Valais: le loup de la vallée de Conches peut être tiré

Le conseiller d'Etat valaisan Jacques Melly a ordonné le tir du loup de la vallée de Conches (VS). Un ou plusieurs loups ont tué en un mois plus de 25 moutons sur les alpages de la partie supérieure de la vallée.

Les conditions pour un tir sont réunies selon le Concept Loup Suisse, a indiqué le canton. Le loup peut être tiré avec effet immédiat dans la zone des alpages non protégeables. L'autorisation est accordée pour une durée de 60 jours.

Un ou plusieurs loups ont tué 39 moutons entre le 21 juillet et le 24 août. Des attaques avaient déjà été constatées le printemps dernier.

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2 commentaires

  1. Posté par Denis Calomens le

    ah, et j’oubliais : il y a à l’heure actuelle pas mal de loups de souche italienne en captivité en CH. Bien évidemment, leurs rejetons qui se retrouveraient dans la nature seraient par conséquent également de souche italienne et face à de tels spécimens, les “experts” pourront immédiatement déclarer qu’il est venu par ses propres moyens d’Italie ou de France voisine. Soit ! Mais dans ce cas, comment expliquer le refus systématique des propriétaires de loups, lynx et ours en captivité à procèder au “pucage” et enregistrement de leurs animaux alors que chaque chien doit être “pucé” et enregistré ? Les raisons sont évidentes, mais il n’y pire sourd que qui ne veut entendre (ni pire aveugle qui refuse de voir !)

  2. Posté par Denis Calomens le

    Où est le problème ? D’une part, ce n’est pas parce que le tir est autorisé, qu’il sera réalisé. Dans le passé il est arrivé que de telles autorisations n’aient pas abouti au tir du prédateur dans le délais légal de 60 jours…De toute façon si ce loup venait vraiment à être tiré, il sera rapidement remplacé par ceux qui l’avaient lâché (lui ou son frère, ou sa mère), car tout les loups en liberté en CH ne viennent pas d’Italie, en tout cas pas par leur propres moyens… D’autre part, le concept loup est clair, il établit dans quelles conditions un loup peut être tiré et il à été élaboré avec le concours du WWF et consorts. Ces conditions sont à présent remplies, mais, comme trop souvent, lorsqu’il s’agit de pratique, les organisations dites de “protection de la nature” (ou auto-déclarées comme tel !) reviennent sur leurs paroles et leurs engagements antérieurs. Belle démonstration de fiabilité et d’honnêteté de leur part…

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