L’UDC a tenu conférence de presse aujourd’hui pour proposer des moyens permettant de stopper l’éviction croissante du droit suisse par le droit international et de mieux contrôler l’influence du droit international. Elle a proposé des modifications constitutionnelles concrètes rétablissant la primauté du droit suisse démocratiquement légitimé par rapport au droit international. L’UDC souhaite ainsi lancer une large discussion publique sur le rapport entre le droit national et le droit international. Une initiative populaire sur cette thématique est à l’examen.
Depuis quelques années, le droit international pénètre de plus en plus le régime juridique suisse par divers canaux (traités d'Etat, tribunaux internationaux, application volontaire et autonome). Le Tribunal fédéral, le Conseil fédéral, l'administration ainsi que les professeurs de droit public et de droit international ont largement contribué ces dernières décennies à ce que le droit international devienne en Suisse la force dominante du débat politique et du développement du droit national. Ils ont tous propagé la "primauté du droit international sur le droit national" et ils se sont mutuellement confortés dans l'idée que le droit suisse est subordonné au droit international. Le Tribunal fédéral place aujourd'hui le droit international au-dessus de la Constitution fédérale approuvée par le peuple et les cantons. Notre régime d'Etat démocratique est miné. Des initiatives populaires ne sont plus appliquées. Le peuple et le parlement perdent leur influence créative sur leur propre droit. Les interdictions et règlementations décrétées par des organisations internationales sont reprises - le plus souvent sans débat public - bien que nombres de ces organisations défendent des intérêts politiques particuliers et n'ont souvent aucune légitimité démocratique. L'Union européenne est la première concernée par ces constats, mais un raisonnement semblable vaut pour l'ONU, l'OCDE ou les réunions G-20.
Une réaction rigoureuse s'impose Ce développement néfaste, qui menace notre souveraineté et notre démocratie, doit être stoppé. Il s'agit, ni plus, ni moins, de la question de savoir si et comment la Suisse peut conserver son propre droit et sauvegarder le développement démocratiquement légitimé de son régime juridique. L'UDC propose des réponses à ces questions:
Ouvrir une large discussion
Ces questions seront d'une actualité brûlante dans les semaines et mois à venir dans la perspective du développement des relations entre la Suisse et l'Union européenne et dans le contexte de l'application de diverses initiatives populaires approuvées par le peuple et les cantons.
L'UDC ouvrira une procédure de consultation sur ces propositions afin de déclencher une discussion publique. Ensuite, le parti décidera sous quelle forme il entend poursuivre la concrétisation politique des modifications constitutionnelles qu'il propose. On peut songer à des interventions parlementaires ou à une initiative populaire dont le lancement serait de la compétence de l'assemblée des délégués de l'UDC Suisse.
Les exposés:
Le droit suisse doit redevenir prioritaire
La primauté de la Constitution fédérale sur le droit international: une condition à toute discussion Document de fond: Le droit suisse avant le droit international et étranger (août 2013) Source : communiqué de l'UDC Berne, 12 Août 2013
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Depuis quelques jours, mes posts n’apparaissent plus…. Y aurait-il un problème ?
Tout simplement : merci et bravo à l’UDC et au courageux Christophe Blocher.
Sans lui et sans son parti il y a longtemps que la Suisse n’existerait plus… ce que certains peut-être regrettent..