La presse nous rebat les oreilles du discours gentillet du Conseiller fédéral radical sur la place de la Suisse dans le monde. Et puis il y a les détails.
Il y a les paroles, tirée de l'allocution à la Conférence des ambassadeurs :
"Dans le cadre de la mondialisation, on constate aussi que les acteurs non étatiques élargissent leur influence. Les ONG ou les multinationales peuvent assumer un rôle mais aussi des responsabilités importantes, comme dans les processus de paix ou les questions environnementales.
Malheureusement, il existe aussi un nombre croissant d’acteurs non étatiques violents, comme les groupes de rebelles, les réseaux terroristes ou les organisations criminelles, qui sont devenus une menace pour la paix, la sécurité et la prospérité des personnes dans le monde."
Et il y a les actes, comme le financement de rencontre secrètes entre des groupes syriens "rebelles" en Allemagne, dont même Le Temps reconnaît aujourd'hui la nature ambiguë, affirmant que l'Armée syrienne libre (ASL) "n’a jamais vraiment existé" et que les rares groupes qui ont pu y être affiliés au début de la guerre sont passés "dans les rangs islamistes, parce qu’ils se radicalisent et y trouvent" - tiens donc - "un intérêt financier".
Et ce même Didier Burkhalter aura l'aplomb de rajouter:
"On voit hélas que parfois le contre-feu est brûlant. La crise terrible en Syrie - qui s’est transformée en enfer."
A qui la faute ?
Heureusement, le Conseil fédéral pousse à:
"L'engagement contre l'impunité dans la guerre civile syrienne en est un autre exemple. Notre pays, qui souhaite que le cas syrien soit déféré à la Cour pénale internationale, a entre-temps gagné 57 Etats à sa cause grâce à un bon travail de la DOI et de nos missions."
Ne reste plus à espérer que la responsabilité de tous ceux qui ont financé l'envoi de combattants djihadistes étrangers pour dynamiter des églises et provoquer plus de 100'000 morts sera pleinement reconnue.
A propos de discours du 1er août, la critique de celui d’Ueli Maurer qui est publiée aujourd’hui dans “La Liberté” est bien dans la ligne de nos journaleux.
C’est désespérant. Ce n’est pas Mme E.W-S. qui rend de mauvais service à notre pays , c’est Ueli Maurer!!!
Un extrait : “(…) le monde diplomatique attendra le départ d’Ueli Maurer de la présidence du pays pour reprendre des pourparlers plus sérieux que ne le furent ces quelques déclarations intempestives tenues sur un alpage helvétique
L’auteur de l’article : Gilbert Casasus professeur en études européennes à l’Université de Fribourg.
Pas besoin de se demander quelle idéologie il fourgue dans le crane de nos étudiants !
La phraséologie lyrique de notre conseiller fédéral M.Burkhalter est en passe d’atteindre les sommets de la rhétorique creuse de M. Hollande, grand voisin et soi-disant ami de la Suisse ; je suis bien aise de vérifier que même dans le canton qui se targuait depuis si longtemps de posséder le meilleur parler français, on n’a pas fait plus de progrès qu’à Genève, pourtant grande emprunteuse dans la langue de sa grande voisine ; M.Burkhalter se vante, car la Suisse n’anticipe pas elle subit les événements ; elle ne coopère pas, elle donne à fonds perdus sans réciprocité ; elle n’innove pas en politique étrangère, car elle se contente d’un suivisme mondialiste déjà initié du temps de Flavio Cotti. Les derniers événements qu’a dus subir le pays sous la pression de ses amis intéressés, prouve assez que M.Burkhalter est dans les nuages du conte de fées. Me trompé-je ?
J’ai honte que ce monsieur (entre autres …) fasse partie de notre exécutif national.
“L’engagement contre l’impunité dans la guerre civile syrienne en est un autre exemple…” parole de conseiller fédéral! mais qu’aurait dû faire la Suisse, qu’aurait donc voulu faire M.Didier Burkhalter qui devait bouleverser le cours des événements en Syrie? Il se garde bien de le dire…le finaud!
Nous faire croire que l’initiative naïve d’un fonctionnaire fédéral eût pu changer quoi que ce soit dans l’esprit de M.Assad, c’est vraiment affirmer que les Suisses sont encore plus naïfs que ce fonctionnaire-là; la Suisse a sans doute des responsabilités, mais il ne faut ni surévaluer son influence, dût-elle flatter l’orgueil de notre gentil mais innocent Conseil fédéral, ni surestimer les moyens de cette influence: “Chacun à sa place et les vaches….”
Si vraiment l’influence du C.F avait été à ce point étendue et patente que le dit M.Didier Burkhalter, jamais les banques suisses n’eussent eu à plier devant le C.J.M. et payer cash des millions outrageusement surestimés par un obscur juge new-yorkais; je suis un homme simple et une bonne poire, il est vrai, mais il y a des limites que même un conseiller fédéral se doit de respecter en s’adressant ses concitoyens.