Le nombre de Tunisiennes enrôlées dans le jihad du sexe pour assouvir en Syrie les besoins des combattants islamistes est très limité, a confié à l'AFP un haut responsable du ministère de l'Intérieur semblant minimiser les déclarations précédentes du gouvernement.
Au maximum une quinzaine de Tunisiennes sont allées en Syrie, la majorité dans le but de soigner des combattants ou de mener des actions sociales, a expliqué ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Mais certaines d'entre elles, une fois sur place, ont été forcées à avoir des relations sexuelles avec les combattants islamistes : quatre d'entre elles sont revenues de Syrie, et l'une est enceinte, a-t-il expliqué.
Celle qui est enceinte a dit qu'elle apportait des soins aux combattants et qu'elle a dû avoir des rapports sexuels avec eux, a poursuivi la source.
Il y a d'autres femmes qui font le jihad du sexe qui viennent de Tchétchénie, d'Egypte, d'Irak, de quelques pays du Maghreb. Il y a aussi des musulmanes venues de France ou d'Allemagne, a-t-il néanmoins ajouté.
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