Marie-Hélène Miauton dans le Temps du jour.
"A vue d’homme, la pression des requérants d’asile sur nos frontières ne va pas s’inverser, cela pour trois raisons au moins. La première est due à l’instabilité du monde qui ne fait que croître. La seconde tient au fait que la Suisse est le pays qui reçoit le plus de demandes par rapport à sa population, juste après la Suède. Sa réputation de terre d’asile n’est donc pas écornée, contrairement à ce que l’on entend dire parfois. Pour preuve, les demandes n’ont cessé d’augmenter, passant de 10 800 en 2005 à 28 600 en 2012, soit presque trois fois plus! La troisième raison vient de cette explication du Département fédéral de justice et police: «Bon nombre de requérants ne sont ni des réfugiés, ni des personnes chassées de chez elles par la guerre, mais des migrants au sens propre du terme. Ces personnes ne remplissent pas les conditions fixées pour obtenir le statut de réfugié et doivent donc quitter la Suisse.» Voilà qui est clair et qui devrait être rappelé chaque fois que le débat se concentre exclusivement sur les réfugiés politiques."
Suite
Plutôt que de rendre la fiscalité moins attractive, on pourrait envisager ça avec les aides sociales, non ?
Ça permettrait de compenser les pertes fiscales liées aux baissés de culotte EWS.
“Ces personnes ne remplissent pas les conditions fixées pour obtenir le statut de réfugié et doivent donc quitter la Suisse.» ”
Oui ! Et si l’on pouvait même les empêcher d’y entrer ce serait encore mieux !