Prostitution des mères: la RTS en campagne

Comme à chaque nouvelle saison parlementaire, la RTS repart en campagne pour l'élargissement ad libitum de la LPart. Vous savez, cette loi censée ouvrir le droit à l'"amour" aux homosexuels sous garantie absolue d'une totale absence de revendication d'adoption ou de procréation médicalement assistée.

A l'agenda permanent de la RTS, la cause de l'offensive LGBT fait donc par conséquent l'objet d'un rappel discret mais récurrent, sorte de matraquage subtil à l'intention de la tectonique des opinions. A la longue, la chose vous paraîtra agaçante, puis seulement ennuyeuse, puis banale, puis normale et bientôt logique. C'est à cela que sert une TV d'Etat.

La stratégie est toujours la même, jurer ses grands dieux, puis souligner l'incohérence avec les législations des pays étrangers, puis l'incapacité de l'Etat à empêcher le tourisme de l'illégalité, puis inventer des chiffres et enfin exiger le fait accompli et en appeler aux mânes de l'économie et des recettes fiscales qui partent à l'étranger plutôt que de profiter à la Suisse. Emballé, c'est pesé.

Reste qu'ici, nonobstant la succession d'images d'Epinal, on peine à se défaire d'un sentiment de profond dégoût, voire d'une irrésistible envie, devant cette dernière modernité en date, de foutre le camp à la campagne pour labourer son lopin de terre à la houe dans une atmosphère à l'excitation aussi trépidante que celle d'un Angelus de Millet.

Pourtant les homos sont tous mignons, riches, l'oeil mouillant, le poil lustré, lunettes carrées de bakelite ou d'écailles, le ton posé sur une pointe de morgue; le sac à langer est flambant neuf, les petits habits... parce que l'argent peut tout, même convaincre qu'il peut remplacer un père et une mère.

C'est avant tout l'histoire d'un égoïsme prométhéen: "Pour moi c'était une évidence, un jour j'aurai un enfant." J'aurai un enfant comme on possède une chose et, pour ce faire, j'irai au marché.

"150'000 francs", le prix de l'enfant claque dans le vide sidéral de la morale contemporaine, comme un cantique funèbre dans le temple dévasté du sein maternel.

Et nos deux compères de comparer les offres de mères à louer comme on regarderait les dents sur un marché aux bestiaux. "Pour nous c'était pas le physique" assure l'un, "ça compte quand même" corrige l'autre.

Et l'on se prend à penser avec détresse au destin de ces mères, de ces enfants, de ces objets, cédés, vendus au trafic de l'ego, sacrifiés sur l'autel d'une idée fausse et injuste, d'une façon qui eût fait frémir les pires négriers de l'histoire, et tout cela au nom du droit de cuissage absolu de l'argent et de la société de consommation.

Les larmes des donneuses (dès 25:00), celles des enfants privés à jamais du privilège de la filiation sécheront sur la terre de ces coeurs renfermés. Des millions d'êtres, bientôt des générations, privés du seul droit qui fonde les liberté et dignité de l'homme, celui de ne pas en être un pour quiconque, de n'être qu'à soi pour être libre de se donner à l'autre, de n'être que le résultat d'un don, un enfant.

 

<iframe width='560' height='315' src='http://www.rts.ch/embed/Lufq' frameborder='0'></iframe>

 

 

Voir aussi:

Memento homo

Adoption homosexuelle: Analyse dialectique

Tactique du saucisson: Etape 2 (màj)

François Fillon: « Jamais, nous disait-on ! »

Suisse: Stratégie des lobbys homosexuels, l’aveu

Suisse: les homosexuels violent la loi

Prête-moi ton ventre !

2 commentaires

  1. Posté par Gaétan Porcellana le

    La famille était le dernier bastion qui échappait au capitalisme outrancier et au libéralisme. Le cas est désormais réglé.

    Jacques Attali nous éclaire pour la suite:

    – «Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société ; il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle ne se détériore progressivement». «On pourrait accepter l’idée d’allongement de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et de créer ainsi un marché». Jacques Attali – L’homme nomade.

    Comme quoi on peut créer des marchés sur tout. On s’en réjouit d’avance…

    Pour la suite, d’autres tabous sont à enterrer aussi: manger ses morts, se taper sa maman ou encore cloner des enfants pour satisfaire les pédophiles comme Jacques Attali le propose aussi. Sauf erreur de ma part dans son livre “La Voie humaine : Pour une nouvelle social-démocratie”, à vérifier, je ne l’ai plus sous la main.

  2. Posté par jullima le

    Bonjour,
    Je dois dire que ce reportage m’a aussi choqué. En regardant le reportage et en me souvenant du slogo “le mariage pour tous”, en tout cas les homos ne pourront pas le reprendre pour la GPA… Car mis à part les riches homos, personne ne pourra payer une mère porteuse à 150’000 CHF ! Par contre les américains ont vite trouvé un business model pour se faire de l’argent. Et soyons réaliste, à moins de pouvoir payer une fortune une mère porteuse, quelles sont les autres solutions viables (si on imagine aller dans cette direction) ? C’est vite trouvé, on importe des femmes vivant dans la misère et en contre-partie d’un enfant, hope un permis B/C…
    Super !!! Soit on paye, soit on fait miroiter “le rêve américain” à des personnes vivant dans des conditions précaires.
    Je pense que bientôt on entendra parler de la mafia qui se lancera dans ce créneau…

    [La Rédaction: On tien à vous rassurer, il y a aura bientôt une version low-cost plus démocratique http://www.youtube.com/watch?v=EcQFOeB9ewA, sinon il y a ça, un poil sordide tout de même http://www.lesobservateurs.ch/2013/05/06/elle-force-sa-fille-adoptive-a-etre-enceinte-a-sa-place/, et il y aura toujours quelqu’un pour assurer que l’enfant “vient de l’amour”… http://www.lesobservateurs.ch/2013/05/06/pma-gpa-lenfant-vient-de-lamour/, l’amour de l’argent ?]

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.