Tony Anatrella écrit dans Valeurs Actuelles :
"[...] L’homophobie est un argument qui pénalise la pensée et masque les enjeux de l’homosexualité. [...]
L’Éducation nationale s’apprête à mettre en place un vaste programme d’intrusion dans la sexualité des jeunes pour banaliser les orientations sexuelles. Ne serait-il pas davantage utile de s’interroger sur la psychologie sexuelle juvénile ? Malheureusement, les programmes scolaires sont davantage empreints d’idéologie qu’ouverts à cette rationalité. Le prosélytisme des orientations sexuelles, porté par la théorie du genre, sera ainsi protégé par la charte de la laïcité à l’école, qui exige de ne pas contester les programmes. Est-ce le rôle de l’Éducation nationale d’être à la remorque d’une idéologie contestable, de fausser la transmission des savoirs, de limiter le jugement critique et la liberté de penser des citoyens ? Que chacun soit respecté sans être l’objet d’injures et d’agressions physiques est une chose, une autre est d’éduquer à partir des orientations sexuelles.
L’homophobie évite de s’interroger sur ce que représentent des orientations sexuelles. En son nom, ce n’est pas l’égalité qui est recherchée pour les homosexuels, mais la volonté idéologique de changer le sens de la sexualité et de la famillerepensé à partir de ces orientations singulières. Les personnes concernées ne sont pas en cause, mais le système qui se met en place au nom d’une police des idées et d’une sexualité d’État protégée et contrôlée par le pouvoir judiciaire. Lorsque la justice est mise au service d’une idéologie, les consciences doivent s’éveiller, car nous sommes proches de ce que nous avons déjà connu dans l’histoire. La dictature des moeurs arrive !"
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