Le 27 juillet 2012, la très sérieuse revue Nature publie un article alarmant rédigé par 22 chercheurs selon lequel les écosystèmes de la planète pourraient connaître un effondrement total d’ici à 2100
Lu sur Libération:
"La pression démographique, la perte de la biodiversité, le taux d’extinction des espèces, l’augmentation des émissions de CO2 rendent très probable un basculement de nos conditions d’existence au cours du siècle à venir. Et nos scientifiques de préconiser une réduction drastique de la population ainsi qu’un alignement du niveau de vie des plus riches sur les plus pauvres. Comment y parvenir, ils ne le précisent pas ? Comment persuader les nations sous-développées de le rester et les pays prospères de renoncer à l’abondance ? Quelle élite dictatoriale se montrera capable d’imposer ses volontés à 7 milliards d’êtres humains ? Tout est dit dans cet article, par ailleurs très contesté : le changement climatique est avant tout une arme pour punir le genre humain et l’amener à faire pénitence. Le réchauffement est un fait. Faut-il en faire une foi, une religion, un chantage exercé sur les vivants ?"
Aucune des politiques menées par les Etats, notamment économiques et sociales, avec leurs aspects écologiques, migratoires, de l’emploi, de santé publique, de sécurité, etc. ne peut avoir de sens si ne sont pas pris en compte les fondamentaux de la démographie mondiale et les problèmes (dont la pauvreté, la violence et les atteintes à l’environnement) qu’elle génère inexorablement.
L’empreinte écologique de l’humanité résulte d’une transfusion à son profit des ressources limitées de son habitat qu’est la terre. C’est ce qui est extorqué à celle-ci pour le développement de l’espèce la plus performante de toutes, notamment en termes de prédation
L’écologie en tient-elle compte ,quand elle est mise au service d’intérêts politiques partisans, plutôt que défendue par eux. ? Non ! Elle n’est plus l’écologie :
1. Science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent.
2. P. anal., Sc. Soc. [En parlant de communautés humaines] Études des relations réciproques entre l’homme et son environnement moral, social, économique.
(Cf. (ATILF/TLF/CNRS) :
Elle est devenue écologie-politique, ou écopolitique, véhiculée par les idéologies et les partis qui les servent ; discipline traitant des questions d’environnement à travers le prisme d’ambitions qui la nient, en s’opposant et en ignorant l’évolution irréversible de la pyramide sociale sous l’effet d’une croissance démographique incontrôlée.
Or, le seul combat écologique qui vaille réside dans la dénatalité ; consiste à limiter la taille et les proportions de la pyramide sociale, pour l’adapter aux ressources de la planète.
Pour approfondir cette réaction, voir :
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com
Les articles et commentaires publiés sur ce blog sont accompagnés de schémas, à l’intention des visiteurs que décourage la lecture.
Là où Pascal Bruckner écrit à propos de l’écologie il s’attire la haine de tous les alarmistes et autres annonceurs de catastrophes.
Il est intéressant de noter que son article est paru dans dans Libération.
Toute la gauche n’est pas verte.