Tout a été dit sur le 11 septembre. Le jour même, les jours, les semaines et les mois qui suivirent, et aujourd’hui encore, une année après. Témoignages, films et photos, connus ou inédits, à peine entrés dans le circuit des media, ont été présentés au public. Que pourrait-on dire encore sur l’horreur de cet événement ? Pas grand chose, en dehors, peut être, de ce que chacun pense ou imagine, commentaires ou considérations des plus subjectives.
Ainsi, une des images vues à la télé ou dans la presse écrite, me revient dans l’esprit chaque fois qu’on évoque cette abomination conçue par des êtres humains. Il s’agit d’une photo dans laquelle on voit un homme qui, s’étant jeté par une des fenêtres, « descend » vers le bas d’une des Twin Towers, le long d’une de ses façades. Au-delà de son aspect tragique, de son graphisme presque abstrait, cette image, en ce qui me concerne, est devenue le bouton d’allumage d‘un dispositif virtuel qui scanne des explications, des sensations, des commentaires, des éclairages ou des hypothèses non formulées. Au niveau de la dénotation, la photo a figé un être humain dans sa chute devant des fenêtres d’un immeuble. De très nombreuses connotations sont possibles. Parmi celles-ci, il y a une qui m’obsède, en m’envoyant chaque fois aux moments qui ont précédés le saut dans le vide du personnage de la photo.
En très peu de temps il a du vivre, entendre, voir et sentir l’impact de l’avion contre la tour, les torrents de flammes, les bruits, les cris des victimes, les craquements des murs, la température qui devenait insupportable, la fumée, la panique. Il savait que la vie s’éloignait et que la mort s’approchait avec chaque moment qui passait. Le film de son existence, comprimée en une fraction de seconde, lui a passé devant les yeux. Il a eu la certitude qu’en ne se jetant pas dans le vide le moment suivant, il allait mourir brûle vif. Pour lui le sursis offert par la minute de son « vol », inéluctablement la dernière minute de sa vie, était préférable à la mort dans les flammes de l’enfer déclenché par les assassins de Bin Laden. L’immeuble allait lui aussi le suivre. Sa verticalité anéantie, s’est retrouvé dans le plus grand tas de décombres jamais vu, éphémère pierre tombale pour les 3000 victimes de l’abominable guerre que subit l’Occident.
La mort comme solution de vie est ce que propose le terrorisme islamique. La mort rend la verticalité impossible. Etre debout, voilà l’ennemi du cauchemar vert. La destruction des tours suit la même symbolique. On l’a vu au travail en Afghanistan et ailleurs. Il est difficile de croire que ce symbolisme est un hasard. Les anciennes statues, dynamitées par les Talibans ne disent pas autre chose. Mort et décombres voilà les plus importants versets du Coran selon Ossama.
Stefan Racovitza
Cher Monsieur Vuilliomenet, vous citez OBL, qui est-ce? Vous invoquez deux versions du Coran. Fort bien. Mais le Coran ne serait-il pas comme la femme dans un dicton arabe? Une c’est trop, et ce n’est pas assez!
J’aimerai dire qu’il en est du Coran comme de la Torah, nous n’en avons reçu que des traductions, des trahisons. La traduction, il est vrai, n’est pas trahison dans la mesure ou elle dit la relation du lecteur avec le texte!
Voyez donc! Quel occidental, impérialiste, colonisateur et puissant peut-il lire autre chose que dominer en Genèse 1:26, et 28? Et qui plus est, comme pour enfoncer le clou, dominer “sur”! Dominer “sur” signifie qu’il y a une élite, de droit divin, et une plèbe qui doit baster! La haine n’est-elle pas programmée? Quand je dis “occidental” je pense à WASP! Ce qui est, est restera, une étiquette exclusive et excluante. Je dirai même mieux, une feuille de vigne, un expédient dissimulant pathétiquement la nudité! Ou alors une peau de bête, dont l’engeance ignore qu’elle lui a été donnée.
Mes propos sont désarçonnants? J’en convient. Pourtant…
Pourtant n’importe quel bambin capable d’aligner cinq plots peut établir une relation, en voyant les lettres qui désignent en hébreu un verbe dominer, avec celles qui désignent la brebis! Laquelle invite derechef le bon berger!
“Mort et décombres voilà les plus importants versets du Coran selon Ossama.”
Pas seulement selon OBL, mais tout simplement par son initiateur, j’entends par là Mahomet lui-même en personne.
Selon la fable, il a reçu la Révélation du Coran. Allah lui a dit des choses et leurs contraires, raisons pour lesquelles on parle de versets abrogeants et de versets abrogés, il y a le Coran mecquois et il y a le Coran médinois et c’est lui qui a force de loi, il est celui qui donne ses lettres de noblesse aux Frères musulmans, aux salafistes, aux wahhabites et à tous ces semeurs de haine, de violence, de crimes. C’est le Coran médinois qui est le vrai Coran, celui qui est la négation de l’esprit, de la tolérance, de l’amour. Il ne faut pas se leurrer.