunes femmes notamment).
L’essentiel de notre propos est ici. Ces idées qui ont pour objectif de détruire la famille traditionnel tout en en revendiquant une autre doivent être diffusées partout et surtout, mine de rien, auprès des jeunes filles, et cela le plus tôt possible, dès le plus jeune âge afin que ces dernières les considèrent d’emblée comme naturelles.
Quel meilleur moyen que de choisir ces revues pour jeunes filles au tirage parfois phénoménal ?
L’argumentation doit être servie de manière aussi simple et évidente que possible, préfabriquée, prête à être reprise telle quelle, comme tout autre prêt-à-porter ou prêt-à-penser. Toujours avec la complicité des médias, ici de la presse écrite, de plus en plus à la peine. Quelle aubaine pour cette dernière. On ne rate pas pareille occasion. Le prêt-à-penser paie mieux que l’analyse ou la pensée approfondie, tout de même exigeante et ennuyeuse !
Un programme complet de ce prêt-à-penser est servi par l’auteur(e) susmentionnée. Aux éventuelles objections, elle répond même par avance en faisant croire à des avantages au profit des homosexuelles : une femme en couple avec une autre femme a un avantage sur une femme hétérosexuelle car : « elle peut choisir de tomber enceinte à l’aide d’un ami garçon et d’une pipette. Mais cela suppose de trouver ce volontaire et, surtout de pouvoir établir avec lui des règles de parenté complexes, qui peuvent un jour finir en conflit. Exactement comme si un couple hétérosexuel dont l’homme est stérile devait avoir recours au sperme d’un ami si l’insémination artificielle lui était interdite… Cet interdit existe, mais pour les couples de femmes. Il ne relève pas de l’éthique, mais du préjugé. Il est donc temps d’autoriser la PMA pour toutes ».
Le summum : les choses sont donc plus faciles pour les homosexuelles…
Après une telle démonstration, comment peut encore refuser la PMA et ensuite bien sûr la GPA et ainsi de suite.
Vous ne comprenez pas ? Toutes les exigences de ces minorités, intransigeantes, agressives et si nécessaires violentes, sont évidentes, naturelles. Leur dire non c’est être victime de préjugés, comme l’est bien sûr la très grande majorité des affreux traditionalistes, aveuglés, bigots et autres attardés du bonnet…
Serait-ce cela le débat démocratique, quand il tourne à un autisme à la fois fanatisé, insidieux et trompeur, avec l’appui du socialisme qui veut lui aussi changer l’homme et même la civilisation, quelles qu’en soient les conséquences. Et si le peuple n’approuve pas on passera en force quitte à produire conflits, tensions, polarisations et extrémismes, dont on accusera ensuite ceux qui résistent.
On croyait être sorti de cette logique politique dévastatrice depuis longtemps. Il faudra déchanter.
Un espoir cependant : même si les jeunes lisent de tels propos d’un oeil clignotant, en fait pour se tenir au courant des débats du moment qui enflamment, ils sont plus mûrs que ce que pensent ces idéologues fanatisés qui veulent les embrigader à l’insu de leur plein gré et le plus tôt possible. Ces jeunes, qu’ils veulent circonvenir, sont même très ouverts, tolérants, prêts à la discussion et au débat, mais pas sous la contrainte et la violence, ni disposés à accepter n’importe quoi.
Il y a de l’espoir, mais il faut que tout le monde descende dans l’arène et se batte, de manière déterminée et sur le long terme, car le fanatisme ne connaît pas de limite et ne renonce jamais. Nous non plus. Quel que soient les qualificatifs et vitupérants dont on nous affublera. inévitablement.
Uli Windisch, 7 octobre 2013
Et vous, qu'en pensez vous ?