Nous continuons à reproduire régulièrement certaines analyses qui nous semblent importantes sur cette théorie, en fait une idéologie politique, qu’il faut bien qualifier de monstrueuse puisque qu’elle ne veut pas seulement changer l’homme comme le communisme mais plus radicalement encore les valeurs les plus essentielles et fondatrices de notre civilisation. Si elle commence à être appliquée comme on le souhaite dans bien des pays nordiques, la France socialiste y vient aussi et veut l’appliquer à l’école le plus tôt possible (en Suisse ça commence de manière très indirecte et voilée !), on peut déjà être assuré que les générations montantes vont payer très cher la désorientation généralisée qu’elle va induire. Certains psychiatres compétents et responsables ne sont pas les seuls à mettre en garde et à tirer la sonnette d’alarme, malgré les formidables pressions et la virulence des attaques contre ceux qui luttent contre ce volet spécifique d’une bien-pensance et d’un « progressisme » particulièrement nocif et aux potentialités destructrices encore insoupçonnées.
Il ne s’agit de loin pas seulement d’habiller les petits garçons en petites filles et inversement dès leur plus jeune âge. Si certaines Universités- en Norvège par exemple- ont coupé drastiquement les crédits de ces filières d’ « études », d’autres demandent des crédits supplémentaires pour les développer ; devinez où cela peut bien se produire !
Le socialisme qui avait autrefois pour but de défendre les plus faibles travaille à développer et à appliquer cette théorie dès le plus jeune âge, à l’école et ailleurs, voyant sans doute dans cette théorie le stade ultime de l’égalitarisme et d’un nouvel avenir radieux. La Culture, ici relativisée et relativisable à souhait, doit l’emporter sur la Nature, comme le souhaitait un certain Lyssenko sous le communisme en prétendant faire pousser n’importe quel fruit sur n’importe quel arbre ou buisson. L’image est à peine caricaturale !
Il est urgent que nos responsables -s’ils le sont –réagissent avec la plus grande fermeté contre cette monstruosité qui se veut évidence et raille tout refus, au nom de la marche inévitable vers le Progrès et l’Egalité.
On sait maintenant à quelle vitesse certaines promesses de progrès, « d’avancées », peuvent se transformer en Barbarie. Et cette fois on touche donc à nos valeurs les plus fondamentales et à l’essence même de notre civilisation.
Rappel important : ne jamais se laisser culpabiliser, ni être tétanisé, par les accusations de conservatisme brandies de manière massive, agressive et violente par ces nouveaux Docteurs Folamour contre leurs opposants, et combattre l’idéologie politique porteuse de ce courant, à savoir le socialisme, qui rejoint ainsi le communisme dans sa volonté de transformer l’homme et maintenant l’ensemble de notre civilisation. Socialisme qui laisse la défense des couches défavorisées aux partis « populistes ». Il faut sonner l’hallali !
En choisissant un bulletin de vote n’oublions jamais de chercher ce qu’il y a de trompeur derrière les promesses d’un nouvel avenir radieux égalitariste, et maintenant en plus « genré ».
Uli Windisch
Reprise.
Alexis Aguettant, L'idéologie du genre ou l'art d'une guerre sourde contre les garçons, les pères et les hommes, NDF.fr, 13 septembre 2013
En cette rentrée 2013, l’idéologie du genre s’impose à nous car elle sera prochainement enseignée aux enfants dès l’âge de 6 ans dans le cadre du programme « ABCD de l’égalité ». Cette idéologie pénètre discrètement de très nombreux domaines de nos vies, dont le monde de l’entreprise, et il est aujourd’hui devenu urgent de comprendre sa logique politique pour en refuser la teneur.
Cette idéologie se développe derrière la recherche moderne de l’égalité et de la parité et à pour objectif de libérer la société, et les femmes, d’une hétérosexualité qui aurait été fabriquée par les hommes pour exercer une domination. L’idée qui fonde politiquement l’idéologie du genre professe que de tout temps la femme a été sous la domination de l’homme et qu’il est venu le temps de subvertir la société hétéropatriarcale. Nous contestons vivement cette approche idéologisée et caricaturale qui est poursuivie par les milieux féministes radicaux à l’origine de l’idéologie du genre.
Pour mieux cerner cette idéologie, découvrons ensemble la méthodologie des études de genre qui se déploie autour de trois critères très précis relatés dans un ouvrage pro-genre de référence* : 1. « faire éclater les visions essentialistes », 2. « appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir », et 3. « ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoir ».
1. Le premier critère des études sur le genre est de « faire éclater les visions essentialistes » en niant la différence des sexes. Une vision essentialiste consiste à attribuer aux femmes et aux hommes des caractéristiques immuables en fonction de leurs caractéristiques biologiques. Les sciences humaines et sociales questionnent les identités masculine et féminine, et, jusqu’à un certain point, ce questionnement est légitime. Cependant, il apparaît absurde de nier les qualités biologiques propres à chaque sexe. Si les idéologues du genre vont jusqu’à cet extrême, c’est pour les besoins de leur cause, car en partant du postulat que « homme » et « femme » sont des sujets complètement détachées du biologique et exclusivement construits par l’éducation, ils peuvent ensuite affirmer que si les femmes ne font pas les mêmes métiers que les hommes c’est par ce qu’elles n’ont pas été correctement éduquées par leur famille et la société. De là découlent, les actuels programmes gouvernementaux de lutte contre les stéréotypes sexistes à l’école, à l’université, dans l’entreprise… Nous nous trouvons face à une utopie politique qui veut nier toutes les différences entre les sexes au nom d’un égalitarisme dogmatique.
2. « Appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir », telle est une autre démarche des pro-gender. C’est-à-dire que l’on ne pourrait pas penser le masculin et le féminin l’un par rapport à l’autre sans penser à des rapports de force, de pouvoir et de domination. Ce critère positionne le gender dans le champ de la théorie marxiste : la femme serait le sexe oppressé et l’homme le sexe oppresseur, c’est donc bien dans une guerre des sexes que les idéologues du genre sont engagés aujourd’hui, de façon sourde, mais bien réelle. Une résolution du Parlement Européen du 12 mars 2013 va jusqu’à prétendre que la femme subit aujourd’hui en Europe une ségrégation. En victimisant les femmes dans de nombreux domaines, les pro-genre veulent faire voter des lois exclusivement pour les femmes. (Exemples : en France, loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes du 10 juillet 2010 ; en Europe, Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique). L’objectif des pro-gender est de subvertir la société pour, à terme, mettre les femmes en situation de domination. Le projet passe par une transformation culturelle de la société en lui faisant adopter des codes féminisés (le projet du « care » de Martine Aubry se situe dans cette perspective). Cependant le cas le plus symbolique, et le plus politique aussi, serait sans nul doute de permettre à la femme de procréer sans s’uniravec l’homme. Les féministes radicales revendiquent aujourd’hui l’accès à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour toutes les femmes. Un tel projet marquerait de façon béante un changement de civilisation tel que voulu par Christiane Taubira.
Il est donc temps de comprendre que derrière les slogans égalitaristes, un tout autre projet de société est à l’œuvre, un projet animé par la volonté d’une revanche sur des hommes perçus de façon caricaturale par les milieux féministes radicaux comme étant des dominants ayant construit une société à leur seul bénéfice.
En janvier 2013, sur une radio, Roselyne Bachelot a affirmé que la famille était une « construction sociale créée par les hommes pour dominer les femmes » : si l’idéologie du genre est aujourd’hui un logiciel politique d’une partie de la gauche, elle a aussi ses adeptes à droite.
3 . « Ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoir. » Par ce critère, la dimension politique des études du genre prend une envergure plus large encore. Les études de genre portent en effet aussi sur les rapports de classe, de race et toutes les autres formes de rapport de domination. On reconnaît ici une vision très déterministe : toute relation sociale serait fondée sur des rapports de domination, tout s’explique à partir de là. La racine marxiste de l’idéologie du genre est là confirmée, mais que deviendrait alors l’aspiration de notre pays à vivre en Fraternité, que deviendraient aussi les sentiments qui unissent l’homme et la femme, et que dire enfin de notre République qui se veut indivisible, si en son sein même, l’homme et la femme sont divisés. Non, décidément, l’idéologie du genre n’est pas un projet d’avenir dans une France qui aspire à plus grand, à plus haut, que les divisions mesquines de quelques idéologues égarés.
Ce décryptage de l’idéologie du genre et de son fondement politique autour de ses trois critères donne à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté des clés pour comprendre les enjeux sous-jacents aux débats relatifs au genre, à la parité, à l’égalité homme-femme, à la lutte contre les stéréotypes et contre les discriminations.
À ceux et celles qui veulent nier le biologique pour asseoir une approche exclusivementéducative, nous devons répondre que tant l’inné que l’acquis sont constitutifs de nos vies. Des études scientifiques internationales contestent magistralement le postulat théorique du gender, et rendent lisibles de façon éclatante les identités masculine et féminine. Les travaux du Professeur anglais Simon Baron-Cohen sont à ce titre déterminants. La Norvège a mené dans ses médias un très large débat scientifique en 2010 et a depuis réduit drastiquement les subventions aux programmes politiques de l’égalité entre les hommes et les femmes.
À ceux et celles qui veulent opposer les deux sexes à des fins politiques, nous répondons résolument que, ayant compris leur projet, nous le refusons. L’homme a intrinsèquement besoin de la femme, et la femme de l’homme. Les deux sexes participent de l’alchimie de la vie et vouloir les opposer est vain et irresponsable.
Il appartient maintenant à chacun et chacune de faire émerger un débat dans notre pays sur l’idéologie du genre. Celle-ci ayant pénétré tant les réseaux onusiens que bruxellois, tant les ministères parisiens que l’université française, tant la présidence de notre République que les écoles de nos enfants, il n’est pas à douter que de ce débat adviendront des bouleversements majeurs dans les
nombreuses institutions aujourd’hui égarées dans les folies conceptuelles, et politiques, de l’idéologie du genre.
Source : Alexis Aguettant, 13 septembre, ndf.fr
Voir également notre précédent article :
http://www.lesobservateurs.ch/2013/06/23/lideologie-du-genre/
Autre article : ThéorieGenreIFP
Barbarie ? Vous pouvez remplacer le point d’interrogation par trois points d’exclamation !!!
C’est une simple horreur qio me fait vomir rien que d’y penser !
Comment est-ce possible que des gens que je considérais comme normaux (malgré parfois des inclinations politiques qui ne sont pas les miennes) peuvent en arriver à nier leur identité fondamentale à ce point ? Il a dû se passer quelque chose de terrible et indicible dans leur tête.