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Si la presse internationale semble soutenir Oprah Winfrey, frustrée de n’avoir pu toucher un sac en croco dans une boutique zurichoise, les journaux du dimanche sont plus circonspects. (AFP)
Les journaux du dimanche hésitent à déterminer s’il faut accorder plus d’importance aux mésaventures d’Oprah Winfrey en visite à Zurich, ou aux restrictions imposées aux résidents du centre de requérants de Bremgarten
LES LIENS
- Oprah Winfrey mal accueillie à Zurich, 10.08.2013
- Simonetta Sommaruga rouvre les piscines, 10.08.2013
La Suisse est-elle raciste? A en juger par les titres de la presse dominicale, on tient enfin le feuilleton de l’été. Mais entre les prétendus malheurs de la diva des médias Oprah Winfrey, frustrée d’un sac en crocodile à 35 000 fr. et les restrictions imposées aux résidents du centre de requérants de Bremgarten, il y a de la marge. Il est vrai que la coïncidence des deux événements a poussé la presse internationale à poser la question du racisme en Suisse.
Pourtant, les journaux du dimanche hésitent à déterminer s’il faut accorder plus d’importance au poids médiatique de la star américaine ou aux interdictions de zones sportives, piscines ou abords des écoles imposées aux demandeurs d’asile. Ainsi tout en mettant à sa «une» les critiques et caprices de l’animatrice TV, qui aurait surtout été vexée de n’avoir pas été reconnue par l’employée de la boutique zurichoise, c’est au cas du centre fédéral de requérants de Bremgarten que «Le Matin Dimanche» consacre son éditorial.
Tout en reprochant à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga – une socialiste, ce qui aggraverait son cas – de clamer que l’interdiction de piscine imposée aux requérants n’entraverait pas leurs droits fondamentaux, l’éditorialiste de l’hebdomadaire lausannois estime que «la surenchère sécuritaire à laquelle plus personne ne s’oppose sur le plan politique ne freine pas la peur. Elle la répand. Une simple piscine nous pousse à la déraison.»
C’est oublier que la presse populaire alémanique ou romande a surtout vécu, ces dernières années, de l’exploitation d’incidents liés à des étrangers en Suisse.
«Le Matin Dimanche» rappelle ainsi qu’au centre de requérants de Vallorbe il existe aussi des zones de restrictions. Il n’est pas interdit d’aller à la piscine ou sur un terrain de football, «mais la commune ne le souhaite pas», selon le syndic de Vallorbe.
Comme si le sort du pays en dépendait, c’est à Oprah Winfrey que «Le Matin Dimanche» consacre toute une page, avec photo du sac Tom Ford Jennifer en croco. On y apprendra que Trudie Götz, propriétaire de la boutique et qui a une grande expérience en matière de caprices de riches, défend bec et ongles sa vendeuse, accusant la diva américaine de surjouer son rôle de victime.
J’attendrais quelques précisions du suissophobe redresseur de torts Stefan:
– Quelle est sa définition du “racisme”, concept aujourd’hui aussi galvaudé, que subjectif et relatif?
– Comment ce “racisme” s’exprimerait-il en Suisse à travers des situations et des cas concrets?
– De qui émanerait-il et à l’encontre de qui s’exercerait-il?
– Comment expliquer que ce pays à la réputation si sulfureuse en matière de “racisme” reçoive proportionnellement cinq fois plus de demandes d’asile que les autres états européens (sans doute, eux, exempts de tout soupçon de “racisme”), et ce de la part de victimes apparemment toutes désignées de son odieux “racisme”?
– En quoi la “Grande Guerre” (historiquement, c’est celle de 14-18!) enseignerait-elle quelque chose à la Suisse en matière de “racisme”?
– S’il fait plutôt allusion à la 2ème guerre mondiale, que se passe-t-il en Suisse de commun avec la Shoah et les autres génocides nazis qui portaient, je le rappelle, sur des populations indigènes et installées depuis des siècles (et non immigrées), blanches, européennes et judéo-chrétiennes?
A défaut de réponses à ces quelques questions, je considérerai ledit Stefan comme un vulgaire diffamateur ayant des comptes à régler et, sous couvert de pureté antiraciste, un “raciste” anti-suisse.
Pour Stefan: je vous conseille de regarder cette vidéo: http://www.reduitnational.com/lanti-racisme-video/#comments vous les soi-disant antiracistes êtes surtout anti blancs, pro mélange mais uniquement dans les pays blancs, alors ne vous étonnez pas si l’on a cette attitude vis-à-vis des arrogants de tout poil.
N’en déplaise à quelques-uns, oui, la Suisse est raciste. Et si cette tare est présente dans les différentes couches des sociétés de la plupart des pays du monde, elle prend, en Suisse, le visage de la “normalité”. Rien de plus dangereux. Cette Grande Guerre, que nous n’avons pas vécu, n’aura visiblement rien eu à nous apprendre.