La pénurie de main-d'œuvre, l'immigration et la politique familiale sont au cœur du débat, avant les élections de dimanche.
La fin des années 1990, le pays était considéré comme l'homme malade de l'Europe. «Aujourd'hui l'Allemagne va mieux, mais demain? Ce sera le vieil homme de l'Europe», dit-on au sein du gouvernement français. En mai dernier, l'office national des statistiques Destatis a rendu public les derniers chiffres du recensement effectué en 2011, et revu à la baisse son estimation de la population allemande: 1,5 million de personnes en moins que prévu. L'Allemagne compte 80,5 millions d'habitants dont 42 % ont plus de 50 ans. En France, par comparaison, les plus de 50 ans représentent 36,8 %. Le taux de natalité n'est que de 1,39 enfant par femme. En 2060, l'Allemagne ne comptera qu'entre 65 et 70 millions d'habitants, estime Destatis. «Notre problème, c'est la démographie», admet-on au sein du gouvernement allemand. Poids des retraites et de l'assurance-maladie, transformation du marché du travail, place des seniors… Les défis structurels à relever sont nombreux.
Si rien n'est fait, le marché du travail risque de se rétrécir de plus de 6 millions de personnes d'ici à 2025.
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C’est comme ça, à force d’avoir voulu tout bouffer jusqu’à la lie, une certaine génération à interdit à la suivante la prospérité: cette dernière à dû se former deux fois plus longtemps pour un salaire moindre en terme réel de pouvoir d’achat. Quasi impossibilité d’accéder à la propriété , même une location est la croix et la bannière. Résultat, on tarde à faire des enfants, les deux parents devant travailler pour avoir de quoi vivre dans un pays dont les seules valeurs sont le fric et le paraître. on dépense dans un ratio de 7/1 pour les vieux et les jeunes. Ce pays investit dans les vieux 7 fois plus. Pour l’Allemagne, c’est le même problème.