Abolir le service militaire ou se préparer aux nouvelles guerres?

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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A propos de l’entrée en campagne au sujet de l’initiative du GSsA proposant de supprimer l’obligation de servir (votation : le 22 septembre 2013).
Dans ce travail de communication politique, il faut absolument cesser de se laisser intimider par le langage diffamatoire des antimilitaristes qui pensent pouvoir continuer à accuser ceux qui se battent pour une vraie sécurité des termes les plus mensongers et dont la litanie ne connaît pas de limite : obsession sécuritaire , droite, extrême droite, voire fasciste (l’éternel hochet de la gauche pour désigner leurs vrais adversaires). En réalité, c’est la naïveté, l’intransigeance et l’aveuglement idéologiques et l’irresponsabilité de la gauche qui finissent par produire des tendances autoritaires, voire totalitaires, même si elle s’en défend énergiquement.

 

Ailleurs on se prépare à la guerre ; en Suisse, certains veulent désarmer ! les troupes antimilitaristes sont en ordre de marche,  la gauche, extrême ou moins extrême, les Verts ( plus ou moins pastèques), « les juristes démocrates » ! (entendez de gauche; et les autres juristes ne seraient pas démocrates ?), ouvertement appuyés encore par un Parti communiste (on ose encore se dire et s’afficher communiste après les meurtres de masse auxquels a conduit cette idéologie, alors que plus personne n’ose se dire adepte du nazisme, ce qui est réconfortant, une autre idéologie meurtrière de masse; cela nous le répéterons encore souvent!)

Plus que jamais il faut contrer ces idéologues irresponsables, montrer et faire comprendre que l’armée sera de plus en plus nécessaire, notamment avec le développement de nouvelles et très graves menaces, de violences collectives inconnues, de formes de criminalités faisant carrément usage d’armes de guerre,etc. On ne va tout de même pas lutter à mains nues contre ces nouvelles menaces d’une gravité extrême ( prisonniers libérés au moyen d’armes de guerre, quartiers urbains inaccessibles et armés, eux aussi, et qui empêchent pompiers et policiers de faire leur travail). Certes, c’est encore « ailleurs », mais…

Dans plusieurs pays, l’armée est déjà entrée dans des « zones interdites » aux forces de l’ordre, sous peine d’assassinat, etc., afin de tenter de reprendre ces « territoires perdus ». Même l’Allemagne a construit un  immense Centre spécial ( coût : près de 100 millions d’euros, dit-on) pour se préparer face à ces nouvelles formes de menaces et de violences, dont par exemple des émeutes de grande ampleur, des guérillas urbaines, voire des guerres civiles !).

Quant à la Suisse, elle en est donc au stade où elle doit voter sur une proposition de suppression du service militaire obligatoire, et, de temps en temps, carrément à propos de propositions de suppression de l’armée !

Il est clair qu’en Suisse il faudra étendre la collaboration entre polices et armée et élargir les formations et les missions de l’armée pour faire face à des menaces encore à peine imaginables actuellement, certaines étant pourtant déjà bien réelles. Les politiques doivent empoigner ces nouveaux défis, en informer la population, malgré les cris d’orfraie de groupuscules irresponsables trop aisément mis en scène par des médias qui semblent avoir de la peine à réaliser leur responsabilité face à ces menaces nouvelles, d’une gravité vraiment extrême.

Dans ce travail de communication politique, il faut absolument cesser de se laisser intimider par le langage diffamatoire des antimilitaristes qui pensent pouvoir continuer à accuser ceux qui se battent pour une vraie sécurité des termes les plus mensongers et dont la litanie ne connaît pas de limite : obsession sécuritaire , droite, extrême droite, voire fasciste (l’éternel hochet de la gauche pour désigner leurs vrais adversaires). En réalité, c’est la naïveté, l’intransigeance et l’aveuglement idéologiques et l’irresponsabilité de la gauche qui finissent par produire des tendances autoritaires, voire totalitaires, même si elle s’en défend énergiquement.

Les débats politiques doivent devenir plus clairs, plus durs, expliciter les fronts et les enjeux, montrer les réalités nouvelles en matière de menaces, leur extrême gravité et les nouveaux moyens nécessaires pour lutter contre ces menaces plutôt que de les minimiser ou de les nier comme a tendance à le faire la gauche et l’extrême gauche.

En bref, il s’agit de remettre la sécurité, la police et l’armée au milieu du village, et au centre du débat politique, sans se laisser insulter ou intimider d’aucune manière.

Vaste programme, indispensable, vital.

La partie n’est pas perdue car la population est de plus en plus consciente de ces nouveaux dangers et attend précisément un discours et des mesures adéquates, déterminées, fortes et surtout efficaces. Elle devrait donc aussi être prête à mieux comprendre la dangerosité de l’armée des idéologues irresponsables et la nécessité d'une vraie armée à la hauteur des nouveaux et gigantesques défis.

 

 

 

 

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