Le Tessin pourrait faire école

A une large majorité, le Tessin devient le premier canton à interdire de cacher son visage dans les lieux publics. La burqa est directement visée.

Le quotidien fribourgeois La Liberté enfonce allègrement une porte grande ouverte, le conditionnel est à exclure, le Tessin va faire école.

On tâchera d'oublier au plus vite la prestation de la présidente de la Commission fédérale contre le racisme, Martine Brunschwig Graf, amalgamant racisme et volonté de ne pas le céder à l'islamisme rampant au prétexte fallacieux que le Tessin n'est pas réputé connaître ce problème. Les Tessinois ont l'Italie sous le nez, on appelle cela le principe de précaution.

Une perle au passage:

"Je crois qu'on ne protège pas les femmes qui ne sont pas consentantes en interdisant qu'elles se promènent [en burqa, ndlr] dans les rues de Lugano ou de Locarno."

Et bien si, précisément !

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3 commentaires

  1. Posté par Normandy le

    A lire certains commentaires, il semble que tout le monde n’a pas encore compris que burqa, nikab, voile intégral ou non et autres bâches islamiques ne sont pas des vêtements mais des instruments de prosélytisme, de propagande, de provocation, de rejet de nos valeurs et d’invasion. Il s’agit d’un affichage politique autant que religieux, puisque l’islam ne dissocie jamais l’un de l’autre! Si ces symboles sont portés volontairement, il s’agit de militantisme (c’est notamment le cas de converties bien de chez nous perdues dans une secte à la mode, souvent suite à un mariage à l’avenir douteux avec un barbu) ou d’aliénation (perte de conscience et de respect de soi, ce que certains nomment malhonnêtement “pudeur”, de la part de ces “enchiffonnées”, à la suite de rabâchages et de conditionnement incessants). Si leur port est imposé, contrairement à son interdiction qui protège en fait les femmes concernées, il s’agit alors d’une atteinte grave à la personne, à sa liberté et à l’égalité des droits! L’interdiction est un moyen de désarmer (partiellement) les machistes musulmans. C’est aussi un moyen de lutter contre la propagande et les provocations d’une idéologie théocratique, intrinsèquement totalitaire, foncièrement antidémocratique, fanatique, agressive et qui se sert des Droits de l’Homme pour les pervertir à son profit.
    Quant à la subventionnée Amnesty International (qui aurait d’autres chats à fouetter, semble-t-il, et qu’on entend guère quand il s’agit de voile obligatoire pour TOUTES et même de massacres de chrétiens par des musulmans) et quant à MBG, présidente de la CFR, cet organisme parasite et à la charge du contribuable qui confond racisme avec défense de la démocratie et des valeurs humanistes, elles naviguent aujourd’hui toutes deux dans les eaux troubles du dogmatisme et de la confusion mentale.

  2. Posté par G. Vuilliomenet le

    Prestation minable au demeurant! A se demander si ces personnes arrivent à penser au-delà de quelques mois, le temps de leur mandat et celui qui suit juste après?
    Au fait, pourquoi n’irait-elle pas passer ses prochaines vacances à Téhéran? Je lui conseillerais même de ne pas mettre le voile obligatoire lorsqu’elle sortira dans la rue. 🙂

    Mais bon, chacun son opinion.

    Elle ferait d’ailleurs mieux de s’occuper de ses petit-enfants, de leur faire de bon petit gâteaux et se demander si en tant que juive, quelles seraient leurs conditions de vie si demain la Suisse et l’Europe venaient à être islamisée. Mais peut-être aura-t-elle la possibilité de se barrer d’ici contrairement à d’autres.

    Quelle garantie a-t-elle que les musulmans de Suisse sont réellement pacifiques? Je me souviens d’un reportage, il me semble que c’était sur la RTS après une manifestation de ces braves musulmans sur la Place fédérale à Berne et qui n’avaient pas oublié d’y prier. Le journaliste d’alors avait mentionné que certains de ces manifestants renouaient avec leur culture musulmane. Tout un symbole je pense.

    Je fantasme? Peut-être, mais lorsque je vois ce qui se passe dans les pays voisins avec les fortes communautés musulmanes et plus loin dans les pays islamiques, je pense que non. La question est de savoir quel est notre niveau de résilience aujourd’hui? S’il est important, cela va-t-il durer? N’y -a-t-il pas des forces négatives qui mettent tout en oeuvre pour saper notre résistance? MBG ne fait-elle pas partie de ces forces dangereuses? Et il doit y en avoir parmi les autres politiciens, de droite comme de gauche.

  3. Posté par Andrea le

    Je suis d’accord, “il ne faut pas généraliser le comportement d’une partie de la population pour en tirer des conséquences générales sur toute une communauté”, “l’islamophobie vient de la peur de l’inconnu”, “les musulmans résidant en Suisse sont des citoyens comme les autres”.
    Ce n’est que du bon sens, et je crois qu’il faudrait faire le nécessaire pour que l’on puisse vivre en Suisse de façon pacifique.
    Toutefois, l’expérience que partie de nos concitoyens non-musulmans vivent au quotidien exacerbées par les informations livrées par les faits du monde d’aujourd’hui, les différentes pression que les multiculturalophiles enjoignes au reste de la population mettent systématiquement le paisible suisse ayant grandi dans un Pays, où le labeur, le respect et la sécurité étaient aussi réelles que la fierté d’y appartenir, sur le banc des accusés.
    Ce citoyen est souvent amené à faire face à des révendications, puor la plupart unilaterales.
    Je suis ouvert à recevoir le citoyen d’une autre croyance, d’ouvrir mon écoute à la compréhension des précèptes de sa foi (sans pour autant accepter une démarche prosélyte), à faire disparaître ces craintes liées à l’inconnu. Oui.
    Mais au préalable, je ne suis pas disposé à ce que l’on menjoigne de cacher mon crucifix ou de tolérer des comportements qui tendents à discréditer ma culture.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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