Effrayé par la “théorie du genre”, Bernard Debré prédit la création d’ “êtres psychologiquement diminués”.
"Les tenants du genre sont des castrateurs". Sur son blog ce 20 août, le député UMP Bernard Debré se dit effrayé par la "déconstruction sexuelle" des enfants entamée par le gouvernement.
Dès le plus jeune âge, il faut que les enfants se déconstruisent. Il n’y aura plus de petit garçon et de petite fille, il y aura des "on", car les pronoms "il" ou "elle" sont sexués. Après avoir fait des médiocres, voici qu’il faut faire des "indéterminés". Cette théorie est absurde, mortifère et dangereuse.
L'urologue poursuit en prédisant une société constituée "d'êtres hybrides, psychologiquement diminués" qui auront envie de se "révolter" une fois leurs hormones en éveil :
Ces enfants seront des êtres hybrides, psychologiquement diminués,complexés et pour beaucoup en révolte contre la société quand la puberté agira sur leurs sens.
Ils nous en voudront pour notre prétention, notre hégémonie culturelle dévoyée. Ce sera le côté mortifère de cette réforme inacceptable.
Et le député de considérer les initiateurs de ces programmes de lutte contre les stéréotypes fille-garçon de "castrateur" :
Cette déconstruction psychologique pourrait aller, pourquoi pas, jusqu’à demander à la médecine d’intervenir pour s’assurer de la neutralité du genre. Elle utiliserait des antihormones (antihormone mâle, antihormone femelle). C’est le terme médical approprié, pour véritablement déconstruire la société.
Les tenants du genre sont des castrateurs.
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C’est un poil plus vicieux. Un excellent moyen de tordre la réalité humaine.
L’hétérosexualité ne serait plus inscrite dans la nature de l’homme et de la femme. Ce faisant, le fondement des relations humaines est nié et prétendument mit au passif d’un formatage culturel que l’on nous impose depuis tout petit.
Je ne dépends de rien ni de personne. Surtout pas d’une loi naturelle que je n’aurais pas choisie.
De l’orgueil dans toute sa splendeur.
Il est une époque regrettée, celle-là même où les abstractions de cet acabit étaient exprimées exclusivement dans les cabinets de psychiatres, le patient étendu sur un divan. Tous les délires qu’il extériorisait étaient patiemment analysés avec beaucoup de compassion. Sa santé mentale était évaluée et jaugée par des hommes de science.
Ce qui est tragique de nos jours c’est que les «apologètes» du gender s’épanchent en public, confondant le divan avec la Cité. Ils sont souvent regroupés entre exaltés dans des associations délétères subventionnées par l’État. Sous couvert de prévention d’éducation, ils distillent patiemment leurs thèses grotesques et mirobolantes dans les cerveaux innocents des enfants.
Qu’on laisse les enfants s’amuser avec les jouets qui correspondent à leur sexe ! Eux n’ont pas que leur bas-ventre comme jouet préféré.
Des castrateurs dites-vous, Monsieur Debré? Si ce n’étais que cela! Ils se prennent pour Dieu, rien de moins! Ils croient dur comme fer être capables de faire mieux.
La Suède, fer de lance du paradis socialiste, prohibe les jouets sexués. Plus de chars d’assaut pour le petits garçons, et plus de poupée pour les petites filles. À la place, un Monopoly de la bien-pensance? Et puis la liberté de choisir son sexe implique le doute de celui de notre naissance. Lequel sera savamment induit, instillé subrepticement! Subreptice renvoie au serpent! Pas si ancien que ça! Je paraphrase: ‘Dieu a-t-il vraiment dit que tu es un petit garçon?” Ceci dit l’engeance est démocratiquement élue! Et elle sévit inlassablement depuis longtemps! Elle est dispendieuse pour la clique qui la sert! Je suis étonné du ramdam autour du mariage gay, et du silence quant à de telles énormités! Que faire? Lénine posait la question. Je vais le lire. Car il me semble que beaucoup ont besoin qu’on leur remette les yeux en face des trous.