“Crying father”: une carrière ?

Et si internet était un champ de bataille ?

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Le Liban, la Palestine ont eu leur heure de gloire avec des personnages célèbres comme le fameux "green helmet", faux ambulancier, vrai communicant, toujours prêt à porter des cadavres d'enfants en plein champ caméra; la Syrie ne semble pas en reste.

Le secrétaire d'Etat et candidat malchanceux aux élections de 2004, John Kerry, a parlé de "massacre aveugle", disant son émotion de père devant les images d'un homme effondré sur les cadavres de trois de ses enfants gazés par le régime de l'ignoble Bachar al-Assad (preuves livrées ultérieurement).

Or, il semble que le destin n'ait pas épargné ce pauvre homme, qui pleurait déjà, en mars dernier, ses trois enfants victimes d'une bombe de l'armée régulière syrienne.

Vous l'avez compris, le même homme, les mêmes enfants, le même rôle.

En mars, il fallait convaincre l'Occident d'exclure l'aviation syrienne de l'espace aérien, les enfants mouraient de roquettes, sanguinolents, les pères pleuraient. Aujourd'hui, commission d'enquête onusienne sur l'utilisation de gaz oblige, on aligne des cadavres d'enfants blafards, on agenouille le père; "action !"

 

Images choquantes à consulter avec les précautions d'usage.

Voir encore

Syrie: la RTS à nouveau dans le panneau des « rebelles » ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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